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svane

svane

Tous les commentaires de ce membre (47 publications)
Merci, je partage à 100% votre analyse et vos 2 scenarios. Au lieu d'attendre une rupture des 3000, je suis cependant directement passé 100% short sur contact et debordement de la mm200 hebdo.
Curieux, aussi, votre décompte des vagues: alors la forte correction d'août 2011 n'est pas une vague 4, mais juste une sous- vague de la 3? Elle était pourtant plus forte que les vagues de mai 2009 et de mars 2012. Si mon décompte alternatif est juste, nous serions alors en train de terminer la vague 5, sur le point de verser dans la vague A.
Vous pouvez aussi tracer un canal oblique avec les plus bas de 2003 et 2009 en support et les plus hauts de 2007 et 2012 en résistance, canal parfaitement paralèlle. Ce scénario plaiderait donc plutôt pour une consolidation vers les 1750 points à horizon 1 à 2 ans. Le fait que les 3 indices phares US soient les seuls à faire des plus hauts, et pas du tout les autres indices mondiaux ni même les indices US plus larges (Le NYSE Composite, le Wilshire etc), plaide plutôt pour ce deuxième scénario.Le Nasdaq en 2000 était dans une bulle, en fait la plus grosse bulle boursière de tous le temps (des PER nettement supérieurs qu'en 1929). Il est actuellement déjà dans une valorisation très élevée, franchir cette résistance signifierait que nous entrerions à nouveau en territoire de bulle. C'est possible, mais à on avis très peu probable, Bernanke, Draghi ou pas et ne seraient ce que par rapport aux cycles boursiers très long terme, même en faisant abstraction de la crise actuelle en Europe et chez les émergents.
S'il est vrai que le CRB a fait un (petit) breakout d'un long canal de consolidation, vous ne pouvez pas non plus négliger l'énorme divergence baissière des commodities par rapport aux actions: alors qu'en 2011 les deux indices étaient plus ou moins parfaitement corrélés (avec parfois des décalages temporelles), en 2012 le CRB a fait des plus bas alors que le SP500 a fait des plus haut. A partir de là, on peut s'imaginer un rattrapge du CRB, mais aussi un alignement du SP500.
En plus de la faiblesse des MP, j'ajouterai la sous-performance continue du secteur bancaire — que ce soit aux US ou en France — qui malgré le récent vif rebond, font des hauts plus bas alors que le SP fait des hauts plus haut. Cela nous dit aussi quelque chose sur la probabilié et la nature du QE3.J'ajouterai aussi que les MP jusque là ont été l'actif qui a le plus profité des QE. La performance relativement bonne du CRB est AMHA lié aux conditions climatiques exceptionnelles qui boostent sa composante agricole.Le cuivre est intiment correlé à la Bourse de Shanghai, car la Chine est le premier consommateur de cuivre au monde. Or, le SSE est à ces plus bas depuis février 2009 et à cassé son principal support TLT. On devrait donc penser que le SSE devriat tirer le cuivre par le bas.Enfin, je considère d'une part que le QE3 est déjà largement pricé, que d'autre part, il est improbable non seulement avec des indices aussi hauts, mais surtout avec un Pétrole aussi haut, qui handicape sérieusment l'économie américaine.Donc, j'ai tendance à penser que baisse il y aura de toute façon: "sell the news" si Ben et Mario annonce quelque chose, crash s'ils n'annoncent rien. Il faudrait une annonce qui dépasse très largement les attentes les plus folles pour que les marchés fassent un breakout de leur plus haut et des résistances TLTL qui pèsent sur eux actuellement.
je pense personnllement qu'un top moyen terme voire long terme a été fait. Pour expliquer pourquoi, un seul graphe suffit: celui de GLE (Société Générale):GLE
Ce billet ressemble étrangement aux billets que vous postiez en juillet 2011.Vous étiez alors persuadé que puisque tout le monde s'attendait à un krach, les indices allaient faire un dernier contrepied haussier avant de s'écrouler deux mois plus tard. On connait la suite,J'espère pour vous  - mais pas pour moi, parce que je fais le pari inverse! - que vous ne refaites pas la même erreur.Sur les forums boursiers, en fait, peu de gens croient à la baisse, beaucoup sont revenus à l'euphorie, à un nouveau cycle haussier LT, aux 4000 points sur le CAC avant la fin de l'année. Quasiment tous, en tout cas, croient aux 3600 points dans un temps très proche...Je crois, néanmoins, un dernier top sur les 1440 points sur le SP500 fort possible, mais ça ne change pas un iota sur le scénario général. Nous pourrions même voir les US faire un nouveau plus haut alors que les marchés européens auront déjà bien entamé leur correction.
