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Bruno Napoli

Bruno Napoli

Tout jeune quinquagénaire, originaire du sud de la France, ayant grandi en Afrique de l’Ouest entre 1977 et 1987 (Mali, Gabon, Sénégal et Côte d’Ivoire), titulaire d’un BEP et CAP en Electromécanique (2 ans après la 3ème), ayant passé 25 ans à Paris, pas mal voyagé en Amérique du nord, et récemment expatrié à Hong Kong depuis la Fin 2018. Je bosse actuellement dans l’industrie de la lumière.
Je suis passionné de nouvelles technologies, surtout dans le monde de la HiFi, la vidéo, le Home Cinéma et depuis 10 ans maintenant la Domotique. Ces dernières années je me suis beaucoup intéressé aux implications des smart technologies avec les assurances, la cybersécurité et la géopolitique. J’écris depuis 5 ans dans plusieurs revues et blogs professionnel Français, Américain et Asiatiques sur le sujet.J’ai presque toujours été entrepreneur dans ma vie, j’ai monté plein de petites et moyennes boites et projets en France qui se sont toutes cassées la gueule. J’ai donc mon diplôme universitaire de “Tombe, relève-toiaméliore-toi et recommence”.
Je suis connu pour ne pas avoir ma langue dans ma poche, mais ouvert d’esprit et toujours prêt à reconsidérer mes pensées. A travers mes articles je vais tenter de vous faire partager mes analyses et vous faire comprendre les opportunités qu’il pourrait y avoir dans cette industrie.
Je vous souhaite une bonne lecture.

Les GAFA vont ils remplacer l'éducation nationale ?

Audience de l'article : 1839 lectures
Nombre de commentaires : 2 réactions
Dans un de ces derniers post "Choisir son pays et sa stratégie de jeu si tout part en couille en France", Charles publiais l’email d’un lecteur qui expliquais que nos dirigeants ne nous prenaient jamais par surprise. Que ce soit par les médias, les intellectuels sur les plateaux télé, les séries télé ou l’industrie du cinéma, il existe une ingénérie sociale qui nous annonce tout à l’avance, en mode furtif, limite subliminale. En bref, on nous donne le programme à l’avance via des signaux faibles et selon la taille de la couleuvre, on nous prépare plus ou moins longtemps à l’avance.

Les gens ne vous font que ce qu’ils pensent que vous allez accepter

Aujourd’hui j’aimerai vous parler d’un secteur qui dans l’imaginaire collectif est encore une mission régalienne inaliénable : L’éducation Nationale. L’état peu bien tout privatiser, l’hôpital et l’assurance maladie, les autoroutes et nationales, les ports et aéroports, mais s’il y a bien un secteur qui restera de la responsabilité, de la mission sacrée de l’état c’est bien l’éducation de nos enfants. Il y a des écoles privées certes, mais elles sont toutes sensées suivre un programme commun décidé par le ministère de l’éducation nationale.

S’il y a un constat que l’on peu faire sur l’éducation nationale c’est que le niveau est devenu d’une médiocrité crasse. J’ai toujours été le dernier de la classe dans tout mon parcourt scolaire et je me rends compte qu’à classe égale, les ados d’aujourd’hui qui ont des bonnes notes à l’école savent encore bien moins lire écrire et compter que moi à leur âge. Il y a une réelle volonté de casser l’éducation nationale de la même façon qu’on a cassé le système de santé pour pouvoir ensuite le privatiser. "Vous voyez bien que ça ne marche pas ce truc et que ça coute un pognon de dingue, alors découpons, saucissonnons ce secteur en faillite et vendons le pour trois fois rien à des boites qui sont spécialisées".

Je pense bien ne pas être le premier à en parler, mais si je devais mettre un peu de pognon sur des secteurs avec une bonne rentabilité à horizon 10 ans, je parierais sur des sociétés et technologies d’enseignement. Que ce soit par visioconf ou en classe, les gouvernements vont finir par privatiser l’éducation nationale à moyen terme et j’en veux pour preuve les signaux faibles envoyés par la presse depuis deux ou trois ans.

Si vous recherchez sur Google les mots suivants " companies that don't care about degrees " vous tomberez sur tout un tas d’articles qui font l’apologie de ces grandes sociétés du CAC40 qui sont tellement modernes qu’elles embauchent les gens sans diplômes. De Google à Apple en passant par IBM et bien d’autres, le message est le suivant : "On cherche des talents, pas des diplômes".

"Venez comme vous êtes, on s’occupe de vous former"…

Derrière un discourt qui se veut moderne et ouvert d’esprit, il y a aussi une volonté de dire au monde entier que les écoles et universités actuelles ne sont plus capables de fournir des gens suffisamment qualifiés et surtout créatifs dont ont besoins les très grandes boites actuellement. Je serais ministre de l’éducation nationale, je prendrai ça pour une gifle en pleine face.

Il est clair que d’ici quelques années, les GAFA ouvrirons leurs propres écoles et délivrerons leurs propres diplômes. Ces écoles seront peut-être gratuites mais lieront devant l’éternel un être humain à son patron formateur. Vous serez certifié Apple depuis le cours préparatoire jusqu’à l’obtention du diplôme qui vous permettra d’avoir un job à vie. Et si vous décidez d’aller chez Google, il faudra vous acquitter d’une amande. Je suis terrifié quand je pense à tous les scénarios possibles d’endoctrinement et d’esclavage possibles et inimaginables…

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2 commentaires

  • Lien vers le commentaire Engin-ear mardi, 22 septembre 2020 19:24 Posté par Engin-ear

    Mille pardons.

    Je me suis relu - plein de fautes... 

    Mais, j'espère, l'idée est visible.

  • Lien vers le commentaire Engin-ear mardi, 22 septembre 2020 19:22 Posté par Engin-ear

    Derrière les reflexions publiques sur la nationalisation des écoles, je vois surtout des agitations des services marketing qui cherches désesperement du chiffre d'affaires additionel pour les actionnaires.

    Quant à l"'école en ligne", le concept est déjà proche de la maturité depuis des décennies grâce aux cours par correspondance. Digitaliser ce concept est une question de quelques dizaines de millions d'euros bien mis. Le chiffre d'affaires potentiel étant très faibles, les acteurs en place ont sans doute peur financièrement d'aller on-line.