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Rapport Simone Wapler des Publications Agora : http://publications-agora.fr/
{{LA DETTE EST DEUX FOIS PLUS GRANDE QUE VOUS NE LE PENSEZ}}
Même les medias grand public sont maintenant sensibilisés aux problèmes de la dette souveraine -- ce que nous avons appelé la crise du crédit souverain subprime.
Avec la crise qui secoue l'Europe, on trouve chaque jour une avalanche d'articles qui traitent des questions de dette / PIB (ou richesse nationale) et des déficits. Cependant, il reste aux medias beaucoup de chemin à parcourir pour bien prendre la dimension du problème et conclure à la faillite publique.
La dette publique de la France selon les critères de Maastricht est aujourd'hui de 1 688,9 milliards d'euros. Selon mes estimations, basées sur des données publiques accessibles, elle a déjà atteint quasiment le DOUBLE de ce montant.
En effet, ils sont peu à comprendre -- et admirer -- la créativité comptable de l'Etat, qui lui permet de cacher la taille réelle de la dette officielle. C'est ce que l'économiste Bernard Marois de HEC a surnommé "l'économie Shadok" : on bouche des trous pour en recreuser d'autres ailleurs.
Encore une fois, j'ai fait des recherches fouillées pour comprendre ce qui est enfoui. Malgré tout, je ne prétends pas à l'exhaustivité. Dieu sait ce que l'on nous cache encore !
De nombreux organismes ont été créés pour dégonfler les chiffres de la dette française. Autrement dit, au vu et yeux de tous, le gouvernement fait ce que les virtuoses de la finance appellent du hors bilan.
Quelques exemples : selon un rapport d'information du Sénat sur la gestion de la dette de l'Etat dans le contexte européen, nos dirigeants oublient d'ajouter au bilan les dettes de 8,7 milliards d'euros de la SAAD (Service annexe d'amortissement de la dette, une structure fantôme créée pour la SNCF) ou bien encore les 27,8 milliards d'euros de la RFF (Réseau ferré de France, le gestionnaire des voies de la SNCF).
On pourrait aussi mentionner le passif de 77 milliards de dollars de la SFEF -- Société de financement de l'économie française, créée en 2008 pour financer le plan d'aide aux banques.
Ajoutons à cela les quelque 21 milliards d'euros de dettes de la CADES (Caisse d'amortissement de la dette sociale), créée en 1996 pour la Sécu, en contrepartie d'un impôt spécifique, le CRDS. L'organisme était censé disparaître à l'écoulement de la dette de la Sécu -- en janvier 2009, selon les prévisions. A l'heure où je vous écris, l'échéance est repoussée en 2021.
Comme le souligne le magistrat Jean de Maillard pour Rue 89 en 2010, "hélas, on n'a cessé de lui redonner des dettes à recycler : 134,5 milliards depuis 1996, dont 27 milliards l'année dernière. Là-dessus, elle en a remboursé 41,5 milliards. Restent les 93 milliards, qui seraient bien embarrassants s'ils apparaissaient dans les comptes publics. [...] C'est comme cela que son déficit n'apparaît pas dans la dette officielle. C'est simple, il suffisait d'y penser".
La CADES n'est pas seule à prendre en charge la dette de la Sécu. Il existe aussi l'ACOSS dont les besoins en trésorerie s'élevaient à 30 milliards d'euros en 2010. Il n'est bien sûr pas question de réunir ces deux organismes jumeaux. "La dernière loi de financement de la Sécurité sociale a trouvé la martingale", continue Jean de Maillard, "elle a autorisé l'ACOSS à émettre à son tour des billets de trésorerie pour un montant de 65 milliards d'euros, un niveau historique jamais atteint. [...] Cela ne lui fera jamais que 91 milliards de déficit, qui s'ajoutent aux 93 milliards de la Cades".
N'oublions pas non plus l'endettement des hôpitaux à hauteur de 20 milliards d'euros selon la banque Dexia... l'emprunt de quatre milliards d'euros de 2010 pour financer les allocations chômage... ou l'annulation de la dette du Cameroun en 2009 de 1,2 milliard d'euros.
On peut aussi se demander pourquoi la retraite des fonctionnaires n'est pas provisionnée. Certes "il ne s'agit pas d'une dette stricto sensu (il n'y a pas de bons du Trésor émis sur cette dépense) mais d'un engagement que l'Etat a envers ses agents et qu'il doit (comme toute entreprise) évaluer et provisionner", déclare Philippe Herlin dans son ouvrage France, la faillite ?"[Or], dans ses 'Résultats et gestion budgétaire de l'Etat, exercice 2009', la Cour des Comptes estime en mai 2010 les 'engagements de retraite des fonctionnaires et des militaires' à 60% du PIB, soit 1 200 milliards d'euros. Pour l'instant, Bruxelles n'a pas demandé à la France des les intégrer dans sa dette publique"...
