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Je suis naturellement grand, beau, j’ai le teint buriné par le soleil et le sourire enjôleur et des mocassins à gland, un très gros zizi et une absence totale de lucidité sur mes qualités et mes défauts !
J'ai un blog sur lequel j'aime enquiquiner le monde : Petites chroniques désabusées d'un pays en lente décomposition...
France sous Hollande: la fuite du capital et du travail continue
Audience de l'article : 2968 lecturesL’actuel locataire de l’Élysée avait annoncé la couleur il y a quelques années, dans cette décontraction qui caractérise les andouilles inconséquentes lorsqu’elles sortent une énorme bêtise : il n’aime pas les riches. Et lors de sa campagne présidentielle, il avait nettement insisté sur la nécessité de faire cracher ces (salauds de) riches aux milliers de bassinets de l’État (qui sont, maintenant, la principale production d’une administration en manque de plus en plus cruel de fonds). Dès son accession au pouvoir et la mise en place d’un gouvernement de ninja de l’économie comme Montebourg ou Moscovici, les dés étaient jetés : la France allait vivre une révolution fiscale, en commençant avec une tempête de taxes aussi ridicules que nombreuses (sodas, bière, Nutella et j’en passe, notamment une taxe archéologique et un projet trop fûté de taxe sur les jeux de hasard).
En termes fiscaux, la loi de finance pour 2013 aura réussi à consterner bien au-delà des frontière du Royaume du Bisounoursland, et les comparaisons avec les autres pays du système fiscal français donne une assez bonne idée de la folie monstrueuse qui s’est emparée de Bercy.
Comme de juste, la réaction de la population ne s’est pas faite attendre.
D’un côté, on aura goûté aux applaudissements irréfléchis de l’éternel marigot de gauchistes bien-pensants, d’aigris et de jaloux qui forment la frange la plus bruyante de la société française, tous très heureux de voir qu’enfin, les politiciens appuyaient sur le champignon de la pression fiscale, faisant de la France l’antichambre de l’enfer fiscal dont ils rêvent pour les autres (il va de soi que cet enfer, lorsqu’il commencera à rôtir ces bruyants imbéciles, sera enfin dénoncé, mais nous n’y sommes pas encore, et il sera alors trop tard).
De l’autre côté, à l’exception notable de quelques pigeons par-ci, par-là, la population s’est tenue tranquille. Il y a bien quelques sporadiques mouvements de protestation des amateurs de bière, ou de Nutella, mais alors que le projet de mariage homosexuel n’a eu aucun mal à fédérer contre lui plusieurs centaines de milliers de Français dans la rue, la véritable mise en coupe réglée du pays par un ogre fiscal devenu incontrôlable n’a déclenché que quelques réactions épidermiques.
Enfin, les marchés ont finalement salué la performance de la France en la dégradant une première fois en Janvier (merci S&P), puis en Novembre (merci Moody’s). Moscovici a évidemment beau jeu de mettre, comme il est de coutume, ce magnifique résultat au débit de Sarkozy, mais l’assortiment de la note de Moody’s avec une perspective négative permet d’écarter ce mauvais raisonnement en montrant de façon limpide que les décisions empilées jusqu’à présent par la brochette d’incompétents actuels ne valent pas mieux que celles de la précédente équipe de bras cassés en charge du Titanic franchouillard.
Pendant ce temps, tout doucement, sans faire trop de vagues, les riches, qu’on conspue et qu’on pourchasse, s’en vont. Et rapidement, les cerveaux, qui attendent d’être payés pour leurs capacités intellectuelles, les suivent. Ils sont bientôt suivis des populations pas encore riches qui ont vite compris qu’en restant, la tonte était assurée et la probabilité de devenir riche, justement, s’en trouvait fortement amoindrie. Au fur et à mesure que les riches s’en vont, que les cerveaux partent, que fuient ceux qui veulent travailler et n’ont pas peur de prendre le risque d’aller voir à l’étranger s’ils sont mieux reçus, les groupes virulents d’aigris et de jaloux se retrouve dans la délicate position de devoir compter sur eux-mêmes. Et seulement sur eux-mêmes.
