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Crise

Crise

La crise...

Un mot sur toutes les lèvres

La peur est dans la France qui prend doucement conscience qu'elle décline et que son avenir est plus proche de celui de la Grèce que celui de l'Inde...

Crise économique, financière, écologique, démographique, sociale...

Ce mot crise veut aussi dire ADAPTATION, SURVIE ou DISPARITION.

Beaucoup attendent un krach, une redistribution des cartes, la fin du capitalisme (version du peuple) la fin des oligarchies et du socialisme (version des entrepreneurs...)

Chacun voit le monde en fonction de sa situation.

Le système mondial est instable car hyper contrôlé et manipulé.

Avant, nous avions des cycles clairs de croissance et récession. Désormais, nous avons une stagnation avec des crises, des chocs de volatilité. Beaucoup sont perdus.

Cette thématique est majeure dans notre monde moderne. Nous allons produire toutes les infos, analyses et réflexions qu'on peut le faire afin de vous aider à réfléchir.

Nous voudrions juste vous rappeler une chose, une vérité trop souvent oubliée en France : crise ou pas, on peut gagner et réussir individuellement. Peu importe ce que font les autres. La crise ne doit pas devenir une excuse pour justifier un immobilisme destructeur !

8 pays susceptibles de craquer en premier à cause de leurs finances

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Nombre de commentaires : 2 réactions
La dette privée au sein des économies émergentes a plus que doublé sur 2 ans. Les instabilités à travers le monde se renforcent et deviennent de plus en plus criantes. Les marchés actions sont à leur apogée et déjà on parle d’une tendance baissière durable, voire même pour certains spécialistes d’un nouveau krach.

Certains pays sont mieux parés que d’autres pour traverser la zone de turbulence que nous allons sans doute connaitre prochainement.

D’autres non, Objectif Eco passe à la loupe 8 pays susceptibles de craquer en premier à cause de leurs finances en cas de choc économique.

1. Brésil

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La monnaie (le real) a chuté de 9% le mois dernier. Les brésiliens sont de plus en plus hostiles au gouvernement qui est en place, et à la politique économique qu’il mène.
Selon certains sondages, 70% de la population favorise la destitution de la présidente Rousseff ; les dysfonctionnements politiques, les bavures, les scandales d’abus de biens sociaux de la part des élites n’arrangent pas les choses. Moody a dégradé le pays à Baa3,
L'économie devrait fléchir de 1,7% cette année et le déficit se creuser plus que la normale. Il dépassera aisément les prévisions qui on été faites.

2. Turquie

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Instabilité politique

L’absence d’accord de gouvernement, près de deux mois après des législatives marquées par la perte de la majorité absolue pour le parti islamo-conservateur au pouvoir AKP, inquiète les spécialistes économiques. Les violences surtout concentrées jusque-là dans l’est du pays s’est généralisé et constitue là un réel facteur aggravant.
Le tourisme, déjà touché par la désaffection d’une partie du pourtour méditerranéen par les voyagistes, ainsi que la balance commerciale devraient être les principales victimes.
La reprise des violences avec le PKK et la perspective d’une nouvelle élection, ne pourrait pas débloquer la situation politique rapidement, cela aura un coût sur les dépenses de l’Etat et un impact sur les taux d’intérêt qui devraient s’envoler.

Le miracle économique un miroir aux alouettes

L’AKP est en pourparlers avec les sociaux-démocrates du CHP mais les tractations n’avancent guère et, d’après la Constitution, les discussions ne peuvent se poursuivre au delà du 23 août. M. Erdogan pourrait ensuite dissoudre le Parlement et convoquer un nouveau scrutin à l’issue incertaine.
De quoi faire vaciller un peu plus un « miracle économique » turc qui a déjà du plomb dans l’aile.
Le pays a été présenté pendant près d’une décennie comme un des chefs de file des pays émergents, avec un taux de croissance flirtant parfois avec les 10 %. Il s’est vite rétabli après la crise mondiale de 2008/2009, mais la mécanique s’essouffle depuis trois ans.
Rares sont les indices économiques dont le pouvoir peut désormais se féliciter. La croissance s’est ralentie à 2,4 % l’an dernier et la livre turque s’est massivement dépréciée.
Quant à la Bourse d’Istanbul, elle a perdu près de 20 % depuis le début de l’année, un plongeon plus marqué que dans la plupart des autres pays émergents.

