Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)
Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail

Je suis né à Crazy Land

Audience de l'article : 2045 lectures
Nombre de commentaires : 4 réactions
L’extraordinaire est toujours là, très proche et néanmoins très mystérieux.

Figurez-vous que je partage avec le Général de Gaulle, qui pourtant n’était pas très partageur, une date clef. Il a été condamné à mort par le régime de vichy un 2 Août, je suis né — et j’ai été condamné à mort dans la foulée par le régime de Bercy — le même jour, un 2 Août. Étrange, n’est-il pas ?

De la même façon, nous partageons peut-être vous et moi le même destin funeste d’être nés à Crazy Land, et d’y mourir à petit feu en tant que minorité mise en esclavage.

Vous avez évidemment remarqué que Crazy, Vichy et Bercy finissent par un y !!! Mystérieux aussi, non ? C’est toujours la fin qui est mystérieuse.

Parlons un peu de Crazy Land.

Un morceau de planète infinitésimal, que le hasard a situé dans l’univers autour d’un point appelé Paris. Montagnes, plaines et fleuves s’y développent harmonieusement, limités par l’eau ou les sommets enneigés, plus rarement sur une carte par un trait dont l’origine est incertaine.

Depuis quelques temps, peu de temps par rapport au temps, le fait de naitre à Crazy Land peut limiter votre liberté d’être humain, isolé dans le cosmos, à des règles — fixées par “on ne sait trop quelle autorité” — qu’une bande d’abrutis prétendent vous imposer par la contrainte morale, voire la force physique. Ces escrocs appellent ça la volonté populaire, la démocratie, la nation, la majorité, le peuple, etc… du vent.

La combine est la suivante.

Une majorité se la coule douce. Une minorité, dont je fais partie et vous aussi peut-être, est mise en esclavage dans ce qu’ils appellent “la roue-cage de la fortune”. Cette roue-gage tourne sans fin.

Au prix d’un effort surhumain, les esclaves qui y sont enfermés, pour se maintenir debout et vivant, doivent constamment s’agiter, courir sans interruption. Alors tombent sur eux, du sommet de la roue-cage, des petits morceaux de papier qu’ils peuvent échanger contre de la nourriture, mais dont la plus grande partie leur échappe et tombe sous la roue-cage, où ceux qui se la coulent douce n’ont plus qu’à se baisser pour les ramasser.

Ceux qui se la coulent douce piaillent sans arrêt. IIs réclament toujours davantage de petits morceaux de papiers.

Pour les créer, la roue-cage doit tourner de plus en plus vite et sans arrêt. A cet effet ils font fouetter, jusqu’à ce que mort s’en suive, ceux qui ont la malchance d’être dans la roue-cage, par des sauvages qu’ils appellent “les légions de Bercy”.

Il s’agit d’humanoïdes primitifs, au front bas et aux sourcils épais, souvent négligés et malodorants, parlant peu et par éructations, des brutes sans sentiments, qui harcèlent et tuent les esclaves de la roue-cage de la fortune, sans pitié, sans discernement.

Plus ou moins grandes, il y a des roues-cages de la fortune partout à Crazy Land et, en dessous, toujours une multitude qui se la coule douce.

En revanche, les organisateurs du système sont tous à Paris. C’est de là qu’ils donnent les ordres aux légions de Bercy et tirent les ficelles. C’est là aussi là qu’est récupérée la plus grande partie des petits morceaux de papier que les esclaves extraient du néant en courant indéfiniment dans les roues-cages de la fortune.

On appelle cette organisation le néolibéralisme.

“Libéralisme” désignant la situation des esclaves qui font tourner les roues-cages et “néo” étant un préfixe ironique qui peut se traduire par “gag” ou, en langage vulgaire, par “pauvres cons”.

Ceux qui se la coulent douce obéissent aveuglément à leur dirigeant qui, de Paris, tirent toutes les ficelles. Enfin, qui croient tirer les ficelles mais qui en réalité les embrouillent et passent leur temps à tenter de dénouer les nœuds que leur incompétence génère spontanément.

