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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Scientisme, charlatans, obscurantisme

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Qui eût cru que la science puisse devenir une religion, une croyance et, finalement, un pouvoir aveugle fauteur à venir de haines et de guerres ?

En réalité, de nombreux penseurs avaient prévu cette issue, mais ils ont été peu ou pas entendus, peu ou pas enseignés, même les géants comme Victor Hugo.

Nous, nous vivons cette issue, et c’est pire que ce qu’ils imaginaient.

La fin du 19ème et la totalité du 20ème siècle ont consacré l’idée que la connaissance scientifique, exclusivement composée de découvertes prouvées, devait permettre à l’homme d’échapper aux croyances, dont on admettait que leurs confrontations étaient le générateur principal, voir unique, des conflits intellectuels qui se transformaient en conflits guerriers.

En gros, la croyance étant la base des haines, la science, supposant prouver ce qu’elle avançait, éradiquait du même coup tout conflit puisqu’il ne s’agissait plus de croire mais de constater.

Après avoir condamné au bucher ceux qui affirmaient que la terre était ronde, avoir appliqué la saignée à toute personne malade ou dépressive, avoir interné les scientifiques pratiquant l’autopsie et mis en œuvre bien d’autres sanctions obscures au nom de Dieu ou du pouvoir, les hommes ont découvert la science, qu’ils ont pris pour le Graal.

Jusqu’à récemment le scientifique devant apporter la preuve de sa découverte était face à la difficulté de la démonstration, tout particulièrement du fait de la surveillance attentive par ses opposants de ses calculs, longs et laborieux, figurés par des tableaux noircis de chiffres et de formules.

Puis l’informatique est arrivée.

La complexité possible des formules, calculées en une fraction de seconde par les ordinateurs, a désarçonné la critique tant toute modification immédiate des paramètres peut étouffer indéfiniment ladite critique. Une fausse preuve pouvant être rapportée indéfiniment, légèrement modifiée mais fondamentalement identique, finit par devenir une vraie preuve par essoufflement de la critique.

Donc la science s’est débarrassée de la nécessité de la preuve, ou du moins lui a enlevé sa réalité.

Aujourd’hui on peut dire que seul le chercheur sait s’il ment, affabule, l’observateur lui est noyé sous les formules infinies, modifiables infiniment.

Science et preuve ont divorcé, ne sont plus un couple uni, inséparable.

Face à cet affaiblissement de la science, voire ce désaveu, les hommes du pouvoir se sont emparés d’elle. D’une opposante réfléchie, ils en ont fait une complice déterminée, vénale.

Nous en sommes là. Les charlatans sont complices des hommes du pouvoir, voire le captent eux-mêmes.

Qu’opposer aux fausses preuves scientifiques ?

Qu’opposer aux fous de l’écologie, aux obsédés de la grippe, qui assènent en rafale chaque jour des vérités plus fantasques les unes que les autres, qui immédiatement sont remplacées identiquement, sans que jamais le temps permette d’en connaître l’invraisemblable fausseté.

L’impression d’être échec et mat nous étouffe.

Et pourtant, tout cela n’est qu’artifices. Tout cela n’est possible que si l’on accepte le principe de base qui consiste à prétendre que la foi et les conflits intellectuels entre les croyances sont la base des haines et des guerres, qui en découleraient.

Or, rien n’est moins vrai.

Sciences ou croyances ne sont à leur base que des vues de l’esprit, des pensées et, contrairement à l’idée répandue, peu acceptent de “mourir pour des idées” comme le chante Brassens.

Or, nous sentons tous la violence se développer, nous la craignons, ne nous parle-t-on pas de révolution ?

Ne nous trompons pas.

Oui la violence arrive ou la guerre, oui elles sont probablement plus proches que nous ne l’imaginons, mais elles ne devront rien aux fausses sciences, aux croyances, qui ne sont que des faux nez.

Elles devront tout au pillage.

L’homme n’est un penseur d’accessoirement, il est avant tout un pillard. Ce constat manque de romantisme, j’en conviens, mais il est implacable.

Si vous réintroduisez cette dimension de l’homme dans la lecture des évènements, si vous ne vous laissez pas happer par les fausses pistes mises en avant par les pillards, vous allez prendre conscience qu’effectivement le pillage total, en libre-service, par les hommes de l’Etat ou leurs concurrents, c’est-à-dire par ceux qui prétendent s’occuper de vous au mieux de vos intérêts, n’est pas loin.

Laissez de côté les réflexions sur l’écologie, les religions, la politique, concentrez-vous sur cette question existentielle : allez-vous rejoindre le groupe des pilleurs ou celui des pillés ?

Là est la question qui doit nous interpeler.

Bien à vous. H. Dumas
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