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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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L'incroyable prétention des technocrates

Audience de l'article : 1508 lectures
Nombre de commentaires : 1 réaction
D’abord un petit tour sur Wikipédia pour bien définir le mot et éviter de se faire traiter de populiste – mystérieuse insulte réservée aux snobs de la politique, qui peut viser toute personne ayant une opinion différente de la doxa –.

Donc, entre autres, Wikipédia dit ceci :

“La technocratie est une forme de gouvernement (d’entreprise, d’État) où la place des experts techniques et de leurs méthodes est centrale dans les prises de décision…Parmi les traits caractéristiques et récurrents de la notion de technocratie, on trouve la mise en avant de la compétence et des méthodes du technicien et du scientifique, identifiés aux notions de rigueur et de rationalité. Ces notions sont opposées aux caractéristiques supposées de l’homme et du système politique, ou de l’homme d’affaires, considérés comme vénaux, incompétents et soumis aux intérêts privés œuvrant dans un sens contraire aux intérêts de la société. Dans une technocratie, les compétences techniques et de leadership sont davantage sélectionnées par des processus bureaucratiques et méritocratiques basés sur le savoir et la performance, que par des procédures démocratiques.”

C’est clair. Il n’y a aucun doute Macron est un technocrate, il est incontestablement le chef de cette catégorie de personnes.

Le problème tient au fait qu’il est dans le même temps le président de notre pays qu’il entend gérer “technocratiquement”, exclusivement en résonnance avec des techniciens de son obédience, au mépris de la démocratie, de l’avis des autres dans son esprit tous populistes évidemment.

Soudain, voilà t’y pas qu’il passe aux aveux

S’encanaillant sur les réseaux sociaux, il déclare :

“Je suis tout à fait libre de boire, un verre, deux verres, trois verres quatre verres de vin. De rester chez moi de voir des amis, aucun problème. Par contre, depuis des années on a accepté qu’après avoir bu, je ne suis plus libre de prendre le volant parce que à ce moment-là, ma liberté de prendre le volant peut vous mettre en danger.”

Voilà, c’est dit, sans l’Etat, sa technocratie et lui en temps qu’héritier du concept et leurs lois, les Français continueraient à picoler, notamment au volant, c’est ce que sous-entend “je ne suis plus libre”…

On va un peu lui expliquer ce qu’il ne sait pas, sans doute :

          – Les alcooliques picolent toujours, rien ne peut les en empêcher et surtout pas l’Etat, voir la prohibition aux Etats-Unis.

          – Petit à petit, une prise de conscience personnelle amène à comprendre les dangers de l’alcool et certains, plus particulièrement ceux que la vie ne bouscule pas trop, arrivent à se passer très bien de l’alcool, y compris donc au volant. C’est un problème personnel, pas de police, ni de technocrate.

          – Beaucoup, surtout ceux qui sont mal dans leur peau, continuent à picoler et à conduire, et oui…

Il aurait pu aussi nous parler de la limitation de vitesse et s’attribuer la gloire de la diminution de la vitesse et du nombre de morts sur les routes, en oubliant :

          – Comment se comportait sur la route une Renault “dauphine”, qui ne pardonnait rien.

          – Comment était le réseau routier en 1960.

          – Quel était le rapport à la voiture à cette époque-là.

Comprenez-moi, mon but n’est pas de dénier à la technocratie son existence, ses capacités, son travail et ses engagements, mais bien de la ramener sur terre.

Car, elle a pris, dans des conditions malhonnêtes, avec l’aide de sa milice Bercy, le pouvoir absolu en France. Et aujourd’hui elle veut nous faire croire qu’elle le mérite parce que tous les progrès de notre société lui seraient dus.

Où la technocratie a-t-elle vu jouer ce film ?

Oui, sur de nombreux points la France a progressé pendant de nombreuses années, les technocrates ont fait leur part du travail pour cela, mais pas plus, notamment au niveau décisionnel.

Tous les Français ont participé à cette évolution, sans eux les technocrates ne seraient probablement arrivés à rien, il leur manque quand même, le plus souvent :

          – L’imagination

          – Le gout du risque

          – L’engagement total, qui fait s’oublier soi-même au profit du but.

          – L’amour des autres et plus particulièrement de ceux qui ne sont pas dans le moule, voire à la dérive, morale ou matérielle.

          – La ferveur du rêve qui fait agir, qu’aucun chiffre ne peut provoquer, bien au contraire.

Alors ces technocrates qui se la pètent – y compris leur chef vénéré Macron qui n’est pas différent d’eux — leur culot de prétendre après coup que toute réussite doit leur être comptabilisée : c’est insupportable.

COVID, notre maître actuel, fait la démonstration des lacunes de ces technocrates. Dans le but de les dissimuler, Macron tend un voile sur la réalité pour nous faire croire que, quand COVID nous quittera pour d’autres espaces, ce sera grâce à lui, que nous devrons le remercier, nous prosterner, et payer un gros bakchich au tenancier de ses troncs : “Bercy”.

Conclusion

Oui, la France a progressé. C’est le résultat de l’effort de tous. Les technocrates s’en attribuent le mérite et captent illégitimement le pouvoir en évoquant leur succès autoproclamé. Hélas pour eux la période tend sans doute vers le déclin. Je n’irai pas inversement jusqu’à dire qu’ils sont les seuls fautifs, quoique…

Mais une chose est sûre, je leur dénie le droit de dire face à ce déclin qu’ils n’y sont pour rien, le droit de nous faire porter le chapeau et la facture, le droit de nous priver de liberté alors que c’est elle, notre liberté, qui permettra au pays de rebondir.

Attention Macron : “ne dépasse pas les bornes des limites…,” ne fait pas comme le propriétaire de Maurice.

Bien à vous. H. Dumas
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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire Thierry Seguin dimanche, 08 août 2021 16:30 Posté par Thierry Seguin

    Bonjour Henri,

    Dans une société collectiviste, la liberté n'est-elle pas un vice plutôt qu'une vertu? N'est-elle pas synonime d'individualisme, menant à l'égoïsme?
    Ceux qui ne souhaitent pas se faire vacciner et qui clament "liberté" dans les manifestations ne sont-ils pas considérés comme de purs égoïstes manquant cruellement de civisme en osant faire augmenter le risque que courent ceux qui se sont fait vacciner (et ont survécu sans effet secondaire)?

    Ce qui, d'ailleurs, me fait bien marrer, puisque dès lors que quelqu'un s'est fait vacciner et s'en est sorti sans problème, la seule chose qui lui importe alors est que tout le monde fasse comme lui. Le risque que prennent les autres, la balance bénéfice / risque d'un jeune en bonne santé, il s'en cogne complètement, pourvu que tous fassent comme lui et lui évitent ainsi, pense t-il, de courir le risque faire un cas grave, aussi minime soit ce risque? Mais ça, voyez-vous, dans ce sens là, c'est du civisme!

    Conclusion : la liberté individuelle n'est plus à la mode dans notre pays depuis un moment. Ce serait plutôt une sacrée empêcheuse de tourner en rond. Du collectif, Henri, du collectif que diable!