Pour le moment, il n’est pas encore question de moiteur des mains et de petites sueurs froides dans le dos, non. On sent juste pointer un petit agacement de ceux qui voudraient bien ponctionner ceux qui partent et ne reviendront pas. On camoufle les faits évidents par des diminutifs (comme marginal, à l’instar de cette pignouferie de presse parue dans Libération presque touchante dans son déni enfantin de réalité). On fait appel au patriotisme, dans des lettres ébouriffantes d’inventivité de la part de Consulats en mal de pépètes. On fomente, en toute discrétion, des exit-taxes bien douloureuses et des questionnaires plus ou moins intrusifs dans le but de dénicher ces salauds de déserteurs. L’idée est toujours la même : tous savent que ceux qui partent, ce ne sont pas les boulets que la République a fait croître et chéri pendant tant d’années qui eux, restent (zut et zut).
Et lorsqu’on regarde quelques statistiques, on comprend que si ce n’est pas encore la panique du côté des ponctionnaires, ça commence à y ressembler du côté des ponctionnés. Et à ce sujet, je vous encourage à prendre connaissance de l’intéressant article de Ghislain Moncomble qui s’est livré à un petit calcul tout simple, en prenant des hypothèses très raisonnables. Le résultat, en termes financiers, est particulièrement préoccupant puisqu’il aboutit à la conclusion que l’expatriation, en temps normal, revient à placer hors des griffes fiscales des dizaines de millions d’euros qui iront irriguer d’autres économies plus clémentes. Mais l’évolution récente montre bien une accélération de la fuite.
Ce constat est étayé par différents éléments concrets bien palpables. Ainsi, les Français qui décident de partir au Canada s’y bousculent. Le Programme Vacances Travail offre tous les ans des visas aux Français, dont le nombre est soumis à quota. Chaque année, le nombre de jour pour atteindre ce quota diminue. En 2012, les quotas pour l’année 2013 ont ainsi été éclusés en … 2 jours.
Évidemment, on pourra mettre ça sur le compte d’un attrait de la Belle Province et tout le tralala. Mais le prix de l’immobilier (bien plus abordable qu’en France), les perspectives d’emplois (un chouilla meilleures, dirons-nous), la stabilité économique et fiscale du pays, la proximité américaine, etc… tous ces éléments doivent jouer un tantinet en faveur de l’expatriation lorsqu’on comprend que l’avenir en France, pour la plupart des jeunes, se résume dans bien des cas à une relation suivie avec l’ami Paul Employ, et pas seulement sur facebook.
Et si l’on regarde la tendance générale dans différents pays, on constate que les départs se font de plus en plus nombreux. On parle souvent de Londres comme de la 6ème ville de France par le nombre de Français qui y sont installés. Force est de constater que le rayonnement français s’étend bien au-delà de Londres :
Comme par hasard, les pays où les Français s’installent sont, fort souvent, bien plus propices au travail et à l’enrichissement que leur propre pays, la Suisse tenant d’ailleurs le haut du pavé – Coïncidence ? Je ne pense pas, et ce n’est pas Pierre Chappaz qui me contredira.
À lire ces statistiques et si l’on veut bien tirer les conclusions où mènent ces exfiltrations françaises, on comprend que l’avenir de la France, pour sa population, se trouve … hors de France. Les calculs sont assez simples et laissent peu de place au doute : sur l’ensemble du quinquennat de Hollande, la fuite des Français provoquée par les mesures idiotes des socialistes coûtera au pays, au rythme actuel, des centaines de millions d’euros, et des dizaines de milliers d’emplois qui ne seront pas créés ou seront détruits Le capital et le travail (qui y est attaché) s’en vont d’un pays qui a tout fait pour. Et finalement, lorsqu’on lit, dans la bouche de nos ministres, que tout ne va pas si mal, et, pour certains, que « tout va bien », c’est sous-entendu « oui, tout va bien, bien droit, dans le mur ».
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2 commentaires
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mercredi, 28 novembre 2012 02:01
Posté par
zoulou2
Ceux qui quittent la france, sont ceux qui ont pas peur de travailler, pas peur de se salir les mains et de faire des heures.
Ceux qui restent sont sous perfusion de diversses allocations et d'aides de l'etat, jusqu'au moment ou l'etat ne pourras plus verser d'aides, car les vrais travailleurs, ceux qui cree de la richesse (pas les fonctionnaires) sont partis a l'etranger.
15 ans d'expatriation et je ne reviendrais jamais en republique bananiere ou fromagere !!!