Une affaire en cours est exemplaire à ce sujet.

Un prédateur invisible, mais très méchant, c’est attaqué récemment à Crazy Land. Il rend malade et tue éventuellement et majoritairement les plus faibles de ceux qui se la coulent douce, mais aussi parfois des esclaves des roues-cages de la fortune.

Cette attaque terrorise les élites parisiennes de ceux qui se la coulent douce qui elles-mêmes ne sont pas très vaillantes et comptent exclusivement sur les esclaves pour assurer leur pitance et leur train de vie.

Pour protéger les esclaves des roues-cages de la fortune sans lesquels ils seraient obligés de travailler — ce qu’ils ne savent pas faire, depuis le temps –… ils ont arrêté les roues-cages de la fortune. Mais, comme ils ont peur des esclaves, ils les laissent enfermés et ont décidé de se battre seuls contre le prédateur, ce qu’ils ne savent pas faire non plus.

D’où l’incroyable situation suivante :

D’abord, plus de petit morceau de papier du fait de l’arrêt des roues-cages de la fortune. Ce qui amène l’élite parisienne à fabriquer de faux morceaux de papier, sans savoir s’ils vont permettre d’acheter tout ce que l’on veut comme ceux qui sont extraits durement par les esclaves.

Ensuite, les esclaves au repos réfléchissent et parlent entre eux, ce qui terrorise ceux qui se la coulent douce, qui demandent à leur élite au moins de continuer à taper sur les esclaves — si possible plus fort — pendant qu’ils sont immobilisés, pour qu’iIs ne gambergent pas trop.

Il est possible que cette violence gratuite aboutisse à la disparition totale des esclaves et donc aussi à celle de ceux qui se la coulent douce, qui dépendent d’eux pour les petits morceaux de papier.

La situation est grave.

Des appels sont lancés en boucle par l’élite pour renouveler le stock d’esclaves, il semblerait qu’ils n’obtiennent pas un grand succès.

Bien pire, il paraîtrait que, secrètement, quelques esclaves lucides préparent une révolution, avec pour but d’éradiquer violemment les légions de Bercy de sinistre réputation, et de juger les délateurs et profiteurs qui se la coulent douce.

Conclusion

Il ne fait pas bon de naître et vivre à Crazy Land. C’est une grande malchance d’arriver sur la planète à cet endroit précis, qui pourrait être paradisiaque sans cette multitude qui se la coule douce et vous transforme en esclave.



Bine à vous. H. Dumas
Poster un commentaire

4 commentaires

  • Lien vers le commentaire Bruno Koegler mercredi, 06 mai 2020 01:48 Posté par Bruno K

    Salutations depusi Taiwan "covid free" sans aucun confinement, et en plus ca ca enerve l'OMS !!!

  • Lien vers le commentaire Bruno Koegler mercredi, 06 mai 2020 01:47 Posté par Bruno K

    Les esclaves dans la roue, ebn comme dirait le grand Charles, ils peuvent s'echapper y compris et surtout s'echapper de crazy land :)

  • Lien vers le commentaire hftrade samedi, 25 avril 2020 09:15 Posté par hftrade

    La republique francaise est un etat voyou et dystopien !

    https://www.contrepoints.org/2020/04/24/369880-etat-francais-il-etait-risque-il-devient-dangereux


  • Lien vers le commentaire Masadj vendredi, 24 avril 2020 16:49 Posté par Max

    Prémonitions :
    Arès est un film de science-fiction dystopique français coécrit et réalisé par Jean-Patrick Benes, sorti en 2016.

    À Paris, en 2035. La France connaît alors un chômage massif, un climat de violence et de révolte et l’État a été racheté par des sociétés privées. Des combats télévisés très violents accaparent une partie de la population et le dopage y est légal.

    Un avenir radieux !