Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Les curés, ces précurseurs...
Audience de l'article : 2433 lecturesConvenons tout d’abord que la sexualité est une activité qui déborde largement la reproduction dans le monde des vivants par ses externalités. Qu’il y a beaucoup d’inutile prétention chez ceux qui assurent maîtriser la situation.
En ce qui me concerne je me garderai bien de dire qu’il s’agit d’un long fleuve tranquille, ce fut en réalité pour moi une longue épreuve de rafting, qu’heureusement j’ai pu traverser avec l’aide une épouse hors du commun.
Nul ne contestera que la femme qui répond oui à toutes les propositions galantes est considérée comme facile, voire carrément comme “pute”, ce qui ne participe pas à une intégration aisée dans la société.
Donc la femme, avec sagesse, dit non la plupart du temps.
Mais admettons qu’à un moment il faut bien qu’elle dise oui.
Et c’est là que le bât blesse, que toutes les confusions sont possibles.
Chez les parleurs la chose est facile, les palabres peuvent s’étaler dans la durée, au point parfois que la conclusion envisagée est oubliée.
Mais chez les actifs, peu enclins à la parlote, la recherche du point de bascule est tactile, et là toutes les confusions sont possibles, l’erreur ne pardonne pas. Surtout quand la rumeur, ou carrément la justice, s’en mêle, ce n’est pas Hulot qui me contredira.
La SECAR a réglé le problème, pas de mixité dans la sexualité de son personnel.
Donc trois possibilités pour eux:
-l’abstinence totale. Il semblerait que ce soit rarissime.
-la masturbation
-l’homosexualité
On se rapproche des pensées à la mode.
Il semblerait que l’homosexualité au sein de la SECAR soit particulièrement en vogue, au point même de tenter d’essaimer un peu trop ardemment, voire prématurément.
N’est-on pas au centre des revendications actuelles ?
Pas de genre, pas de palabre, c’est oui ou non sans discussion et surtout pas de tentative de convaincre. Pas d’insistance en espérant un oui à l’usure.
Pas de non poli évolutif, que du oui ou “nada”.
L’homosexualité a un passé difficile qui lui a appris à écourter les approches, c’est un atout décisif dans le contexte actuel de l’exclusif “on ou off”.
La SECAR avait tout juste depuis si longtemps. Ce n’était pas pour rien que la tenue de travail de son personnel était une soutane asexuée, et que l’emploi du latin évitait les discussions inutiles.
Malheureusement, les DRH de la SECAR ont cru utile de se débarrasser de tout ces outils sexuellement protecteurs et les voilà dépourvus, juste au moment où ils auraient pu manifester et converger avec la crème des libérateurs ou libératrices autoproclamés de la problématique du : “c’est oui quand ?” Dommage.
Bien à vous. H. Dumas