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Vincent Benard

Vincent Benard

Vincent Bénard est analyste à l'Institut Turgot (Paris) et, depuis mars 2008, directeur de l'Institut Hayek (Bruxelles). C'est un spécialiste du logement et  de la crise financière de 2007-2008 (subprimes). Grand défenseur du libéralisme économique, Vincent décortique tous les errements des Etats providence !

La "Guerre Monétaire", symptôme de la bêtise gouvernementale planétaire

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Un lecteur me demande si en plein Foreclosuregate, toutes les gesticulations autour des cours des monnaies et de la "guerre des devises" dont nous parle la presse ne sont pas exagérées. Ne nous concentrerions nous pas sur l'écume qui nous empêcherait de voir la vague ?

Je laisse de côté la réflexion sur l'importance relative des différents sujets, et me concentre sur cette "guerre des devises" dont on nous parle. Il est normal que les tribulations des monnaies attirent quelque peu l'attention des commentateurs, même si le niveau de réflexion qu'ils manifestent en la matière ne les élève guère au dessus de celui du politicien moyen, voire pire, médian.

Non pas que je goûte au traditionnel charabia de la presse et des prétendus experts, selon lesquels, je caricature, "un Euro, correctement pricé (quel affreux néologisme, mais passons) à 1.25$, devient trop cher à 1.50$". J'ai déjà eu l'occasion de dire tout le mal que je pensais des raisonnements les plus fréquemment entendus autour des cours "idéaux" des devises.

Il n'empêche que les fluctuations de la monnaie ont une influence certaine sur mon pouvoir d'achat. En outre, quand les variations de cours sont prises pour prétexte pour brandir des étendards protectionnistes, toutes les lumières virent au rouge. Les politiciens sont prêts à prendre n'importe quelle décision stupide en mode panique en utilisant des prétextes monétaires.

Il est donc normal que les agents économiques -en clair:vous, votre patron, et moi...- se demandent si la nouvelle glissade du dollar est importante ou pas, et si le renforcement relatif de l'Euro par rapport au dollar est si catastrophique qu'on le dit sur toutes les radios et télévisions.

Se battre pour avoir la plus petite ?

De Tim Geithner à Jean Claude Juncker en passant par Christine Lagarde, liste non exhaustive,  la cause est entendue: "les autres", les méchants, manipulent leurs monnaies pour les faire baisser. C'est que vous comprenez, nous serions aux portes d'une "guerre monétaire" ! Et on entend que "le dollar est trop faible", que "le Yuan est manipulé", ou, ne riez pas, que "le cours de l'Euro/Dollar ne correspond pas aux fondamentaux des deux économies", comme si ces cuistres pouvaient synthétiser toutes les données économiques d'une zone monétaire, les comparer à une autre zone et déterminer le "cours idéal". Pathétique. #FatalConceit.

Soyons clairs: si on écoutait les gouvernants du monde entier, tout le monde voudrait avoir une monnaie faible, pour "favoriser les exportations". C'est un absolu non sens. Si certains ont une monnaie "faible" (note aux trolls: j'ai mis des guillemets), d'autres doivent avoir une monnaie "forte" (idem). Croire que les USA, la grande Bretagne, la Suisse, l'Europe, le Japon, la Chine et le Kafiristan septentrionnal pourraient simultanément déprécier leur monnaie est un non sens. Une seule exception: toutes ces monnaies se déprécient plus ou moins par rapport à l'or, mais depuis que celui ci est démonétisé et -parfois lourdement- taxé, cette considération est de peu d'intérêt par rapport à la problématique des échanges extérieurs.

Le paradoxe du politicien : être plus riches en étant plus pauvres ?

En tant qu'individu, préférez vous que la monnaie dans votre portefeuille ait un pouvoir d'achat fort, ou faible ? Je suppose que vous préférez que chaque billet vous permette d'acheter un maximum de biens, ou que, pour un même salaire, vous puissiez acheter plus, ou épargner plus. Bref, si la monnaie que vous avez dans votre poche est "forte", vous vous sentez plus riche.

