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Jolicoeur

Jolicoeur

J'ai totalement déconnecté de nos élites auto-proclamées et consanguines, de leurs ministères de la Vérité (médias, éducation nationale, divertissement et arts), de la Paix (guerre), de l'Amour (loi et ordre) et de l'Abondance (économie… non économe).

Je crois au Bon, au Vrai, au Juste et au Beau.

Comment gagner plus ? (réservé aux femmes - 1/2)

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Selon les études relayées dans les mass-médias, les femmes sont moins payées 27% de moins que les hommes : évidente injustice ! Et accessoirement belle cause à défendre que cette égalité hommes-femmes que nos hommes politiques se disputent à qui mieux-mieux…

Trois hiatus

1. On peut tout d'abords se demander pourquoi un employeur n’embauche pas exclusivement des femmes !? Les patrons (et patronnes !) seraient-ils tous d’horribles misogynes au point de faire passer leurs préjugés sexistes avant leur intérêt économique ? Il suffirait pourtant qu’une seule entreprise, dans un secteur donné, découvre tout le bénéfice qu’elle pourrait tirer du fait de n’embaucher que des femmes pour forcer toutes les autres entreprises à suivre la même pratique…
2. Aussi, les 27% sont rapidement ramenés à 10% si l'on résonne à poste et expérience équivalents (selon les nombreux organismes publics et parapublics chargés de mesurer les inégalités).
3. Enfin, on peut faire remarquer que les facteurs pris en compte dans les études sont les grands indicateurs socioprofessionnels (niveau et type de diplôme, caractéristiques du contrat de travail, nombre d’années d’expérience dans la branche professionnelle, titre de la fonction exercée, etc)… alors que pour fixer une rémunération, un employeur du secteur privé se focalise bien plus sur les caractéristiques individuelles du poste à pourvoir. Derrière des titres et des fonctions apparemment identiques, peuvent se cacher des emplois passablement différents ! (cf plus loin) Oui, là aussi, le privé ne raisonne pas comme le public

ascention

Warrenf Farrell, un honnête homme


Mais il reste malgré cela quelques pourcentages à combattre ! Ou à expliquer… Et c'est ce que fit Warren Farrell, universitaire américain, docteur en Sciences Politiques et pourtant, initialement, ardent soutien au mouvement féministe, au point d'avoir été le seul homme élu à 3 reprises au conseil de direction new-yorkais de la grande association féministe NOW (National Organisation for Women).
Ainsi, depuis une vingtaine d’années, Warren Farrell s’est forgé une certaine célébrité en écrivant divers ouvrages sur la question de la différence des sexes et, au fil de ses recherches, des convictions moins « politiquement correctes », selon ses propres termes… Il n’est pas relégué aux marges de la vie intellectuelle car il sait habilement présenter ses conclusions hérétiques sous une forme attractive et apparemment inoffensive. Ainsi “Why men earn more” (2005) a l’apparence d’un self-help book destiné avant tout aux femmes qui souhaitent augmenter leur salaire…

Sur les types d'emplois

De manière générale, Warren Farrell montre que les emplois privilégiés par les femmes se caractérisent par des conditions de travail relativement plaisantes (respirer l’odeur des vieux livres plutôt que le fumet des ordures, travailler dedans plutôt que dehors) et par une « utilité sociale » plus aisément perceptible pour ceux qui les exercent (soigner des enfants plutôt que corriger une ligne d’un programme informatique). Pêle-mêle, voici quelques facteurs caractérisant préférentiellement (en moyenne bien entendu) le travail d'une femme :
  • pas de risques physiques,
  • peu de risques financiers,
  • pas d’exposition aux intempéries,
  • pas d’horaires de travail décalés,
  • en contact avec des gens plutôt qu’avec des machines,
  • peuvent être exercés avec un diplôme en sciences humaines plutôt qu’avec un diplôme en sciences physiques,
  • horaires fixes,
  • n’exigent pas une disponibilité psychologique permanente
La contrepartie inévitable de tous ces avantages est bien évidemment que ces emplois sont, en règle générale, moins bien payés que les emplois ayant des caractéristiques inverses.

Sur les contraintes liées au poste de travail

Warren Farrell s'aperçoit également que les gens qui touchent une rémunération supérieure sont ceux qui :
  • sont amenés à voyager fréquemment pour leur travail,
  • exercent leur profession loin de leur domicile,
  • sont prêts à déménager fréquemment, et pour des destinations peu attractives, à la demande de leur entreprise,
  • acceptent une part variable dans leur salaire,
  • exercent des responsabilités plus importantes (en termes de budget ou de personnel) que ce que leur titre laisserait supposer,
  • etc.

Maintenant, vous avez les clés en main !

Voilà Mesdames, vous savez maintenant ce qu'il vous reste à faire si vous voulez gagner autant que les hommes… Prendre (accepter ?) des postes regroupant tout ou un partie des caractéristiques (contraintes ?) précédemment citées !…
Et vous verrez : vous serez E-PA-NOU-IES ! Si si, c'est promis… ;-p

il-y-a-tres-peu-de-candidates-pour-etre-chef-de-chantier-ou-conductrice-de-travaux-en-revanche-elles-sont-plus-nombreuses-dans-les-metiers-specifiques-du-batiment-du-second-oeuvre-notamment-photo-pascal-brocard

A LIRE : le fin du fin de cette escroquerie "égalité hommes-femmes" ! (via ce lien)


Source : blog Ostracisme (lien ICI)
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