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Santé Retraite

Santé Retraite

Quand on a de l'argent, avec un patrimoine financier suffisant pour commencer à se détendre vis à vis du stress de la survie matérielle, les études sont formelles !

Nos objectifs prioritaires se modifient.

1 - Plutôt que de faire progresser encore plus son patrimoine, on cherche en priorité à le conserver, à maintenir en toute sécurité le statut qui va avec la possession financière ce qu'on appelle vulgairement le confort de vie douillet des personnes aisées.

2 - Juste derrière cette priorité absolue qu'est la protection de ce que l'on a déjà, est cité en deuxième position le maintien d'une santé adéquate.

Généralement, l'argent va avec l'âge mature !

Et avec l'âge mature vont les soucis de santé ! La machinerie du corps humain commence à montrer de sérieux signes de fatigue et exige pas mal de frais de maintenance / entretien !

Nous allons explorer ce volet dans cette rubrique Santé, avec les offres de tourisme wellness en plein essor, les offres de tourisme médical, les stratégies pour la retraite, pour optimiser sa forme, le anti aging et les progrès des biotech qui nous promettent parfois la vie éternelle...

Les boys de Google n'ont ils pas annoncé qu'ils lançaient la guerre à la mort ??? !!!!

Enquête auprès de 1500 retraités - leurs plus gros regrets - une leçon à méditer quand on est plus jeune

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Des Américains âgés de plus de 65 ans ont partagé leurs plus grands regrets dans la vie. Ils ont tous un même regret en commun. Un regret qui pourra vous surprendre.

« Qu'est-ce que vous regrettez le plus quand vous regardez en arrière votre vie ? »

Voilà ce que Karl Pillemer, professeur de développement humain à l'université de Cornell, fondateur et directeur de l'Institut de Cornell pour la recherche translationnelle sur le vieillissement, et auteur nombreux ouvrages, a demandé à des centaines de personnes âgées, dans le cadre du « Legacy Project » de l’université de Cornell.

Mais ce chercheur ne s’était pas préparé à la réponse qu'il a reçu le plus souvent : « J’aurais souhaité ne pas avoir passé autant de ma vie à me faire du souci. »

Il y a plusieurs années, lorsque Karl Pillemer, gérontologue de renommée mondiale, a rencontré Juin Driscoll, une femme de 90 ans particulièrement vive, dans une maison de retraite médicalisée, elle lui a dit : « Il est de ma responsabilité d'être aussi heureuse que je le peux, ici même et aujourd'hui. »

Cette rencontre a inspiré Pillemer. Il a voulu savoir comment une génération qui a connu le plus de pertes, des événements historiques ravageurs, et la maladie, pouvait être la plus heureuse et transmettre ces connaissances aux plus jeunes générations.

Karl Pillemer a lancé le Legacy Project en 2004 et a demandé à plus de 1 500 Américains âgés de plus de 65 ans les leçons les plus importantes qu'ils ont apprises au cours de leur vie. Dans son ouvrage 30 Lessons for Living, il appelle ses sujets des « experts », parce qu'ils détiennent la plus éprouvée des sagesses - une vraie sagesse qu’aucun livre consacré au développement personnel ne pourrait éventuellement offrir.

Pillemer avait prévu « du lourd » dans les réponses, comme les sales affaires, des mauvais deals commerciaux, ou encore la dépendance comme le plus grand regret de ses experts.

Mais maintes et maintes fois, il n’a entendu que les multiples versions de « J’aurais dû passer moins de temps à me soucier » et « Ce que je regrette, c’est d’avoir eu tellement de craintes à propos de tout ».

«J’ai trouvé cette leçon des experts surprenante », écrit Pillemer dans 30 Lessons for Living. « Étant donné qu'ils avaient vécu des périodes historiques difficiles et de grandes tragédies personnelles, je pensais qu'ils pourraient accepter un certain niveau d'inquiétude. »

Au lieu de cela, Karl Pillemer explique que les experts considèrent le temps comme l'une de nos ressources les plus précieuses, et se soucier des événements qui peuvent ne pas se produire ou que nous ne contrôlons pas est un inexcusable gaspillage de cette ressource.

La principale caractéristique de l'inquiétude, selon les scientifiques qui l'étudient, est qu'elle se déroule en l'absence de facteurs de stress réels. Autrement dit, « nous nous inquiétons quand il n’y a aucune raison concrète de se soucier de quoi que ce soit », souligne le chercheur. « Ce genre d'inquiétude - ruminer de potentielles mauvaises choses qui peuvent arriver à nous ou à nos proches - est entièrement différente de la résolution de problèmes concrets. »

Pour réduire la quantité de regret que nous avons accumulé dans la vie, les experts ont suggéré d'augmenter le temps consacré à la résolution de problèmes concrets et en éliminant radicalement le temps passé à s’inquiéter. Ces experts ont également fourni à Pillemer quelques éléments pour changer notre relation face à l'inquiétude, afin que nous puissions plus facilement la dépasser.


Se concentrer sur le court terme plutôt que sur le long terme


« Eh bien, je pense que si vous vous inquiétez - et vous vous inquiétez beaucoup - vous devez arrêter de penser à vous-même. Ça aussi ça va passer. Vous ne pouvez pas passer votre temps à vous inquiéter parce que cela vous détruit et détruit également la vie, vraiment. Mais il y a toutes ces fois où vous avez des préoccupations et vous ne parvenez pas à vous aider. Il faut juste s’arrêter et réfléchir. Vous devez les mettre hors de votre esprit pendant autant de temps que vous le pouvez. Vous devez juste prendre une journée à la fois. C’est une bonne idée de planifier à l'avance si possible, mais vous ne pouvez pas toujours le faire parce que les choses ne se passent pas toujours comme vous l’espériez. Donc, la chose la plus importante, c’est un jour à la fois », nous explique une centenaire.


Au lieu de vous inquiéter, préparez-vous

« Si vous pensez que vous allez avoir peur de quelque chose, vous devriez vraiment savoir ce qu'il en est. Au moins comprendre le pourquoi. Identifier. « J’ai peur de X. Et parfois, vous pourriez avoir de bonne raison. Voilà une préoccupation légitime. Et vous pouvez vous préparer, planifier, au lieu de rester à se soucier de ce sujet », analyse une septuagénaire.


Travailler activement dans la direction de l'acceptation

« Tant de choses viennent à l'esprit. Maintenant, par exemple, quelqu'un pourrait blesser vos sentiments. Vous allez revenir à lui... Eh bien, laissez simplement les choses se faire. Ne faites rien. C’est ce que j’ai commencé à faire. Je me suis aperçue que c’est la chose la plus merveilleuse, car tout le monde a des pensées peu charitables. Vous ne pouvez pas les aider. Certaines personnes titillent vos nerfs, et cela continuera jusqu'à votre mort. Mais quand ils commencent - et je me surprends à penser : ' Eh bien, maintenant, elle ne devrait pas le faire. Je devrais lui dire ... ' Laissons faire. Souvent, avant de dire quoi que ce soit, je pense que, ' Si j’avais fait ça. Alors quoi ? ' Laissons faire. Oh, tant de fois j’ai été reconnaissante envers moi-même de ne rien faire. Cette leçon m'a aidé énormément », nous apprend une religieuse centenaire.

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