3. Russie

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Contexte général et géopolitique

La Russie se trouve dans une situation catastrophique, avec un produit intérieur brut en repli de 4,5 %, au deuxième trimestre. En pleine récession, aggravée par le boycott occidental en  raison de la situation ukrainienne, elle subit une dévaluation du rouble qui génère une flambée des prix des denrées alimentaires.
L'économie ne s’est toujours pas remise de la crise de 2008-2009, quant au prix du pétrole, il n’est pas prêt de rebondir de si tôt.

Le déclin économique dans les provinces russes est beaucoup plus grave

Les dettes dans 83 régions du pays ont augmenté de 100% à 150% depuis 2010. Le ministre de l'économie russe a récemment affirmé que 60 de ces 83 régions sont en situation de crise profonde, et que 20 seraient en défaut de paiement sur leur dette.

4. Belarus

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Le déficit budgétaire ne s’améliore pas en 2015. La Biélorussie, dont l'économie subit les effets de la crise en Russie, a enregistré une chute de 3,3% de son produit intérieur brut au premier semestre sur un an.
L’Etat disposera de recettes supplémentaires grâce à l’autorisation de conserver 40% des taxes sur les exportation de produits raffinés, précédemment intégralement reversées à Moscou. Mais les dépenses, notamment sociales, continuent à augmenter dans la perspective des élections présidentielles de novembre 2015. Les opérations budgétaires (prêts garantis par l’Etat évalués à plus de 5% du PIB) pèsent sur les finances publiques. Les projets de privatisation ne progressent pas, malgré la pression du Moscou qui souhaite accroître sa participation dans les entreprises biélorusses (Gazprom détient déjà 50% de Beltransgaz), retardant les perspectives de revenus liés à la vente d’actifs publics.
Le pays ne bénéficie plus de prêt FMI et le sixième tirage sur le crédit de 3 milliards d’USD consenti par la Communauté Economique d’Eurasie.

5. Grèce

grece

La situation de la dette empire

L’ancien gouvernement, celui du conservateur Antonis Samaras, et l’actuel celui d’Alexis Tsipras, ont stoppé le programme de réformes économiques, cela a considérablement pesé sur ces chiffres. Fin juillet, les créanciers d’Athènes estimaient que le ratio dette/PIB risquait de grimper à 150 % en 2020.
Le PIB pourrait reculer de 2 % à 4 % en 2015, comparé à une prévision de 0,5 % de croissance, effectuée début 2015.
Le PIB risque aussi de régresser de 0,5 % à 1,75 % en 2016. Malgré le pseudo accord trouvé, le ratio dette/PIB progresse encore : il pourrait évoluer à 165 % en 2020, à 150 % en 2022, et à 111 % en 2030 selon certains experts.

Tensions politiques majeures

Le retournement aussi brusque qu’innatendu du gouvernement d’Alexis Tsipras à mis a dos quasi l’ensemble de la population… Ces tensions sociales génèrent une instabilité latente nuisible aux investisseurs étrangers.

6. Chine

chine

La croissance chinoise ralentit et se dresse désormais à 6%.

Selon Jacques Attali, « la Chine n’est plus compétitive, au cœur d’une Asie dont nombre de pays s’éveillent à leur tour. L’Empire du Milieu n’a pas su, comme l’ont fait les Etats-Unis et le Japon en leur temps, créer des firmes de taille internationale, avec des marques mondiales. La catastrophe de Tianjin aggrave cette menace dans des proportions considérables, paralysant une ville de 15 millions d’habitants, l’un des premiers lieux d’exportation et d’importation du pays, et rappelant, après d’autres événements du même genre, combien ce pays souffre des censures que lui imposent les exigences d’un parti unique.
Les conséquences de cette situation peuvent être désastreuses pour le régime. La récession a, en effet, entraîné une baisse de plus d’un tiers de la valeur de la Bourse, où les 200 millions de membres de la classe moyenne ont investi la moitié de leur épargne, mise en réserve pour financer les frais de santé et d’éducation familiaux, ainsi que leurs retraites, que l’Etat ne couvre pas. De plus, si la croissance continue de ralentir, c’est l’exode rural qui va s’essouffler, réduisant la demande de logements et menant l’immobilier à l’effondrement, ce qui détruira l’autre moitié de l’épargne de la classe moyenne. Et rien n’est plus dangereux, pour tout régime, que de ruiner sa classe moyenne, ossature de tout ordre social.
La manipulation du taux de change ne suffira pas à enrayer cette chute. Au contraire, même, elle peut l’aggraver en mettant la Chine en situation de dépendre du bon vouloir des spéculateurs internationaux, et en incitant d’autres pays à agir sur leur taux de change pour rétablir leur compétitivité ».
 