Pourtant, nos politiciens, avec une touchante unanimité, nous disent qu'il vaudrait mieux que nous soyons plus pauvres, puisqu'ils disent qu'il vaudrait mieux que l'Euro soit "faible", que ce billet de 50 euros au fond de notre poche ait un pouvoir d'achat plus faible. Remarquez qu'il n'est pas surprenant que les politiciens veuillent nous appauvrir, mais tout de même, au delà des explications mettant en jeu leurs insuffisances cognitives, comment diantre ces gens qui nous dirigent prétendent-ils expliquer que nous serions plus riches en étant plus pauvres ?

Parce que, vous le savez, une monnaie faible permet à une entreprise exportatrice d'afficher des prix plus faibles dans son pays cible, et donc de vendre plus facilement sa production à l'étranger.

Ce que presque aucun politicien n'arrive à comprendre, c'est que ce faisant, en travaillant pour vendre notre production moins cher à d'autres, nous nous appauvrissons. Nous bradons le fruit de notre travail, et nous recueillons pour ce labeur moins de droits de tirage sur la production étrangère.

Mon intérêt de "français moyen": un Euro fort

En tant qu'individus, nous avons intérêt à ce que notre monnaie soit forte. Evidemment, ce point de vue peut ne pas être partagé par certaines personnes. Ainsi, en tant que PDG d'une entreprise fortement exportatrice pouvant se rémunérer en fonction des résultats affichés dans une monnaie faible, M. Carlos Ghosn (Rien de personnel. C'est un exemple) a intérêt à ce que notre monnaie soit faible. Mais comme, personnellement, je me fiche du bien être de M. Ghosn, tout comme je suppose qu'il se fiche du mien, je préfère que l'Euro soit fort. M. Sarkozy, Mme Lagarde, plus facilement influençables par M. Ghosn que par moi même, cent fois hélas, affirment qu'il est préférable que l'Euro soit "faible". C'est leur point de vue, mais lorsqu'ils disent que c'est "l'intérêt de l'Europe" d'avoir une devise faible, ils représentent juste certains intérêts, mais pas les miens.

Vous avez compris: la préférence pour une monnaie forte ou faible n'est pas identique selon la situation de chacun, mais, si l'on considère l'immense majorité de la population, qui travaille et vit en France, leur intérêt est que leur monnaie soit forte.

Vulgate politique : "mais cela pénaliserait les exportateurs !"

Vous me rétorquerez que mon raisonnement est à courte vue, et que "si Renault ne peut plus vendre de voitures à l'étranger, des emplois seront supprimés en France, et nous serons plus pauvres".

Allons bon. Faisons abstraction du lieu de production réel de la plupart des Renault vendues en France et dans le monde, et observons l'histoire de quelques grandes puissances exportatrices. L'observateur avisé des marchés automobiles constatera que malgré une longue tradition de Deutschmark souvent apprécié par rapport au Franc, et le handicap d'un pays totalement détruit par la guerre et le nazisme en 1945, il n'aura pas fallu quinze ans à l'industrie automobile allemande pour récupérer sa supprématie sur sa consoeur française, leadership jamais démenti depuis. D'une façon générale, l'Allemagne, avec sa monnaie en constante appréciation par rapport au franc, a vu le niveau de vie, le niveau d'emploi et la qualité de son tissu entrepreneurial s'améliorer constamment en comparaison de celui de la France.

La Suisse, dont le franc a toujours été considéré comme fort, au point qu'il apparaisse toujours comme une valeur refuge à chaque période de crise, a toujours eu une industrie exportatrice florissante. L'Italie, dont la Lire a été constamment assez faible au point d'être un constant sujet de plaisanterie, a été également un pays exportateur. Le Japon a vu sa monnaie s'apprécier d'un facteur de presque deux pendant les années 80 par rapport au dollar, avant de reperdre une partie de sa superbe: la part de marché du Japon dans le commerce mondial n'a que peu évolué. Les états unis sont fortement importateurs que leur monnaie soit forte ou faible. Alors, vaut il mieux une monnaie forte, ou une monnaie faible ?

