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La recherche de rendement pour nos patrimoines financiers est de plus en plus compliquée à concrétiser.

Les banques centrales ont lancé une énorme guerre au cash et à la rente. En clair, plus rien ne rapporte.

Il faut désormais prendre des risques et souvent travailler pour réaliser du rendement avec ses capitaux.

Objectifeco passe en revue toutes les possibilités offertes de placements et les idées d'investissement par rapport à cette problématique

Investir en achetant une maison en Turquie - mode d'emploi pour se lancer

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Les raisons pour investir en Turquie

La Turquie, située à la porte de l’Europe, est un pays en plein essor économique et politique. Depuis plusieurs années elle voit augmenter de façon soutenue ses investissements immobiliers étrangers, notamment sur Istanbul et dans ses régions côtières.
Elle bénéficie d’atouts certains : un climat et une situation géographique exceptionnels, un riche patrimoine culturel, une gastronomie unique et variée, enfin et surtout une population dynamique à l’hospitalité légendaire.

- La Turquie est devenue récemment la troisième destination favorite en matière de placements immobiliers parmi les marchés émergents.

- Le marché immobilier turc a été classé le deuxième le plus attrayant d’Europe en termes d’opportunités d’investissements.

- La Turquie offre des prix immobiliers encore très bas par rapport à ses voisins européens, une qualité de construction croissante et le coût de vie y est meilleur marché d’où une rentabilité très attrayante.

- La Turquie devrait à terme devenir un membre de l’Union européenne et a entrepris en conséquence des réformes de grande ampleur et un investissement massif dans l’infrastructure du transport et de la communication.

Le processus d’achat immobilier en Turquie est simple et des mesures récentes facilitent encore l’acquisition de biens par les ressortissants étrangers. La Turquie accorde également des permis de séjours aux étrangers qui y acquièrent un bien immobilier.

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Contexte général du marché et tendances

La politique monétaire des banques centrales s'est traduite par de fortes hausses de prix sur le marché immobilier turc entre 2010 et 2014.

L'immobilier s'est valorisé en moyenne de 54 % annuellement, d'où la crainte de plus en plus forte d'assister à l'éclatement d'une bulle immobilière. Heureusement, le calme est revenu sur le marché immobilier l'an dernier. De nombreux analystes se disent confiants dans l'économie turque.

Selon une récente enquête d'Ernst & Young menée auprès de 6.000 grandes entreprises européennes, la Turquie est considérée comme le pays le plus positif et le plus optimiste d'Europe.

Le nombre d'habitations vendues à des étrangers a augmenté de 17,3 % au premier trimestre 2015. Par rapport à 2014, les prix se sont tassés de 3 à 5 %. Cette évolution concerne essentiellement les constructions de plus de 10 ans. Quant aux nouvelles constructions, leur prix est resté quasi inchangé depuis l'an dernier.

Il est difficile de donner une vue d'ensemble des prix pratiqués sur le marché immobilier turc. Il y a d'énormes différences entre Istanbul, les côtes touristiques et la partie orientale du pays. Par ailleurs, les Turcs n'ont pas l'habitude de mentionner le prix de vente réellement convenu sur le tapu (le titre de propriété). Dans les régions touristiques, on a constaté des augmentations de prix de l'ordre de 15 à 30 % au cours des cinq dernières années. Cette évolution concerne essentiellement les nouvelles constructions.

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Quels sont les coûts ?

En Turquie comme partout, le prix dépend essentiellement de la situation. Dans les régions densément construites comme Alanya, il est possible de dénicher un appartement luxueux au degré de finition élevé à partir de 65.000 euros. Ailleurs, vous paierez peut-être le double. "Il faut également tenir compte des frais d'achat.

Ils sont cependant nettement moins élevés que dans la plupart des pays européens. La taxe de transmission ne dépasse pas 4 % du prix d'achat officiel.
A la taxe de transmission s'ajoutent environ 1.800 euros de frais généraux : procurations, recherches, traduction des documents légaux, préparation du dossier par le bureau des tapu, raccordements au réseau eau et électricité, conclusion d'une assurance DASK.

Cette assurance obligatoire couvre les éventuels dommages causés à votre résidence en cas de tremblement de terre. Le montant de la prime à payer dépend de la superficie et de l'âge du bâtiment. Comptez environ 40 euros par an.

