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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Il n'y a pas d'organisation naturelle. Le règles du jeu sont essentielles.

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L’enflammement post-électoral du Gabon, entre autres, nous démontre que la démocratie n’est pas naturelle, qu’elle demande une adhésion à ses règles : honnêteté de l’organisation du scrutin, acceptation du résultat.

Conclusion : la démocratie n’est pas un besoin universel, ce n’est qu’un moyen de satisfaire un besoin universel.

Plus globalement, il y a lieu de différencier les besoins naturels et universels de l’homme des moyens qu’il met en œuvre pour les assouvir.

Ainsi, se regrouper pour affronter les difficultés et palier à ses faiblesses individuelles est un besoin universel pour l’homme. Choisir les motifs de regroupement et les façons de se regrouper font partie des moyens mis en œuvre. Ces moyens demandent  un consensus autour des règles du jeu ponctuellement nécessaires lors des regroupements. Sans ce consensus la guerre, en lieu et place du regroupement, n’est pas loin.

Plus largement, on peut résumer l’universalité pour l’homme en un seul mot : vivre.

Vivre, non seulement dans l’instant en tant qu’individu, mais plus globalement dans la continuité du temps en tant qu’humanité.

Ainsi les besoins basiques et universels pour l’humanité se résument à : ne pas mourir et se reproduire.

Chaque homme, dans la mesure de ses possibilités, est porteur d’une fraction de ces besoins basiques.

Où les choses se compliquent c’est qu’autant d’hommes sur terre autant de solutions individuelles imaginées par chacun d’eux pour remplir, ou ne pas remplir, sa part des besoins basiques.

D’où la complexité à regrouper les individualités, pourtant seule solution pour affronter la vie, préserver l’humanité, tant l’homme est fragile et très peu outillé physiquement.

Consciente ou inconsciente, la pensée des hommes tourne gyroscopiquement  autour du service basique de la vie, rien de plus malgré les apparences ou les prétentions.

Dans ce cadre, ici sur ce blog, c’est l’économie qui nous intéresse.

Est-elle indispensable ? S’insère-t-elle et comment dans l’universalité de l’humanité ?

Aie!!! Bon, d’accord, le sujet est peut-être réel mais tellement étudié… tout a été dit, alors pourquoi en rajouter

Et bien justement, optons pour la fraîcheur et la sincérité depuis longtemps submergées dans ce débat.

Le principal point d’interrogation, lorsque l’on parle d’économie, est la rencontre systématique et cyclique avec une croyance spécifique, exclusive à cette activité humaine : l’égalitarisme.

L’égalitarisme est l’inverse de l’idée de performance, de la recherche de l’excellence.

Peut-on me citer une seule activité humaine qui pourrait survivre sans la recherche de l’excellence ? Je suis preneur.

Non, évidemment, il n’est nulle activité qui peut prospérer sans la recherche de l’excellence, qu’elle soit sportive, culturelle, scientifique, esthétique, religieuse et dogmatique, etc…

Comment l’économie pourrait-elle échapper à la règle et pourquoi ?

Voilà la question que je me pose, alors que par ailleurs il me parait acquis que justement l’économie est la base nécessaire à toutes les autres composantes de la vie. Sans elle, l’affaiblissement puis la mort ne tardent pas à frapper.

A tort ou à raison, j’en déduis que l’égalitarisme n’est pas un besoin universel, mais un simple moyen.

Force alors est d’admettre, puisque ce moyen nous l’avons vu est erroné, qu’il s’agit donc d’un piège, d’une manipulation.

Qui dit manipulation dit victime et bénéficiaire.

Premier constat, les sociétés à prétention égalitaire, sauf à faire faillite, ne le sont pas. Elles s’affublent de ce qualificatif, mais c’est un leurre. Dans ces sociétés l’économie est captée par une minorité qui se cache. L’inégalité économique y est bien plus forte que dans les sociétés ouvertes, compétitives, mais la preuve ne peut pas en être rapportée, il n’y a pas de statistique concernant ces minorités occultes.

Pas de statistique au Vatican du temps de sa splendeur, pas de statistique au Kremlin. M. Piketty est prié de passer son chemin.

Les bénéficiaires des sociétés égalitaristes sont donc leurs économistes occultes.

Les victimes, paradoxalement, sont ceux qui seraient prétendument les bénéficiaires du système égalitariste, c’est-à-dire ceux que l’on appelle “le peuple”. Tous ceux à qui l’on fait croire, et qui le croient dur comme fer, que la recherche de l’excellence en économie leur nuirait.

Alors que la réalité est l’exact inverse. Le différentiel apparent entre le riche et le pauvre dans un système où l’économie est libre cache la réalité de la pauvreté dans une société où, inversement, l’économie égalitariste se traduit par une paupérisation globale.

Ces deux types de société sont si opposés qu’ils ne peuvent pas vivre ensemble et que donc la comparaison objective entre les deux n’est jamais possible.

C’est ainsi que l’égalitarisme se permet de tricher avec les règles de l’économie en prétendant imposer sa loi, comme ces dictateurs, au Gabon ou ailleurs, qui trichent avec les règles de la démocratie.

Les moyens nécessaires à l’économie sont : la propriété sous toutes ses formes que l’on appelle “le capital”  et la liberté d’en user dans l’intérêt de son développement.

Ce sont ces moyens que dénoncent et mettent à mal les égalitaristes.

Or, sans ces deux bases fondamentales, il n’y a pas d’économie possible, comme il n’y a pas de démocratie sans scrutin libre, honnête et  accepté.

Il est possible, mais ce n’est pas sûr, que l’on puisse se passer de démocratie, mais il est encore plus difficile de se passer d’une économie forte.

Tout donc doit être mis en œuvre pour éradiquer la croyance égalitariste qui a envahi notre société et tue notre économie.

Cordialement. H. Dumas
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