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Jolicoeur

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J'ai totalement déconnecté de nos élites auto-proclamées et consanguines, de leurs ministères de la Vérité (médias, éducation nationale, divertissement et arts), de la Paix (guerre), de l'Amour (loi et ordre) et de l'Abondance (économie… non économe).

Je crois au Bon, au Vrai, au Juste et au Beau.

L'oligarchie économique : exemple de la grande distribution

Audience de l'article : 5172 lectures
Nombre de commentaires : 7 réactions
Alors que le libertarisme émergeait façon Cohn-Bendit, se constituait parallèlement une oligarchie économique via le néo-libéralisme, libéralisme débridé et internationaliste. Un peu comme les 2 côtés d'une même pièce sur laquelle pourrait être inscrit la fameuse formule : "jouir sans entrave" …des plaisirs immédiats (consommation, moeurs…).

Oui, j'aime bien piquer les libéraux idolâtres (naïfs). Dans ces cas là, j'ajoute souvent que ce serait quand même pas mal de mettre des limites et de ne pas favoriser, de fait, les grandes entreprises (au détriment des PME - ça, je ne le dit pas pour voir à quel type de libéral j'ai à faire). Souvent j'entends les crétins me dire : "Oui mais ils sont libres". La phrase magique, imparable !

Avant moi aussi j'étais crétin. 


Et puis j'ai lu, regardé et écouté. Cette conférence par exemple, intitulée "Les Coulisses de la grande distribution", a plusieurs qualités. Ainsi Christian Jacquiau a travaillé avec la grande distribution. Il reprend ici l'historique, les méthodes et les conséquences, parfois insoupçonnées mais bien réelles et observables par chacun d'entre nous. Au programme, notamment, le poulet pas cher nourrit avec les boues des stations d'épuration dont on sait pas trop quoi faire ou les raviolis remplis de déchets alimentaires (plumes, crêtes, carcasses, etc).

Bonne écoute (attention : c'est 1h38 même si ça passe très vite car c'est relativement dense).




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7 commentaires

  • Lien vers le commentaire Henri Dumas mercredi, 21 août 2013 15:54 Posté par Henri Dumas

    Tout va bien, je ne suis engagé ni dans une compétition de QI ni dans une compétition de cynisme.
    Mais par contre le lbéralisme si libéral qui n'est plus libéral, pour moi c'est l'enigme du sphinx.
    Ou encore le noir si noir qu'il devient blanc. Je suis sensible à la cohérence, là j'ai du mal.
    Mais bon, on va pas en faire un fromage.
    Cordialement. 

  • Lien vers le commentaire Jolicoeur mercredi, 21 août 2013 11:53 Posté par jolis2

    @ Henri Dumas
    Dans son ouvrage "Dictionnaire du libéralisme", Mathieu Laine recense tous les types de libéralisme. Ici, j'ai bien mentionné qu'il s'agissait du néo-libéralisme, c-à-d du libéralisme débridé (aboutissant de fait au libéralisme de connivence et de réseaux) et internationaliste (aboutissant aux oligarchies mondiales et mondialistes). Rien à voir avoir un libéralisme donc avec un libéralisme "à taille humaine".
    Le glissement de la définition du mot "liberté" est révélateur. Avant c'était "pouvoir faire ce que l'on doit vouloir" (Montesquieu) - car comme le disait Rousseau “l'impulsion du seul appétit est esclavage, et l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté” - alors qu'aujourd'hui, c'est "faire ce que l'on veut".
    Bien à vous.

  • Lien vers le commentaire Henri Dumas mercredi, 21 août 2013 10:08 Posté par Henri Dumas

    "se constituait parallèlement une oligarchie économique via le néo-libéralisme, libéralisme débridé et internationaliste."
    Je n'aime pas critiquer les auteurs, la liberté d'expression me parait essentielle, elle suppose que chacun puisse exprimer son opinion.
    Mais il y a des contre-vérités qui ne peuvent être laissées sans réponse.
    Il est vrai que la grande distribution est  un espace totalitaire aux pouvoirs exorbitants entre les mains de quelques-uns. Mais il est totalement faux d'en attribuer la responsabilité au libéralisme.
    Il doit être dit et répété qu'un âne, sot et démagogique, du nom de Royer a, au début des années 1970, sous la pression du petit commerce, interféré dans la libre concurrence par une loi mortifère dite loi Royer. C'est cette loi qui a protégé les grandes surfaces de la concurrence, a généré le plus grand scandale corruptif de la fin du siècle dernier, qui ne sera égalé que par le scandale corruptif actuel des énergies renouvelables.
    Protégées de la concurrence naturelle, les grandes surfaces ont grossi de façon difforme jusqu'à devenir les monstres économiques que nous connaissons.
    Alors, de grâce, n'évoquez pas le libéralisme lorsque vous parler des résultats des interférences de la puissance publique dans l'économie, suicidaires pour cette dernière.
    Cordialement. H. Dumas