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Pas de notaire

L'achat d'un bien immobilier peut se faire sans notaire en Turquie. Toutes les formalités se règlent directement avec le bureau du tapu et d'enregistrement. Sachez également qu'en Turquie, il est d'usage de faire financer la commission du courtier par le vendeur et l'acheteur. Chaque partie paie environ 3 % mais ce pourcentage peut varier.

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Frais récurrents

Une fois devenu propriétaire, il vous faudra acquitter des frais récurrents et des taxes. Pour un luxueux appartement deux chambres à coucher, prévoyez 100 à 120 euros par mois pour l'entretien et la surveillance permanente. Une assurance all in (DASK compris) coûte 250 euros par an et un syndic facture 100 à 150 euros pour la gestion de votre propriété. Pour un investissement de 100.000 euros, vous ne payerez donc qu'une centaine d'euros par an. Le précompte immobilier doit être acquitté dans la localité où est situé le bien.

La Turquie ne pratique pas l'impôt sur la fortune. Quant à la taxe sur la plus-value, elle n'est due que si vous réalisez un bénéfice sur la revente de votre habitation dans les cinq ans. Cette taxe est en principe prélevée sur la différence indexée entre le prix de vente et le prix d'achat.

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Investir en Turquie, conseils pratiques

Ne payez jamais d'avance au vendeur car l'identité du véritable propriétaire n'est établie qu'ultérieurement. Versez plutôt l'argent sur un compte mandataire du courtier belge agréé qui vous guide dans toute la procédure.

En Turquie, chaque parcelle reçoit une affectation particulière : tourisme, agriculture, etc. Dans certains cas, vous ne pourrez jamais en acquérir la propriété. Dans d'autres cas, vous le pourrez peut-être, sans pour autant avoir la certitude d'obtenir un permis de résidence.

Une loi turque limite l'achat de biens immobiliers par des étrangers, généralement dans des zones limitrophes de sites militaires ou stratégiques, telles que la côte face à la Grèce. N'hésitez pas à vous faire conseiller par votre courtier.

Première étape : établir un accord d’achat notarié entre le vendeur et l’acheteur et le montant de l’avance pour la vente. Pourquoi ? Un étranger ne peut pas accéder a la propriété en une journée, il faut environ 30 jours ou plus (suivant le cadastre) pour recevoir l’accord de l’Armée comme quoi la propriété peut être obtenue par un étranger.

Deuxième étape : Contrôler également si un locataire occupe le bien immobilier et quels étaient les termes contractuels de son contrat de location. Normalement, Apres la vente, le locataire a 6 mois pour libérer la maison. Et si vous souhaitez louer également le dit bien, vous pouvez aussi réévaluer le loyer en devise ou en lire turque.

Troisième étape : Soit vous êtes présent et vous vous rendez au cadastre pour la procédure de vente, soit vous nous donnez une procuration pour suivre la procédure de vente. La langue turque est officielle et vous devez avoir un interprète assermenté pour comprendre et signer les papiers.

Dernière étape : Apres 1 mois ou plus, vous devenez propriétaire, et vous devez également vous présenter a la municipalité pour l’impôt foncier et les revenus fonciers si vous louez votre bien. A savoir que vous devez payer environ 45 jours de loyer d’impôts fonciers pour une location de 12 mois. Sauf si vous êtes propriétaires d’un seul bien que vous louez et que vous mêmes êtes locataire ailleurs.

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2 commentaires

  • Lien vers le commentaire sven mardi, 28 juillet 2015 14:11 Posté par sven

    Ok pour les détails pratiques, dont on voit que la propriété n'est pas toujours aussi certaine que chez nous.

    Mais au-delà l'aspect juridique, il y a l'aspect société turque et les questions géopolitiques et stratégiques:

    - au regard de leur implication dans  le soutien ou naissance de Daesh, il y a fort à douter de leur entrée dans l'Europe, vous retardez je pense.... :=))

    - Erdogan et son attitude rigide peut entraîner à terme un éclatement de la Turquie, compte tenu du problème kurde et des revirements souterrains incessants

    - enfin, même à Istanbul, il y a des quartiers centraux où les bâchées vous regardent salement.... pensez-vous que la laïcité  Atatürkesque restera ? un basculement peut être rapide, voyez toutes les sociétés islamiques "évoluées" du XXéme siècle.

    - par conséquent , une spoliation en bonne et due forme, doublée d' une tête tranchée sur plateau avec ou sans persil, non merci

  • Lien vers le commentaire zoulou2 mardi, 28 juillet 2015 07:58 Posté par zoulou2

    Non merci, il est hors de question que ma femme mette un sac poubelle sur la tete.