Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
UNE MONSTRUOSITÉ, où on retrouve Brabant
Audience de l'article : 1624 lecturesDoit-on infiltrer ces services — comme ce journaliste qui a infiltré un commissariat pour constater ce que tout le monde sait : les flics sont odieux et abusent de leur pouvoir sur les populations faibles – pour nous aussi constater ce que tout le monde sait : le fisc n’est que vice, mensonge et pillage ?
Il y a bien longtemps, sous la poussée d’une dette incontrôlée et exponentielle, que l’Etat fiscal a perdu toute morale, toute honnêteté.
C’est une nouveauté sans en être une que ce que l’on appelle “l’Etat” soit l’acteur le plus pervers et le plus malhonnête de l’organisation sociale.
Pendant plus de mille ans, au gré des hasards de la reproduction des rois, les esclaves qu’étaient alors les hommes ont eu à subir des monarques escrocs, violents, tueurs, menteurs, pervers….
On pensait, à juste titre, que la révolution avait décapité cette malédiction. Mais on se trompait en croyant que la démocratie l’avait vaincue à jamais.
Non seulement la démocratie n’a pas vaincu l’escroquerie royale, mais elle l’a sophistiquée, amplifiée, légalisée, lui a donné une apparence morale par le miracle de l’inexistante répartition égalitaire.
La réalité est que la démocratie a simplement agrandi le cercle des courtisans vivant au crochet de l’Etat au point qu’ayant la majorité ils ne cessent de fermer les yeux sur cette ignominie dont ils croient profiter.
D’ailleurs effectivement ils en profitent, mais au détriment de leurs propres enfants qui devront payer la facture de ce génocide économique qui finira en faillite, puisque personne ne peut les arrêter dans leur folie dépensière et dans leurs vols légalisés.
Exemple réel
A mon corps défendant je suis devenu un exemple grandeur nature de l’amoralité des Services Fiscaux.
Rappelons que lors du décès de ma mère le fisc s’est mis dans l’idée de taxer en terrains constructibles des terrains qui ne l’étaient pas. Le jour même de la notification de cette taxation, c’était il y a vingt ans, j’apportais la preuve de l’inconstructibilité de ces terrains. Il a fallu vingt ans, c’est long vingt ans de lettres recommandées, d’ATD, etc…, pour que, du bout des lèvres, la justice me donne raison. Pendant ces vingt ans le fisc a menti et réalisé des faux avec une constance qui ferait l’admiration du plus chevronné des mafieux.
A l’occasion de ce combat, les agents du fisc concernés ont sonné le rappel de leurs amis. Il s’en est suivi pour moi vérifications fiscales bidons et redressements tout aussi bidons.
Tout cela sous le regard bienveillant de notre justice qui pardonne tout aux pandores et aux agents du fisc, dans le cadre de la sacralisation de ces deux administrations. Sacralisation sans laquelle — pensent les magistrats — les français seraient incapables de vivre sous le même ciel…
En fait, dans la famille de chaque français il y a un papa, une maman, puis au-dessus le fisc et la police, pense la magistrature, hautement influencée par la propagande des hommes de l’Etat et des courtisans, dont elle fait partie.
Je vais vous parler, et je n’ai pas fini sans doute, des séquelles de l’échec taxateur de la succession de ma mère.
Ici nous sommes face à un redressement inexistant, plus d’un million quand même, visant une société qui m’appartient : la SARL Les Hauts de Cocraud.
L’affaire a quinze ans. Les preuves que le fisc ment sont colossales, indiscutables. Rien n’y fait, le redressement poursuit sa route inexorablement. Son but ultime est simple : ma ruine totale délibérément voulue. La vengeance du serpent à plume.
Dix maisons appartenant à cette société sont mises en vente forcée au prix de départ de 103 626 €. Pour payer un redressement indu d’un million d’€.
Observez la beauté de la situation, un salaud de promoteur qui se fait piquer son patrimoine. Existe-t-il quelque chose de plus jouissif, de plus emblématique de la justice sociale ? C’est fou la propagande, ça tourneboule les esprits. Passons…
Evidemment, je ne pouvais pas lors de l’audience d’orientation mettant en vente ces biens, il y a deux ans, demander la possibilité de vendre à l’amiable, c’eut été reconnaître la validité de ce redressement indu.
J’espérais que le juge de l’exécution, qui en a le pouvoir, constaterait la nullité du redressement. Il n’en n’a rien été en première instance, encore moins en appel, je suis en ce moment en cassation. Je suis con… j’espère toujours.
Mais je n’ai plus une tune. Le mois prochain je fais la manche devant ma boulangerie – je prévois des problèmes avec les professionnels déjà en place, mais je suis bien avec ma boulangère –…
Avant d’arriver à ces extrémités, j’ai vendu trois maisons, au prix unitaire de 250 000€, un peu inférieur au marché, mais bon… Mes acquéreurs sont adorables, compréhensifs, alors tant mieux s’ils font une bonne affaire.
Je demande donc au JEX l’autorisation de vendre et de conserver la somme, entièrement destinée à payer les dettes que j’ai accumulées pendant vingt ans de harcèlement fiscal, de paralysie de ma vie, de mon travail, de cancer fiscal avancé.
Le fisc n’est pas d’accord, Brabant veut ma mort totale. Il en fait une affaire de principe. Car, en aucun cas les intérêts de l’Etat, même s’il était honnête et que le redressement soit fondé, ne seraient touchés par ces ventes.
Il semblerait que ma demande soit mal formulée, et alors ? Peut-on assassiner quelqu’un au simple motif qu’il a employé le subjonctif maladroitement ?
Evidemment le JEX va se défausser ce matin. Ce qui explique mon insomnie.
Je vous garde le meilleur pour la fin.
Les conclusions du fisc se finissent ainsi :
“En l’espèce, la SARL LES HAUTS DE COCRAUD n’a jamais sollicité l’autorisation de vente amiable (bien que cela lui ait été plusieurs fois suggéré). Elle a sollicité un cantonnement à la procédure de saisie immobilière qui est en cours, l’audience étant fixée le 02 Décembre prochain.
Les décisions de justice ont autorité de la chose jugée et les demandes postérieures à l’audience d’orientation sont irrecevables.
La SARL LES HAUTS DE COCRAUD le sait pertinemment, puisqu’elle a déjà eu une première décision en ce sens.
Cela marque sa volonté de procéder à un véritable harcèlement judiciaire“.
Elle sera condamnée à 1 000 € à titre de dommages et intérêts en application de l’article 1341 du code civil pour procédure abusive, et à 2 500 € sur le fondement de l’article 700.”
C’est moi qui harcèle le fisc.
Elle n’est pas bonne celle-là ?
Bien à vous. H. Dumas