7. Malaisie

malaisie

Devise en chute libre, scandale politique, chute des matières premières, fuite des capitaux étrangers : la Malaisie a connu en l'espace de quelques semaines, un ensemble de déconvenues, qui en font un des maillons faibles de l'Asie émergente. La devise Malaisienne, au plus bas depuis 1998 par rapport au billet vert, à 4,05 ringgits par un dollar.
 

8. Colombie

colombie

La chute des matières premières porte un grand coup au développement économique du pays.
Et avec une baisse de 36%du peso par rapport au dollar l'an dernier, le pays se fragilise, d’autant que sa forte exposition sur les exportations de pétrole la pénalise d’avantage en 2015.
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2 commentaires

  • Lien vers le commentaire Franck LEBLANC jeudi, 20 août 2015 17:56 Posté par Psytrader

    Intéressant article, comme TOUJOURS, ce qui ne veut pas dire que TOUT ce qui est dit EST ou SERA exact...

    Citer un "grand" Intello / Ecrivain/  / Diplômé français va devenir aussi de + en + risqué, mais ça, j'espère franchement que beaucoup de gens commencent à le comprendre....

    Les Diplômes et Références intellectuelles sont UN MONDE, les APTITUDES à gérer / diriger / décider / sentir POSITIVEMENT sont un AUTRE MONDE.

    Nos pseudos élites de m....e sont plus dans l'Intello Référencé ( merci les émissions TV avec cirage de pompes et "propagande" subliminale + l'influence des divers réseaux habituels TRES PRESENTS dans les médias : Francs-Macs, et autres, en plus des mini-élites  auto-proclamées à base de FAUX philosophes, FAUX scientifiques...FAUX journalistes ....Vous voyez de qui on parle ?...)....

    Pour la Chine je pencherai personnellement vers l'opinion de Zetiti : GROS potentiel, mais risques ECOLOGIQUES majeurs à régler....

    TURQUIE : pas trop difficile d'imaginer qu'un pays si proche de la zone PALESTINE-ISRAEL, DAECH avec en plus beaucoup de musulmans dans sa population, puisse avoir de GROS PROBLEMES assez rapidement....

    Grèce : quelqu'un imagine une réelle amélioration / solution, à part un BORDEL généralisé.... ?

    Bon, voilà....A suivre....

  • Lien vers le commentaire titi mercredi, 19 août 2015 14:57 Posté par zetiti

    Je ne suis pas du tout d'accord avec vous sur la Chine. Et franchement, citer Attali... Il faisait l'éloge, il n'y a pas si longtemps de la puissance financière de la Chine, de ses avantages colossaux sur l'occident et du fait, d'une manière générale, qu'ils allaient nous manger tout cru. Et maintenant : exactement l'inverse. Bref comme d'habitude avec lui : on prévisionne au gré du vent, le petit doigt en l'air, en pondérant avec l'âge du capitaine.
    Les risques qu'il évoque sont peut être réels, mais quel pays n'a pas ses faiblesses? Et il ne faut pas non plus oublier les atouts dont disposent la chine, une civilisation plusieurs fois millénaire, faut-il le rappeler : énorme réserve de change, marché intérieur gigantesque qui ne demande qu'à se développer...
    Quant à l'absence de grandes entreprises chinoises, il vaut mieux rire :
    Sinopec, Huawei, bank of china, state grid, pour ne citer que les plus connus (et je ne parle volontairement pas de beidu qui est un peu à part). Les chinois sont montés en gamme dans de nombreux compartiments technologiques et nous taille maintenant des croupières. On parle même de l'avènement prochaine d'un grand constructeur d'avion chinois à même de concurrencer airbus et boeing.
    On en entend peut être (un peu) moins parler en occident car leur objectif est d'abord de recréer une zone d'échange asiatique.
    Personnellement je pense que leurs plus grands problèmes à court/moyen terme va être de combattre la pollution de l'air et de l'eau sur leur territoire, quand cela aura un effet visible et incontestable sur la santé des gens + le renouvellement générationnel (effet de la politique de l'enfant unique).