Maintenant que nous avons toutes ces données, refaisons les comptes... ou plutôt, voyons ce qui n'y figure PAS :
8,7 milliards d'euros (SAAD)
+ 27,8 milliards d'euros (RFF)
+ 55 milliards d'euros (conversion des 77 milliards de dollars SFEF)
+ 93 milliards d'euros (CADES)
+ 91 milliards d'euros (ACOSS)
+ 20 milliards d'euros (hôpitaux)
+ 4 milliards d'euros (allocations chômage)
+ 1,2 milliard d'euros (dette du Cameroun)
+ 1 200 milliards d'euros (retraites fonctionnaires)
= 1 500,7 milliards d'euros
A cela s'ajoutent les montants des taux d'intérêts, l'accumulation de la dette et tout ce qui nous est encore dissimulé. On nous dit que la dette publique de la France est de 1 688,9 milliards d'euros. Selon les calculs ci-dessus, elle est quasiment double, soit plus de 3 189,6 milliards d'euros !
VOYEZ-VOUS, LES FONCTIONNAIRES DEPENSENT D'UNE FACON TRES DIFFICILE A CONTROLER... OU MEME A COMPRENDRE
Je ne suis pas la seule à dénoncer cet état de fait. C'est ce que souligne le rapport Pébereau : "l'augmentation de la dette ne résulte pas d'un effort spécifique pour la croissance mais, pour l'essentiel, d'une gestion peu rigoureuse".
Dans un article du Monde, daté du 27 avril 2010, Denis Dessus, vice-président de l'ordre des architectes, dénonce ces manoeuvres grossières de nos politiques pour nous cacher l'ampleur du désastre. Selon lui, "ces Etats se conduisent comme des ménages surendettés qui trichent sur leurs déclarations pour continuer à emprunter".
Que lui fait dire cela ? Les PPP, les Partenariats Public Privé, soutenus par le cadre de plan de relance en 2010. Ces contrats de partenariat représentent en fait un stratagème pour masquer de la dette publique. En effectuant "des versements plutôt qu'un emprunt pour l'Etat, l'avantage est évident : sa dette n'augmente pas", dénonce Philippe Herlin dans France, la faillite ? "L'Etat cautionne ainsi le financement du groupement privé, fabriquant un étonnant produit financier 'pourri' au bénéfice des majors, dont tout le coût et les risques sont portés in fine par les contribuables !"
Dès 2008, Philippe Séguin, alors Premier président de la Cour des Comptes, expliquait que "les PPP visent en fait surtout à faire face à l'insuffisance de crédits immédiatement disponibles et engendrent des surcoûts très importants pour l'Etat".
De la même façon, Philippe Herlin mentionne les manipulations sur les ODAC (Organismes divers d'administration centrale). "Une entreprise publique est formellement un ODAC si l'Etat représente plus de 50% de ses ressources, ce qui incite l'Etat à rester sous ce seuil (quitte à ce que l'entreprise s'endette encore plus pour boucler son budget) pour ne pas avoir à comptabiliser sa dette dans la sienne".
Autrement dit, l'Etat est le premier à nous dissimuler les chiffres. A partir de là, on peut commencer à douter de sa crédibilité lorsqu'il annonce ne jamais pouvoir faire faillite.
http://la-chronique-agora.com/emploi-us-une-hausse-en-trompe-oeil/
L’emploi US, une hausse en trompe-l’oeil
13 février 2012 | Bill Bonner | Catégorie: Bill Bonner, Inflation, dettes souveraines et récession
{{Autrefois, nous aimions voyager. Maintenant, c’est une corvée.
“Non, nous ne voulons pas passer par votre nouvel appareil à rayons X”, avons-nous dit à l’agent de sécurité de l’aéroport.
“Qu’est-ce qui se passe ? C’est parfaitement sûr…” a-t-elle répondu.
“Comment est-ce que vous le savez ?”
“C’est le gouvernement qui l’a dit”.
“Est-ce que vous croyez tout ce que vous dit le gouvernement ?”
“Ha ha… D’accord…” Puis, se tournant vers personne en particulier : “REFUS sur la 11. Mâle”.}}
Nous avons traversé rapidement… mais la malheureuse vieille dame qui se trouvait derrière nous a dû sortir de son fauteuil roulant… boiter au travers de la machine… et elle a quand même eu droit à une fouille au corps de l’autre côté.
Deux précautions valent mieux qu’une, pas vrai ?
Cela dure depuis 10 ans. Mais c’est toujours choquant. Personne ne croit sincèrement que des vieilles dames de 85 ans vont semer la destruction dans les avions de ligne. Mais personne ne semble prêt à le dire à haute voix.
On ne peut même pas soulever le problème. Parce qu’il mènerait à d’autres questions. Qui est réellement une menace ? Personne, probablement. Alors pourquoi regrouper… inspecter… et tripoter les citoyens comme si la survie des Etats-Unis en dépendait ?
Malgré tout l’argent versé et les désagréments causés, ces mesures n’ont probablement pas fait grand-chose pour rendre les voyages par avion plus sûrs. Mais ça a fait des miracles quand il s’agit de transformer les Américains en chiens battus. Ils aboient sur commande. Quand commenceront les arrestations de masse, les interrogatoires et les déportations… les Américains seront prêts à se mettre en rang.