Pour répondre à cette question, allons au delà des constats empiriques, et voyons ce qui se passerait si le dollar, continuant sa chute, renchérissait nos exportations échangeables dans cette devise.

Le coût de nos importations baisserait, ce qui, ceteris paribus, nous laisserait, à périmètre d'achats "extérieurs" constant, plus d'argent pour d'autres achats. A qui irait cet argent supplémentaire ? A ceux qui nous offriraient les meilleures opportunités de consommation ou d'épargne, indépendamment de la devise considérée.

Or, une monnaie forte serait un atout pour des entreprises cherchant à me proposer des offres capables de me séduire.

Tout d'abord, en cas de hausse de l'Euro, la part des achats importés entrant dans la fabrication des produits made in Europe sera moins coûteuse. Les entreprises européennes pourront donc baisser leurs prix sur leur marché intérieur, tout en rencontrant une demande plus forte, en supposant que les états ne confisquent pas le surplus par des taxes, mais c'est une autre question.

A moins qu'ils ne choisissent d'investir l'économie faite sur les achats extérieurs en recherche et développement, leur permettant d'apporter aux marchés des produits plus innovants et vendables plus chers. La force des fabricants d'automobiles allemands ou de leurs équipementiers industriels ne s'explique pas autrement: les consommateurs et investisseurs des pays à monnaie plus faible sont prêts à payer le premium demandé par un Mercedes ou un Siemens pour la qualité sans cesse renouvelée de leur offre.

Mais si l'Euro s'appréciait encore, n'y aurait-il pas un moment où même les exportateurs allemands se retrouveraient en difficulté sur leurs marchés extérieurs ?

L'excès en tout est un vice, et si l'Euro se trouvait totalement déconnecté - à la hausse - du premium qu'une entreprise allemande peut exiger d'un client chinois ou brésilien, à l'évidence, l'exportateur allemand rencontrerait quelques difficultés. Mais, dans un monde normal, dans ce cas, la monnaie allemande baisserait, et tout rentrerait dans l'ordre.

Ajoutons que l'entreprise allemande intelligente profiterait de la période de forte hausse de sa monnaie pour faire ses investissements préparateurs de son avenir à l'étranger: usines, labos de R&D, réseau commercial, campagnes de publicité établissant la notoriété de la marque, etc... Ainsi, lorsqu'une baisse de sa monnaie se produirait, l'entreprise en question serait en position de force pour accroître ses parts de marché.

Bref, l'Euro faible, comme avant la lire faible, ne favorise que les entreprises qui vendent à faible marge des produits faiblement innovants pour lesquels aucun premium conséquent ne peut être exigé. Mais l'entreprise qui prospère sur le créneau de la forte valeur ajoutée et du renouvellement compétitif constant s'adaptera sans gros souci à une monnaie raisonnablement forte, et y aura intérêt sur le long terme, même si à court terme, les chefs d'entreprise les moins brillants aiment les phases de monnaie faibles qui rendent plus facile le commerce de "la même chose". Car innover constamment n'est pas si facile, et les entreprises, comme les hommes qui les composent, on des périodes "avec" et des périodes "sans", où leur avantage compétitif s'amenuise.

Bien entendu, ces comparaisons s'entendent "toutes choses égales par ailleurs". Les entreprises voient leur compétitivité influencées par bien d'autres choses que les fluctuations monétaires: qualité des réglementations, de l'état de droit, et fiscalité des lieux de production jouent un rôle majeur, tout comme la compétence générale de la population active, qui dépend elle même en grande partie de la qualité de son éducation, scolaire comme parentale... Pour en rester aux pures considérations économiques, un état qui met peu de bâtons réglementaires et fiscaux dans les roues de la formation de capital fixe par ses entreprises verra ses dernières s'adapter d'autant plus facilement aux changements de la donne monétaire. La supériorité industrielle allemande sur la nôtre ne s'explique pas autrement.

