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Gilles Janssen

Gilles Janssen

Amoureux de la vie et passionné par la finance, ma conception de la vie est qu’elle ne se vit pleinement qu’à condition d’être libre, càd libre de nos schémas mentaux et donc également des attentes diverses, internes et externes, qui pèsent sur nous. Est-ce réellement atteignable ? Aucune certitude… mais s’en rapprocher me passionne.

Chacun doit construire sa vérité, que ce soit en ce qui concerne la gestion de son patrimoine ou dans la vie en général, et j’espère que mes réflexions vous permettront d’enrichir les vôtres.

« L’expérience compte plus que le résultat… …qui de toute façon nous dépasse et ne nous appartient pas »

Expérience : 15 ans dans la finance en Europe et à Hong-Kong. Indépendance financière acquise en 13 ans.


Me contacter :

gilles321@protonmail.com






 

La prise de conscience de nos mécanismes inconscients

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Cet article est la suite de celui-ci qui parlait du processus qui m’a permis de sortir de l’ornière des mécanismes inconscients et de créer ma vie avec une part plus importante de libre-arbitre.

Comme je le disais, ce processus est itératif (et ne sera donc probablement jamais fini) et se compose de trois phases :

1.      Prise de conscience de nos mécanismes inconscients

2.      Nettoyage de l’inconscient et éveil de l’Amour de soi

3.      Se recoder et se permettre de créer.

Cet article se concentre sur la première phase: 

1)     Prise de conscience de nos mécanismes inconscients

Tout le monde dispose d’un inconscient qui permet des actions « réflexes » dans certaines situations. Cet inconscient est en effet indispensable à la survie d’une espèce car il permet de court-circuiter l’intellect et d’ainsi agir plus rapidement face à des situations dangereuses. Ceci étant, l’inconscient ingère également d’autres couples « informations-réactions » qui peuvent être un frein à une vie épanouie. Il convient alors d’identifier les aspects de notre vie que nous voudrions faire évoluer et d’identifier les blocages qui nous emprisonnent dans ce cycle. 

Cette étape est évidemment un processus personnel qui doit être adapté à chacun. C’est un vaste sujet et ce qui suis ne le couvre certainement pas dans son entièreté. Je souhaite juste partager avec vous les éléments importants dans mon cas. J’ai rassemblé ces éléments en deux catégories :

Prison émotionnelle 

Sur ce vaste sujet, je recommande de se référer aux travaux de Lise Bourbeau, notamment au travers de son livre « Les cinq blessures qui empêchent d'être soi-même ». Selon elle, les 
5 types de blessures qui nous animent et leurs masques respectifs que nous utilisons sont :

1) Trahison       => Masque du contrôlant
2) Rejet            => Masque du fuyant
3) Abandon      => Masque du dépendant
4) Humiliation   => Masque du masochiste
5) Injustice        => Masque du rigide

Elle indique également qu’à part l’humiliation, tout le monde a les 4 autres blessures et qu’en général, une ou deux sont dominantes dans notre vie. 

Il est important de comprendre que de ces souffrances naissent nos peurs et nos désirs. Ces peurs et désirs façonnent ensuite notre égo et ses réactions inconscientes et, sans prise de conscience, continueront de conduire notre vie et donc de nous priver d’une forme de liberté d’être.

Quant à l’origine des souffrances, il ne semble plus faire aucun doute auprès des spécialistes actuels qu’elles se transmettent déjà in-utéro. S
i on considère que c’est de 0 à 7 ans (voire 12ans) que l’ego se forme et que la suite n’est qu’une répétition de la condition apprise où l’individu va chercher à reconfirmer l’égo qui a été créé dans son enfance, l’importance du vécu jusqu’à cet âge semble un facteur déterminant.

A noter que j’ai également la conviction que des blessures peuvent également venir de plus loin. Par exemple, un trauma qui a généré une peur sur un de nos ancêtres peut induire une peur chez les descendants via l’éducation consciente ou inconsciente (p.ex. peur des orages, des araignées, des avions, …) ou comme, Charles en avait également émis l’hypothèse, d’un karma transmis par l’ADN.

Pour nous aider à identifier nos blessures : 

·        Analyser les situations où on se sent la victime ou le bourreau car elles nous indiquent une blessure. 

·        
Demander régulièrement à nos proches quand et comment est-ce qu’on les blesse ? Accepter leurs retours, surtout s’ils nous blessent, et y voir nos blessures.

·        Identifier les occurrences dans notre vie. Ce qui se reproduit est là pour nous enseigner qqch jusqu’à ce qu’on le comprenne pour passer à autre chose.

·        Enfin, Lise Bourbeau explique comment notre apparence physique traduit nos blessures et c’est tout simplement bluffant ! 


Prison du mental (ou biais de confirmation)

For many people, memory (ndlr: identification to what is in our memory) become more significant than attention and intelligence. In this state, we can not perceive. And we only know what we perceive. That’s how we become ignorant and mentally sick.

Il convient donc ici d’être particulièrement vigilent aux informations qu’on ingurgite au quotidien. Je pense que les lecteurs d’OE sont déjà largement sensibilisé à ce sujet donc je ne vais pas m’attarder sur cela et plutôt développer sur la mémoire de long terme qui a été, dans mon cas, un élément clé.

Aux alentours de 30 ans, j’ai pris conscience que je avais inconsciemment mémorisé une image de mon enfance en exagérant certains souvenirs et en en oubliant d’autres de façon à ce que cette image confirme une vision de moi autour d’une des blessures évoquées ci-dessus.

Ayant la chance d’avoir mes deux parents encore en vie, j’ai pu reconfirmer ces souvenirs de mon enfance auprès d’eux et me rendre compte de la supercherie de mon mental.

Le but n’est évidemment pas de demander des comptes et de verser dans les reproches à nos parents – auquel cas cela indiquerait qu’on est encore fortement affecté par cette blessure – mais d’arriver à adresser le sujet de manière factuelle et bienveillante. Et cela ne veut évidemment pas dire qu’il ne restera pas des situations difficiles à digérer mais l’objectif est d’arriver à avoir une vue plus factuelle sur notre enfance ou d’autres périodes marquantes de notre vie afin d’éventuellement corriger des souvenirs tronqués.

Comme évoqué ci-dessus, la petite enfance joue un rôle déterminant dans la construction d’une vie. Il me semble donc important de ne pas sous-estimer les éléments que l’on garde en mémoire de cette période. Un petit détail de notre enfance peut faire une grande différence.

Ce n'est finalement pas fort différent du biais de confirmation qui indique aue notre mémoire soit plus encline à retenir ce qui colle à notre « vision de la réalité » plutôt qu'au stockage d'une information objective. Dans ce contexte, les conséquences sont toutefois particulièrement préjudiciables car cela nous enferme dans une souffrance qu'on risque de porter toute notre vie.
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