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david

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Tous les commentaires de ce membre (530 publications)
Je ne veux pas polluer cette file, ici, mais je voudrais juste donner trois dates à surveiller

2033 1

On remarque les grands cycles 831TD décomposés sur cette séquence en 50% (durant la phase 1 de la bulle 3, donc 2009, on était sur d'autres ratios).

Logiquement, 1986 a marqué une rupture (j'avais envisagé 1985 et une rupture par le bas).

J'envisage cependant toujours un point bas sur 2238 pour au moins deux raisons.

Mais en attendant soyons attentif sur 2033 (aucune idée de sa valorisation mais certainement un point significatif)

Et surtout 2057 qui correspond au cycle 1226 et qui a donné le top secondaire (1642).

Et vraiment comme par hasard, 2057 tombe le 16 mars 2017 : ce point correspond à la date limite pour le relèvement du plafond de la dette US.

Bizarre, non ?

Et pour ajouter encore à la confusion, et comme sur les bulles précédentes,
le top absolu 1570 est à -488TD de 1082 et +487 TD de 2057. Or 1082 est le nombre de jours donnant le top absolu de la bulle 2. Et cette formation que j'appelle "en parapluie" est plus que récurrente depuis le 13/03/1995.

Bien sûr il y a d'autres cycles et dates intermédiaires, mais ce n'est pas l'objet de ce post.

On aura des précisions bientôt.

Cordialement

Backlash

« Mais je sais aussi où en est l’Union européenne. Il n’est plus impensable qu’elle puisse éclater. Si cela devait arriver, nous serions maudits par nos enfants et nos petits-enfants. Parce que l’Allemagne est la plus grande bénéficiaire de la communauté européenne, d’un point de vue économique et politique. »
Sigmar Gabriel, vice-chancelier allemand

http://www.euractiv.fr/section/politique/news/pour-sigmar-gabriel-un-eclatement-de-lue-nest-plus-impensable/
+ de socialisme et - de capitalisme ?

Je ne comprends pas, ou bien on n'a pas les mêmes définitions, et surtout conceptions de ces termes.

Personnellement (et je sais bien que ce n'est pas la version dominante, mais tant pis !), le capitalisme ne s'oppose pas au socialisme ni au libéralisme. Car le capitalisme n'est pas un courant de pensée; il ne peut donc apparâitre au Moyen Age avec le développement des villes, du commerce, lettres de changes, ... ni à un autre moment.

Bla bla bla.

Alors si ce n'est pas un courant de pensée, qu'est ce que c'est ?

la nature profonde de l'Homme.

Les sources primitives du capitalisme en effet apparaissent selon moi avec la sédentarisation de l'Homme, lorsque le cueilleur-chasseur nomade ne tire plus profit ici ou là des ressources de la Nature mais tire profit d'un territoire.

C'est ce territoire qui permet de générer production/accumulation.

Les nomades du 21ème siècle n'ont que caravannes ou dromadaires.

A partir du moment où il se sédentarise, l'Homme exploite un territoire qu'il va capitaliser, d'abord au moyen de l'agriculture en général et de l'élevage en particulier pour satisfaire ses besoins vitaux. D'où le terme de capita (latin) désignant les têtes de bétail et donnant par extension le terme "capitalisme".

D'ailleurs, dans la langue de Goethe, deux verbes voisins témoignent de ce rapport étroit entre appropriation et sédentarisation : alors que "bezitsen" signifie posséder, bezetsen se traduit par occuper (un territoire).

Vu sous cet angle, le capitalisme est inhérent à l'Homme depuis des milliers d'années et prend des formes différentes au fur et à mesure de son développement; le capitalisme évoluera ensuite lui permettant alors de répondre à des besoins autres que ceux indispensables à son existence (manger, être en sécurité et se vêtir).

Il évolera également en fonction des différentes formes de gouvernement qu'il se procurera. Car le capitalisme chez les pharaons d'Egypte existait bel et bien, tout comme en URSS (qu'on appelait jadis quand j'étais jeune : capitalisme d'Etat).

Dans les pays occidentaux, il prend la forme d'économie de marchés avec des géométries variables, telle que le capitalisme "paternaliste", ou le capitalisme financier par exemple pour prendre des exemples extrêmes.

Il revêt également une dimension territoriale comme avec l'empire ou la mondialisation.

Avec les formes récentes du capitalisme (à l'échelle de l'histoire de l'humanité), donc depuis deux siècles environ, des courants de pensée viennent moduler/définir/régir ce qui fait intrinsèquement l'Homme (à savoir produire/accumuler/transmettre), se traduisant alors par l'essor du socialisme et du libéralisme notamment.

Le socialisme et le libéralisme sont donc sous cette définition des modes d'organsiation de la nature même de l'Homme, qui le distingue fondamentalement de l'animal.

(Ce n'est pas une théorie (je n'ai pas cette prétention. Juste une vision personnelle des choses.)

...