Là, franchement, vous m'étonnez. Je trouve le graphe de DBA au contraire extrêmement baissier, il vient de faire un pullback sous le support 2011 (mars,juin, août, cassé en septembre, et retesté comme résistance en octobre). Un peu plus haut il y a la grosse résistance oblique des plus hauts 2008 et 2011, qui se situe maintenant à 32$. On peut s'imaginer que les dégagments s'accélerent sous cet ancien support et qu'on retrouve rapidement les 24$, si on pousse plus haut, les 32$ semblent infranchissables. Le risk-reward, entre des hypotéthiques 3$ de gain peu probables, et 5$ de pertes n'est pas bon pour moi. Je pense donc sérieusement à achêter les tracker AGA (double short agriculture). A plus long terme, on voit que DBA est dans un grand trianble symétrique, dont la sortie est encore assez lointaine.
Amusant, depuis mon post d'il y a 5 semaines, le tracker DBA fait du surplace autour de la résistance que je mentionnais, tantôt en-dessous, tantôt en-dessus. Match nul, donc, si ce n'est qu'il y a désormais (mais c'est normal) de grosses divergences baissières sur tous les indicateurs qui entâchent le titre.
Cet article est intéressant, mais je dois avouer que je trouve la comparaison avec les années 70 guère très pertinente: la situation économique, monétaire, boursière n'avait strictement rien à avoir avec la situation actuelle. Graphiquement, certes, les deux périodes se ressemblent, mais c'est oublier l'inflation que vous mentionnez par ailleurs. Si on graphe l'évolution du SP500 en dollars constants (comme le fait l'excellent site de Doug Short), on verra, en effet, au lieu d'un range, un très fort marché baissier pour la période 1969-1982: alors que le DOW avait tenté durant treize ans en vain de casser les 1000 points, le dollar ayant perdu plus de la moitié de sa valeur, les investisseurs ont perdu 50% de leur mise en 12 ans. Et voilà bien la preuve que l'inflation n'incite pas nécessairement les investisseur à miser sur les actions, tout le contraire: on leur a préféré, durant les années 70, l'immobilier, l'or, les oeuvres d'art et même les obligations, surtout la dette à court terme à travers les "money market funds", qui protégait bien mieux contre l'inflation que les actions. Ensuite, vous prétendez qu'une hausse des taux est le prélude à une hausse des marchés actions. Les taux n'ont cessé de monter pendant les années 70, sans que cela ralentisse la chute des actions (et l'inflation non plus). Quand Paul Volcker a très brutalement remonté les taux entre 1980-1982 ( jusqu'à 21% pour les taux court-terme, la Fed Funds Rate, après les 10% préalables déjà trés hauts), ce n'était pas du tout pour relancer la Bourse, mais pour stopper une inflation hors de controle. Dans une premier temps, cette politique de réserrement monétaire a eu des effets catastrophiques: une récession de -2,9% en 1982, une forte remontée du chomage (de 6 à 9 % environ si ma mémoire est bonne). Notons, au passage, que la récession avait été aussi sévère aux USA qu'en France, alors que la politique de Ronald Reagan était l'exacte contraire de celle de François Mittérand, qu'on en tient habituellement responsable... Ce n'est donc pas la hausse des taux qui a fait monter les Bourses, mais tout le contraire: une fois à 21%, les taux ne pouvaient plus que baisser, ce qu'ils ont fait quasi continuellement, jusqu'à pratiquement 0% aujourd'hui. Cette baisse continue des taux a rendu le crédit de moins en moins cher, et a donc rendu de plus en plus attrayant l'achat d'actions à crédit.... jusqu'à ce qu'on ait les bulles de 2000 et 2007, et la faillite de nombreuses banques et fonds, dûs au recours abusif au crédit, au leverage. La corrélation entre taux d'intérêts et cours de bourse et valable à court terme (puisqu'on vend les obligations pour achêter des actions), mais pas du tout à long terme: la période 1980-2000 a vu parallèlement un fort bull market des actions ET des obligations. Le problème aujourd'hui, qu'avec des taux déjà au plancher, ce moteur n'est plus disponible. Une forte montée des taux pourrait au contraire provoquer une continuation de la chute des bourses; puisque l'investissement obligataires deviendrait à nouveau rentable. Cela étant dit, tout reste possible, et il me semble hautement probable que nous casserions les plus hauts de 2000-2007 dans les 5 ou 7 années qui viennent (ou peut-être déjà en 2013). La question c'est bien, comme plusieurs lecteurs le suggèrent: allons nous faire un nouveau plus bas avant de sortir du bear, ou allons nous casser subrepticement les plus hauts à un moment où personne ne s'y attend? Pour moi, tout est possible, mais les graphes à très long terme suggèrent que les excès haussiers devront être purgés par des excès baissiers de même ampleur, c'est à dire bien en dessous des plus bas de 2003 et 2007. Dans ce sens, j'aime beaucoup ce graphe de celui qui pour moi est le meilleur analyste technique du web, Chris Kimble: http://blog.kimblechartingsolutions.com/wp-content/uploads/2012/05/dow70yearchannellongview2may29.gif Ce graphe montre que même une baisse bien plus prononcée que celle de 2008 ne mettrait pas du tout en question la tendance haussière long-terme...