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Paul Sarrazin

Paul Sarrazin

Je m’appelle Paul, j’ai 37 ans et je suis fonctionnaire.

Je vis en couple et suis papa de deux jeunes enfants, un garçon et une fille.

Depuis quelques années, ma compagne et moi-même avons accumulé une modeste expérience dans les domaines de l’immobilier et de l’investissement et c’est tout l’objet de ce blog que de vous faire partager celle-ci.

Aujourd’hui, nous sommes propriétaires dans la région normande de notre maison et de 6 lots qui nous rapportent environ 2500 euros mensuels. Enfin, quand je dis « nous sommes propriétaires », c’est surtout la banque.

Mon objectif n’est pas de devenir votre gourou mais de vous faire un retour de nos aventures (et mésaventures).

Comme vous vous en apercevrez vous-mêmes, au fil du temps, notre démarche a été de plus en plus construite et réfléchie.

Au départ, notre seul objectif était de posséder notre chez-nous : rien de très original.

Puis, nous avons développé un goût pour la chose immobilière le jour où, ayant accumulé un peu d’épargne, on s’est dit « bon, et maintenant, qu’est-ce qu’on fait, on laisse cet argent dormir à la banque ou on vise un peu mieux ? »

Ma compagne travaillant dans l’immobilier, nous nous sommes dits que c’était la solution la plus évidente.

Ce n’est qu’au bout de 4 opérations positives (je sais, on est un peu long à la détente) que je me suis dit qu’il fallait creuser davantage la question.

Aujourd’hui, nous sommes propriétaires de 6 lots générant un revenu de 2550 euros par mois.

Finalement, après avoir lu pas mal de livres, blogs, sites, revues… et échangé avec des investisseurs et des « professionnels de l’immobilier », un collègue m’a demandé un jour pourquoi je ne livrais pas notre expérience sur le Net.

D’abord un peu dubitatif, je me suis dit « pourquoi pas, si cela permet à d’autres personnes d’avancer plus vite dans leurs réflexions ».

Voilà donc l’objet de ce blog : vous proposer une méthode afin de construire votre patrimoine et vous enrichir (matériellement et intellectuellement, j’insiste sur ce point), vous faire partager nos réussites comme nos échecs afin que vous évitiez les pièges pour être aussi efficaces que nous l’avons été, si ce n’est plus.

ASSURANCE PRÊT : 5 ASTUCES POUR PAYER MOINS CHER

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Bien qu’elle ne soit pas obligatoire, l’assurance prêt vous sera réclamée par toute banque avant d’obtenir un crédit immobilier. Logique : une telle assurance vous protège contre les imprévus qui pourraient vous empêcher de rembourser votre emprunt, mais elle couvre également l’établissement prêteur. Parce que cette assurance peut peser lourd dans le montant total de votre emprunt, voici 5 astuces pour vous aider à la payer moins cher !


1. Bénéficiez de la délégation d’assurance !

En échange de votre crédit immobilier, la banque exige que vous preniez une assurance prêt. Mais saviez-vous que vous n’êtes pas obligé de souscrire la couverture assurantielle de l’établissement qui vous prête de l’argent ? Vous êtes libre d’aller voir ailleurs pour trouver un taux plus intéressant. C’est ce qu’on appelle la délégation d’assurance, permise par la loi Lagarde de 2010.

N’hésitez pas à faire jouer la concurrence et à choisir le contrat qui correspond le mieux à vos besoins, non seulement pour trouver des tarifs plus attractifs, mais surtout pour souscrire des garanties adaptées. Voyez par exemple ce que propose Maaf dans le cadre de l’assurance pour votre crédit immobilier.

2. Comprenez les subtilités du taux d’assurance prêt pour mieux choisir !

Toutefois, avant de vous lancer dans une délégation d’assurance prêt, encore faut-il avoir une petite idée des divers points de comparaison, afin de choisir la meilleure offre. Notamment, apprenez à connaître les subtilités du Taux Annuel Effectif d’Assurance (TAEA) qui vous permettra de déterminer quelle offre vous coûtera le moins cher à garanties équivalentes.

assurance pret


Le TAEA est le pourcentage représentant le coût de cette assurance par rapport au total de votre crédit immobilier. C’est lui qui vous permet de savoir si votre couverture va vous coûter plutôt 30 % ou plutôt 15 % du montant emprunté !
Il est calculé en prenant en compte les critères suivants :

  • Profil de l’assuré (âge, état de santé, situation professionnelle)
  • Durée du prêt
  • Risques particuliers (si vous êtes fumeur, par exemple)
En 2016, le TAEA moyen s’établit à 0,43 % pour les moins de 30 ans, à 0,65 % pour les emprunteurs entre 41 et 45 ans, à 1,23 % pour les plus de 60 ans, etc. Des taux qui varient en fonction du tabagisme ou non de l’emprunteur.

3. Négociez avec votre banquier !

Si vous souhaitez souscrire l’assurance prêt immobilier de votre banque, rien ne vous empêche d’en négocier le taux. Celui-ci est généralement plus élevé que lorsque vous bénéficiez de la délégation d’assurance car les banques proposent ce qu’on appelle des « contrats de groupe » qui mutualisent les risques emprunteurs. Ce qui signifie que les taux englobent les risques moyens de tous les emprunteurs de l’établissement, et non pas vos risques propres.

Cela dit, aucune loi n’interdit à votre banquier de faire un geste visant à baisser le taux d’assurance prêt, à vous offrir une garantie gratuite (par exemple contre les périodes chômées), voire à réduire en contrepartie le taux d’intérêt global de votre crédit. C’est tout à fait possible si vous êtes un client fidèle de la banque et si vous avez l’habitude d’y acheter des produits financiers.

4. Jouez sur les garanties et les quotités !

Sachez également qu’un contrat d’assurance prêt n’est pas forcé d’inclure toutes les garanties contre tous les types d’imprévus. Les banques exigent une couverture pour les risques principaux – décès, perte totale d’autonomie, invalidité permanente –, mais pour le reste, c’est à vous de voir si vous souhaitez y ajouter des garanties contre les périodes de chômage ou contre les arrêts maladie. Ne prendre que les garanties les plus pertinentes vous reviendra moins cher.

Aussi, il est possible de jouer sur les quotités. La banque vous demande de couvrir 100 % du crédit avec votre assurance prêt ; mais si vous êtes au moins deux à souscrire le crédit, vous pouvez moduler les quotités de façon à atteindre ces 100 %, par exemple 50/50 ou 60/40, plutôt que de couvrir les deux emprunteurs. Les risques sont alors plus grands (si un emprunteur ne peut plus rembourser sa part, c’est le second qui devra prendre le relais en fonction de sa quotité), mais les coûts en sont également réduits.

5. Renégociez votre assurance prêt chaque année !

Dernière astuce : pensez à renégocier votre assurance emprunteur à l’occasion de chaque échéance annuelle ! En vertu de la loi Hamon de 2014 sur la consommation, vous n’êtes plus condamné à faire un choix de contrat pour toute la durée de votre engagement. Cette loi, qui vous donnait le droit de résilier votre contrat à tout moment au cours de la première année, a été renforcée en novembre 2016 : il est désormais possible de résilier à chaque date anniversaire à condition de remplacer ce contrat par une offre équivalente (avec, a minima, des garanties de même niveau).

Pratique si vous estimez que votre taux d’assurance prêt est trop élevé et que vous avez trouvé un concurrent proposant des tarifs plus attractifs !
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