Cordialement


Bravo !
Le fordisme et le taylorisme ne marchent pas dans l'agriculture.
Malheureusement, un Empire repose - au plan intérieur - sur du pain (pour remplir le ventre) et des jeux (pour vider la tête).
Pour le pain, il faut qu'il soit là en quantité; on se fout de sa qualité intrinsèque et encore plus des dommages collatéraux liés à sa production (pollution/santé humaine/endettement ...).
Quant aux jeux, ...
Article très conventionnel en fin de compte ... voire superficiel.

Je ne défends par l'agriculture biologique, en tout cas AB !
Regardez aussi Demeter si vous voulez faire le tour d'horizon. L'agriculture bio dynamique est d'ailleurs en plein essor (surtout dans les pays pauvres) car moins dépendant des industriels.

Pour comprendre l'agriculture conventionnelle, en deux mots ;
 1918, au lendemain de la Première guerre mondiale, l'Homme a inventé deux technologies qui vont être reconverties, récupérées dans l'agriculture.

1 le char d'assault qui donnera naissance au tracteur
2 les explosifs à partir de nitrate qui sont à ce moment là produits de manière industrielle grâce au procédé Haber-boch*. Nitrates habilement reconverti dans l'agriculture.

Les labours de 40 cm tuent la faune épigée et endogée en les retirant de leur zone naturelle de survie (oxygène) et on tue a terre en la débarrasant de l'humus nécessaire à la vie du sol.

Du coup les plantes sont plus fragiles; il faut utiliser des pesticides, des insecticides. Il faut mettre de plus en plus d'engrais; ça tombe bien les industries pétro-chimiques en ont plein à revendre.

C'est ce qu'on appelle la révolution verte (apogée après 1945) !!!

Bilan : on a des agriculteurs qui sont obligés de se concentrés (céréaliers) et des paysans qui tirent la langue. Car s'il est impossible en europe de vendre à perte des produits industriels (dumping), il n'y a aucune limite de prix pour les produits agricoles (cherchez pourquoi !).

L'agriculture biologique empèche la destruction des sols.

L'agriculture bio dynamique empèche de perdre son argent dans des produits inutiles au profit de Bayer, monsanto ou autres.

Cette indépendance n'a pas de prix mais c'est vrai que c'est devenu choquant de mettre 30 % de son budget dans l'alimentation comme on le faisait durant la première moitié du 20ème siècle. Maintenant chacun est libre d'orienter prioritairement ses revenus dans smartphone ou autres produits connectés et bouffer de la merde.*

Qu'est ce que vous voulez ! je suis de la vieille école !

Maintenant, chaque week end, je sors dans les champs qui ne sont que des galettes d'argile stériles. réfléchissez pourquoi notre planète s'appelle la Terre, matière qui ne représente que 70 cm comprise entre roche et humus (ce qu'on appelle complex argilo-humique), et non air (l'atmosphère mesure 70 km) ou mer (les océans représentent 70 % de la surface de la planète). Non, c'est ces 70 cm (je scématise, ne me prenez pas au mot) qui font la richesse et la bio diversité unique de notre monde.

Après, si le juge de paix doit être l'INRA, alors là, je m'incline.

*BASF


J'ajouterais une considération macro-économique, pour ne pas dire systémique. La guerre au cash se généralisera et sera l'aboutissement de la troisième révolution industrielle car le maintien du système passe par sa protection, son talon d'achille étant l'arnaque liée à la création monétaire : en supprimant la monnaie dite centrale (papier) il ne reste que la monnaie électronique, donc gérable par quelques clics de souris. Toutes les queues aux guichets des banques que l'on voit traditionnelement dans les grandes crises bancaires (encore récemment) deviennent obsolètes.

L'apothéose effectivement sera (selon moi) certainement la venue d'un nouvel ordre monétaire sous l'égide du FMI.

Excellent article

Bienvenue dans le ponziworld ... sous contrôle.
La mondialisation a été taillée sur mesure pour les multinationales qui sont le cancer des peuples. Cette mutation évolue. Du dogmatisme du FMI/BM (consensus de Washington) aux délocalisations et externalisations (chute du mur de Berlin)  ou la création de zone de libre-échange ("dans ce monde global, seul, on n'est trop petit" !), sans oublier l'entrée de la Chine dans l'OMC, la mondialisation n'est rien d'autre que l'extension du Fordisme et du Taylorisme appliqué au monde : telle République bananière fera ... des bananes, ou du cacao, telle ville chinoise, des chaussettes, que des chaussettes... la Bretagne ... du cochon ...).

Et tout ça au nom de la liberté !!!

Avant c'était "à bas ! les barrières douanières", et le "protectionnisme" horrible de papa;
Maintenant, il faut supprimer les barrières techniques ( = normes).
VIVE LE TAFTA !!!

Et parmi toutes les multinationales, les plus nocives ne sont pas celles qui nous donnent de la m...( mal-bouffe ! ) mais ce sont celles qui dominent le secteur financier au sens large, donc bancaire donc monétaire (la banque universelle ou globale, dernières nées des multinationales) (banques globales ... globalization  dans la langue des Maîtres?).

Les consommateurs ne sont rien ! et les gouvernements ne sont pas de leur côté !