Vous êtes plutôt slip ou nanotechnologies ?

De tout ce qui précède, il apparait que si rien d'autre que les différences de productivité et d'attractivité des production ne vient influer sur le cours des monnaies, alors les pays à monnaie dites "fortes" seront ceux dont la croissance sera basée sur des entreprises innovantes à forte productivité, et ceux dont la monnaie est plus faible se spécialiseront dans des productions à plus faible valeur ajoutée, en général celles qui faisaient le bonheur des pays forts une génération auparavant.

Alors, vous préférez être un leader dans la fabrication de sous-vêtements en tergal, ou dans les produits innovants de demain dans le domaine de l'énergie, des transports, de la santé, de l'électronique..? Vous préférez être leader ou suiveur ?

Le choix n'est pas anodin. Les emplois dans les secteurs fortement innovants sont en général bien plus productifs, et donc bien mieux payés, que ceux fournis par les secteurs suiveurs.

Là encore, vous me rétorquerez qu'à partir d'une certaine taille, les pays ne peuvent pas employer toute leur population dans les nanotechnologies -Surtout si ils ont laissé s'écrouler leur appareil éducatif, ajouterai-je... Mais l'ingénieur en R&D, le spécialiste du financement complexe de contrats à l'export, tous ces gens vont au restaurant, se font coiffer, achètent des vêtements, déménagent, se nourrissent, achètent des maisons, etc... Bref, leur richesse tend à percoler dans toutes les couches de la population (l'économiste Jacques Rueff a beaucoup écrit sur ces phénomènes de diffusion de la richesse) y compris celles dont les qualifications sont moins exceptionnelles.

Et voilà pourquoi, par exemple, même les professions peu qualifiées, en Suisse, bénéficient d'un pouvoir d'achat très supérieur aux mêmes professions chez nous, et les flux de travailleurs transfrontaliers en sont la preuve la plus éclatante. Nos voisins helvètes bénéficient d'un niveau de vie très supérieur au notre, visible à l'oeil nu pour toute personne passant quelques heures dans la verte confédération. Le salaire médian suisse est il est vrai de 3800 euros, ce qui, même ajusté des différences de coût de la vie et de périmètre des charges (l'assurance santé n'est pas retenue à la source), est largement supérieur à ce que touchent les employés en France. Et le chômage, malgré la crise, y reste inférieur à 4%. Avec une monnaie traditionnellement forte.

"Mais alors, pourquoi tout ce buzz autour des fluctuations monétaires" ?

Bon, il convient d'apporter un bémol à cette belle théorie, car nous ne vivons pas dans le monde merveilleux, très "bisounours", des théories économiques lisses et parfaites : si les fluctuations des cours de la monnaie sont trop rapides et trop amples, les entreprises qui auront adapté leur offre à une réalité monétaire à un instant T auront les pires difficultés à s'adapter à de trop importantes fluctuations des cours. Si l'euro passe de 1.20 à 1.60$ en 6 mois, on peut comprendre qu'Airbus, dont les usines ne se déplacent pas d'un coup de baguette magique, en conçoive quelque dépit.

Mais pourquoi les monnaies joueraient elle au yoyo ? Si la seule source de variation de ces monnaies est réellement la capacité des entreprises de ces pays à exiger ou pas un premium fonction de l'attractivité de leur production, pourquoi de telles variations ? Existe-t-il des facteurs perturbant  cet "ordre monétaire idéal" ?

Et oui, il y a un facteur perturbateur. Si les monnaies ont une telle volatilité, relativement  déconnectée de la valeur des échanges marchands entre pays, c'est parce que les échanges de biens et services sont devenus une variable  secondaire dans la valorisation relative des monnaies.