▪ On a récemment annoncé de nouvelles créations d’emploi aux Etats-Unis. Nous soupçonnons qu’une grande partie de ce chiffre n’est due qu’à une mauvaise interprétation des données. Beaucoup de gens cherchent du travail depuis si longtemps que les autorités ont arrêté de les compter. De plus, les chiffres sont régulièrement ajustés à la hausse en janvier pour compenser le mauvais temps. Si bien que lorsque le mois de janvier est doux, les chiffres de l’emploi grimpent automatiquement.
{{Les Grecs se serrent la ceinture depuis plusieurs mois, pas leur représentants.}}
Un symbole. Les députés grecs sont encore parmi les mieux payés de l’Union européenne. Bien qu’ils aient adopté dimanche 12 février un programme actant notamment l’abaissement de 22% du salaire minimum – de 32% pour les moins de 25 ans-, des coupes dans les retraites et le licenciement de 15.000 fonctionnaires, ils ont refusé toute baisse de salaire jusqu’à maintenant, explique sur son blog Jean Quatremer, spécialiste de l’Europe.
Un député grec touche chaque mois 8.500 euros nets, auxquels s’ajoutent 8.900 euros d’indemnités pour ses frais, ses participations aux commissions parlementaires, son logement et son bureau.
Et ce n’est pas tout. En décembre, 121 députés ont réclamé 250.000 euros chacun. La raison ? En Grèce, la Constitution stipule que le salaire des députés ne peut être inférieur à celui des présidents des cours suprêmes . Or, ces derniers ont obtenu que leur salaire soit aligné sur celui du président de la commission nationale des postes et communication, qui bénéficiait d’un traitement de faveur, selon Jean Quatremer.
Et ailleurs ?
Pour comparaison les députés allemands touchent 7.668 euros imposables, révèle le site Myeurop.info.
En Italie, l’indemnité a été réduite de 10% en 2006, gelée pendant six ans, et diminué à nouveau de 10% en septembre 2011 (pour les salaires de plus de 90.000 euros par an et de 20% pour ceux qui déclarent 150.000 euros brut par an). Les députés Italiens touchent un peu plus de 12.000 euros par mois.
En France, les députés touchent « 5.247 euros nets de salaire, 6.412 euros pour frais divers, 9138 euros pour payer des assistants, transport et téléphone gratuit », rappelle Jean Quatremer. Et ils ont refusé une baisse de 10% de leur salaire en novembre dernier.
Source: Le Monde
{{Les Grecs se serrent la ceinture depuis plusieurs mois, pas leur représentants.}}
Un symbole. Les députés grecs sont encore parmi les mieux payés de l’Union européenne. Bien qu’ils aient adopté dimanche 12 février un programme actant notamment l’abaissement de 22% du salaire minimum – de 32% pour les moins de 25 ans-, des coupes dans les retraites et le licenciement de 15.000 fonctionnaires, ils ont refusé toute baisse de salaire jusqu’à maintenant, explique sur son blog Jean Quatremer, spécialiste de l’Europe.
Un député grec touche chaque mois 8.500 euros nets, auxquels s’ajoutent 8.900 euros d’indemnités pour ses frais, ses participations aux commissions parlementaires, son logement et son bureau.
Et ce n’est pas tout. En décembre, 121 députés ont réclamé 250.000 euros chacun. La raison ? En Grèce, la Constitution stipule que le salaire des députés ne peut être inférieur à celui des présidents des cours suprêmes . Or, ces derniers ont obtenu que leur salaire soit aligné sur celui du président de la commission nationale des postes et communication, qui bénéficiait d’un traitement de faveur, selon Jean Quatremer.
Et ailleurs ?
Pour comparaison les députés allemands touchent 7.668 euros imposables, révèle le site Myeurop.info.
En Italie, l’indemnité a été réduite de 10% en 2006, gelée pendant six ans, et diminué à nouveau de 10% en septembre 2011 (pour les salaires de plus de 90.000 euros par an et de 20% pour ceux qui déclarent 150.000 euros brut par an). Les députés Italiens touchent un peu plus de 12.000 euros par mois.
En France, les députés touchent « 5.247 euros nets de salaire, 6.412 euros pour frais divers, 9138 euros pour payer des assistants, transport et téléphone gratuit », rappelle Jean Quatremer. Et ils ont refusé une baisse de 10% de leur salaire en novembre dernier.
Source: Le Monde
Un petit graphique sympathique sur la volatilité du DJ en Hebdo...
Sur le RSI = Énorme divergence baissière...
Divergence baissière mensuelle sur RSI...
Divergence Baissière sur le Momentum sur le DJ n Hebdo...
Un signe de la Dépression en cours... ?
Livraisons mensuelles essence aux US en novembre 2011... Sans commentaires !!!
La Dynamique du Krach de 1987...
-39% en 12 jours... !
{{La Dynamique du Krach de Octobre 1929 :
-49% en 50 jours...}}
Puis -89% entre + haut septembre 1929 et + bas en 1932...