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Crise

Crise

La crise...

Un mot sur toutes les lèvres

La peur est dans la France qui prend doucement conscience qu'elle décline et que son avenir est plus proche de celui de la Grèce que celui de l'Inde...

Crise économique, financière, écologique, démographique, sociale...

Ce mot crise veut aussi dire ADAPTATION, SURVIE ou DISPARITION.

Beaucoup attendent un krach, une redistribution des cartes, la fin du capitalisme (version du peuple) la fin des oligarchies et du socialisme (version des entrepreneurs...)

Chacun voit le monde en fonction de sa situation.

Le système mondial est instable car hyper contrôlé et manipulé.

Avant, nous avions des cycles clairs de croissance et récession. Désormais, nous avons une stagnation avec des crises, des chocs de volatilité. Beaucoup sont perdus.

Cette thématique est majeure dans notre monde moderne. Nous allons produire toutes les infos, analyses et réflexions qu'on peut le faire afin de vous aider à réfléchir.

Nous voudrions juste vous rappeler une chose, une vérité trop souvent oubliée en France : crise ou pas, on peut gagner et réussir individuellement. Peu importe ce que font les autres. La crise ne doit pas devenir une excuse pour justifier un immobilisme destructeur !

10 raisons de se méfier de la tendance haussière actuelle des indices boursiers

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De nombreux investisseurs peuvent être tentés d’être rassurés définitivement grâce au rebond qui a eu lieu en février, avec une hausse de 11% du S & P 500 sur un mois. Pourtant, le répit risque d’être de courte durée seulement. Beaucoup de spécialistes le pensent. C’est notamment le cas de Jeff Gundlach. Il affirme que la hausse devrait, au meilleur, progresser à un rythme de 2% ; mais qu’il existe aussi de grandes chances que le S & P 500 perde jusqu’à, -20%. Voici les indicateurs qui penchent en faveur d’un retournement de tendance.

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1. Baisse des marges bénéficiaires

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Actuellement, les marges bénéficiaires des entreprises rétrécissent. Les sociétés ralentissent leur activité. Elles réalisent, en outre, des réductions budgétaires et des plans de licenciement. Généralement, lors d’une période de récession, le prix des actions a tendance à fléchir de plus de 10%.


2. Le PSR (Price-To Sales Ratio) est élevé

Le secteur industriel fournit un aperçu de la santé économique des États-Unis.

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En octobre dernier, le secteur industriel a enregistré un de ses PSR le plus élevé de son histoire. Seulement, la période de la bulle Internet avait délivré un PSR plus important.


3. La production industrielle est au plus bas

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En dehors d’une récession, l’indice de production industrielle PMI Chicago, n’a jamais été aussi faible, avec un score de 42.9.


4. La dette de marge sur le NYSE à des niveaux record

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Le montant d'argent que les investisseurs empruntent pour acheter des actions a progressé de manière spectaculaire depuis 2009. Il a atteint un pic en 2016. Cependant, la dette de marge est récemment passée sous la moyenne mobile de 12 mois. Ce phénomène, lors des 20 dernières année, a toujours annoncé un marché baissier imminent.


5. La dette de marge sur le PIB. Remake de 2000 et 2007

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En pourcentage du PIB, la dette de marge a atteint un niveau record en 2015. La Fed a joué un rôle énorme et a été un véritable catalyseur. Grâce à sa politique d’assouplissement monétaire, elle a permis à beaucoup d’investisseurs d'emprunter une manne d’argent conséquente pour acheter des actions.

Mais comme nous le savons tous, la FED a restreindre le rythme des QE et s’engage petit à petit dans une réduction de ses taux directeurs. Retournement de tendance à l’horizon ?


6. La dette de marge sur le PIB et la rentabilité des actions sur 3 ans

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Lorsque la spéculation est à son paroxysme, les rendements futurs sont mis à l’épreuve généralement. Aujourd'hui, nous avons une situation similaire poussée par de la spéculation extrême et sauvage. La croyance générale sur un marché haussier qui va continuer à prospérer.

Pendant la phase euphorique de la bulle technologique de 2000, et de celles des subprimes de 2008, la dette de marge sur le PIB avait atteint les mêmes niveaux qu’aujourd’hui. Si un grain de sable ou un évènement poussent un nombre croissant d’investisseurs à vendre leurs actions, cela se fera par un effet d’emballement sur le marché.


7. Combien représente le volume d’actions détenu par les investisseurs ? Tout simplement, le deuxième montant le plus élevé dans l'histoire boursière

Quand une bulle se développe et atteint un pic (notamment sur le marché actions), il s’en suit un effondrement peu après.

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Pour le S & P 500, cela s’est vérifié plusieurs fois. En mars 2000, avec une chute de 43.40% sur les 3 années suivantes. En septembre 1968, avec 1.70% de recul sur la même période.

Actuellement, depuis janvier 2015, nous perdons près de 7% sur le S & P 500.


8. Les investisseurs vendent les actifs risqués et se débarrassent des valeurs à haut rendement

Mi-2010, la Fed a lancé son QE2. Les investisseurs se sont alors rués vers des actifs offrant plus de rendement. Cela se faisait par l’intermédiaire de hedge funds aux dividendes performants, des obligations d’Etats, des Junk bonds ou encore des REIT attractives.

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Aujourd'hui, la tendance commence à s’inverser. Les investisseurs misent désormais sur des actifs plus sûrs où des actifs à risques sur une plus courte durée. Il en découle une pression vendeuse sur ce type de valorisation.


9. Bull to Bear Ratio. Un optimisme sans précédent

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L’indice Bull to Bear Ratio (lignes rouges) nous laisse suggérer un excès d’optimisme sur le marché. La confiance aveugle d’un bon nombre d’investisseurs pourrait signaler les prémisses d’un marché baissier.


10. Les turbulences sur les obligations à haut rendement sont un phénomène inquiétant

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Comme nous l’avons vu précédemment, les investisseurs spéculent sur de plus courtes durées avec les actifs risqués. C’est notamment le cas des obligations qui voient leur rendement exploser et le volume de position vendeuse s’accroître. Or, le prix des obligations a toujours comme habitude de précéder l’évolution de celui des actions. L’histoire se répétera t’elle comme en 2000 ou en 2008 ?

William Finck

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