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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Voler pour donner n'est pas voler

Audience de l'article : 1501 lectures
Nombre de commentaires : 1 réaction
« Voler pour donner n’est pas voler » est, en quelque sorte, le 11ème commandement sur lequel repose l’égalitarisme, c’est-à-dire la société française.

La mise en œuvre de ce commandement en a généré récemment un nouveau, le 12ème : « Dans la semaine tu travailleras comme un âne, pour des clopinettes qu’on te volera, le Samedi tu casseras tout ».

Ainsi vont les croyances et leurs commandements, de mal en pis.

Tout cela débouche sur des perspectives confondantes, que personne ne peut croire, que tout le monde colporte.

Par exemple : « L’Etat, qui je le rappelle n’existe pas, devrait augmenter tous les revenus, alors qu’il n’a que la maîtrise de ceux des fonctionnaires, toutes les retraites, alors que les caisses de retraite monopolistiques sont autonomes, mais il devrait aussi baisser les taxes sur le fuel et, plus globalement, tous les impôts. »

N’est-ce pas un peu incohérent ?

Mais non, cela ne concerne que les gens normaux que nous sommes censés être, donc c’est normal. Il reste les riches qui vont payer l’addition, donc pas de problème.

Vu sous cet angle, effectivement, c’est différent.

Notre commandement devient : « voler les riches pour donner aux pauvres n’est pas voler ». Ça a plus de gueule. C’est Robin des Bois.

Plus sérieusement, à terme, c’est l’éradication des riches. Un pays sans riche est un pays pauvre. La plupart du temps ce type de pays a concomitamment une diaspora riche ailleurs. C’est-à-dire que les individus capables d’être riches partent s’enrichir ailleurs.

Est-ce bien le but poursuivit par les Gilets Jaunes ? Que leurs enfants entreprenants partent entreprendre ailleurs, les laissant dans leur misère égalitariste ?

Je n’en suis pas si sûr. Je pense plutôt qu’il s’agit d’un foutage de gueule, colporté par une minorité simplette, mais pas que… aussi par une caste au pouvoir championne de la désinformation visant à protéger ses privilèges, son pouvoir.

L’objectif étant de discréditer les Gilets Jaunes en flattant le plus grand nombre de français possible qui remarque évidemment l’incohérence de ces contradictions, se croit soudain très intelligent de cette découverte, au-dessus du panier, ramenant du même coup dans leur esprit les pauvres Gilets Jaunes au rang de la débilité politique.

Pour le reste, n’entrons pas une nouvelle fois dans la nécessité de capitaliser, personne n’y adhère, alors que c’est le moteur de tous les progrès. Y compris naturellement celui de l’économie qui, rappelons-le, est globalement utile à tous, surtout aux pauvres qui vivent mieux dans une nation riche que dans une nation misérable. Mais bon… passons.

Revenons à l’essentiel.

Comment les Gilets Jaunes du départ, qui se sont révoltés pour secouer le joug de leur esclavage fiscal, vont-ils pouvoir reprendre le pouvoir de leur propre révolte ?

Rappelons que la taxation du mazout pour les voitures Diésel est la goutte d’eau qui a fait déborder le ras-le-bol fiscal, dont le maximum était depuis longtemps dépassé.

La furie fiscale de Bercy — dont Macron est un éminent initié — a non seulement ruiné les forces économiques de ce pays, mais a généré la connivence et son cortège de malversations, de faveurs et, cerise sur le gâteau, in fine une zone de non droit fiscal dans laquelle chacun peut se perdre et être détruit à tout instant.

Souhaitons que les Gilets Jaunes reprennent leurs esprits, cessent de batifoler en compagnie de revendicateurs déviants, faisant illusion par le nombre mais dangereux par leur manque de fiabilité et par leur discours inaudible.

Espérons que les Gilets Jaunes se concentrent sur la ruine et la destruction définitive de Bercy et de sa pensée malsaine.

Que la jalousie, moteur de Bercy, soit abolie, que nous payions tous l’impôt par rapport à nos moyens et uniquement pour les besoins régaliens de l’Etat.

Que nous vivions tous en bonne intelligence, occupés à faire bien ce que nous aimons, y compris les hommes d’affaires et leur capital qu’ils investissent naturellement pour le bonheur de tous, si on ne leur pique pas avant.

Bien à vous. H. Dumas
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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire CHERIERE Bruno lundi, 10 décembre 2018 22:41 Posté par cieb

    Disons que si les entreprises étaient égales devant l'impôt, ce sont 80 à 100 milliards d'euros d'évasion fiscale (actuellement légale) qui pourraient être évités chaque année, soit l'équivalent du déficit de l'état français.
    De quoi diminuer significativement la pression fiscale sur le citoyen moyen...
    Mais pour rétablir cette égalité des entreprises devant l'impôt, il faudrait que l'état puisse :
    1) Rétablir un contrôle des flux de capitaux, ce qui est impossible tant que la France sera membre de l'UE puisque les traités de l'UE interdisent les contrôles de capitaux. Il faudrait donc sortir de l'UE, ce qui serait salutaire à bien des égards.
    2) Faire un bras d'honneur aux puissants qui le tiennent par les coucougnettes.
    Là, c'est pas demain la veille...