La première source de fluctuation des monnaies est d'abord l'offre et la demande de produits financiers libellés dans la monnaie en question. Certes, si ces produits financiers dépendaient uniquement de la capacité des entreprises du pays à créer plus ou moins de valeur (actions et obligations corporate principalement), et si les taux d'intérêts rémunérant l'épargne dans ces pays ne dépendaient que de forces de marché, l'équation générale de la monnaie ne changerait pas. Les fluctuations seraient in fine le résultat de l'intégration plus ou moins rapide, dans  les cours des monnaies, des variations de l'attractivité des offres des entreprises les unes par rapport aux autres. Ces variations étant lentes, il est probable que les variations relatives des monnaies entre elles seraient également lentes et laisseraient largement le temps aux entreprises de s'y adapter.

Les états et leurs banques centrales, les grands perturbateurs

Mais, et vous me voyez venir avec mes gros sabots de polémiste que d'aucuns prétendent ultra-libéral, les produits financiers émis par les états eux mêmes, ou dont la valeur est fortement liée à des interventions étatiques, opèrent une très forte distorsion de la valeur des monnaies les unes par rapport aux autres, car ils finissent par représenter l'essentiel des besoins d'échanges monétaires.

Lorsque la dette publique atteint un quart à un tiers de la dette totale, et qu'un autre tiers de la dette, celle des entreprises financières, est subventionnée de façon éhontée par les banques centrales -faussement indépendantes des pouvoirs politiques- ce qui entraine à son tour un abaissement artificiel du coût du crédit refacturé aux agents économiques privés, vous comprenez que la masse de flux financiers liés à ces dettes et à leur financement puisse largement déséquilibrer les flux liés à l'échange de biens d'équipement, de biens de consommation et services à l'usage de l'économie que l'on dit "réelle". Ajoutons que la volatilité des changes ainsi artificiellement créée augmente l'attractivité du marché des changes pour les purs spéculateurs, qui sans cela devraient trouver des moyens plus productifs d'aller chercher leurs marges.

Bref, les manipulations constantes des banques centrales sur les taux d'intérêt, et désormais, sur les quantités monétaires en circulation (via les politiques de quantitative easing), modifient complètement la perception des agents économiques quant à la valeur d'échange des monnaies, et peuvent la déconnecter fortement des fondamentaux industriels et commerciaux des échanges transfrontaliers. Et ce n'est pas la promesse de plusieurs banques centrales d'accroître leur recours au "quantitative easing" qui va ralentir ces phénomènes hautement spéculatifs.

Autrement dit, lorsque le pourtant très respecté et au demeurant fort respectable Jean-Claude Juncker évoque une parité euro-dollar qui ne correspond pas aux fondamentaux économiques de ces pays, ou lorsque Tim Geithner, tel l'hôpital se moquant de la charité, accuse la Chine de manipuler sa monnaie, ces braves gens oublient qu'ils sont les premiers coupables du grand bazar monétaire ambiant.

Vous comprenez qui rend le monde instable ?

Et voilà pourquoi la question des fluctuations monétaires est devenue si importante. Parce que dans ce domaine comme dans d'autres, les distorsions opérées par les interventions des états sèment l'instabilité et le désordre, et rendent plus difficile la tâche des entrepreneurs en faisant planer sur leurs activités le spectre de fluctuations trop brutales ne leur laissant pas le temps de s'y adapter.

La bonne parité des monnaies entre elles, serait celle que des monnaies sans interférences étatiques atteindraient sur un marché des changes totalement libre dans un monde d'échanges réels de biens et services libres.

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Lire aussi:

Monnaie forte ou faible, quel est le bon cours de l'Euro ?

Chine-USA: questions monétaires, menace protectionniste, et idioties de Paul Krugman

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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire balthazar mercredi, 20 octobre 2010 12:15 Posté par balthazar

    Enfin un raisonnement sans syllogisme erroné sur la force des monnaies :)
    Cela fait plaisir de lire sous la forme d'une explication claire ce que j'ai moi-même du mal à expliquer.
    Merci. Vos articles sont un vrai régal.