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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Le droit à l'erreur, encore et encore

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Le Ministre Gérald Darmanin, à la tête du Ministère de l’Action et des Comptes publics, a donc dévoilé la fameuse botte secrète de Macron pour calmer la fureur des français producteurs de richesses contre la terreur fiscale instaurée par Bercy.

Et, finalement, dès le début, la montagne accouche d’une souris.

Je vous rappelle qu’il y a quelques jours la télévision française cherchait un citoyen écrasé, par mégarde, sous les bottes à clou de Bercy, tant cette télévision pensait que la nouvelle loi annoncée concernait les excès de zèle des contrôleurs fiscaux et la terreur fiscale installée par Bercy.

Mais pas du tout ou si peu, presque rien.

Quarante articles noient l’échec politique de Macron. Il est probable qu’il voulait desserrer la corde de Bercy du cou des contribuables. Accordons-lui le bénéfice du doute quant à l’objectif.

Comment a-t-il pu rêver que cela serait possible ?

Bercy a dû s’arc-bouter sur ses droits à la torture fiscale en lui disant :

 – « Comment voulez-vous que nous fassions entrer dans les caisses de l’Etat des impôts — aussi importants que ceux dont vous avez besoin — sans tortures et terreurs fiscales ? Si vous perdurez dans votre démagogie « bisounours », ne comptez plus sur nous, vous irez réclamer vos impôts vous-même. »

Imagine-t-on un Président de La République et ses ministres passant chez l’un et chez l’autre, comme les pompiers ou les éboueurs, pour vendre leur calendrier et abonder ainsi les caisses de l’Etat ?

Non,  donc : rétropédalage de Macron et de sa bande.

Oui mais, l’honneur dans tout ça ? Les promesses de campagne ?

Qu’à cela ne tienne : « abracadabra, plouf, plouf, un escargot tout chaud et une poule sur un mur », le ministre parle et hop, la foule est en extase, la presse s’embrase, la révolution est en marche.

Ceci exclusivement pour ceux qui s’en foutent, qui ne paient pas d’impôt, n’ont pas de salarié à leur charge, pas d’entreprise, pas de responsabilité. Pour les autres, c’est une nouvelle mascarade qui est en route.

Résumons la propagande du jour :

-« Tu vois le grand costaud là-bas, qui distribue des coups-de-poing à tout le monde ?

– Oui.

– Et bien à partir d’aujourd’hui son premier coup il devra le donner doucement.

– Ah bon et les suivants ?

– Ah ben là, évidement, ça va cogner plus fort sans doute… »

Ben oui, probable. Dure réalité.

Le Ministre a aussi dit : « Aujourd’hui, le citoyen, le contribuable, l’association, l’entreprise doivent prouver leur bonne foi. L’idée, c’est de faire l’inverse ».

L’inverse ??? Ce serait que l’administration doit prouver sa bonne foi, non ?

Et ben non, ce n’est pas ça, ce serait impossible. Enfin, réfléchissez….

Donc c’est : »le citoyen est supposé de bonne foi, c’est juste que l’administration doit prouver qu’il ne l’est pas ». Mais, ça a toujours été comme ça….

N’oubliez surtout pas que (grosse voix) : « l’administration a les moyens de vous faire de mauvaise foi… C’est ça le problème.

Néanmoins, il resterait une piste pour une solution entre gens de bonne foi.

En effet, si l’Etat éprouve le besoin d’envisager que les rapports, entre l’administration en général — fiscale en particulier — et les français, doivent changer c’est qu’il considère qu’ils ne sont pas bons.

C’est un aveu, partons de là.

S’ils ne sont pas bons, et c’est vrai nous pouvons en témoigner, ceux qui ont eu à subir les conséquences de ces mauvais rapports doivent être remis dans leurs droits.

C’est-à-dire que, si le gouvernent était sincère, il devrait s’excuser des harcèlements et tortures administratives passés, qu’il dénonce aujourd’hui et cherche à réduire.

Donc, si Macron était habité par un vrai souci de justice, de réduction des abus administratifs et fiscaux, il proposerait à ceux qui les ont subis une cellule d’écoute et de réhabilitation des situations détruites, de recherche des harcèlements et tortures fiscales et administratives diverses passées, pour rétablir les victimes dans leurs droits.

Là, oui, nous pourrions peut-être commencer à penser que la justice est en route, que demain sera peut-être meilleur. On peut rêver.

Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui, et ce ne le sera pas dans un avenir proche.

Nous devrons donc les renverser nous-mêmes, ces bourreaux. Il n’y aura pas d’autre solution.

Bien cordialement. H. Dumas
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