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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Douce France

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Serons-nous dans la compétition engagée entre le monde libre et le monde sous croyance — communiste, écologique, musulmane ou autres — du côté du second, en compagnie des allemands, des Russes et des Chinois, ou du côté des premiers, en compagnie des anglais, des Australiens, des Américains, probablement des Japonais et d’une partie importante de l’Asie ?

C’est la première question que pose l’affaire des sous-marins Australiens.

La deuxième question est de savoir si la chamaillerie entre ces deux mondes restera diplomatique et intellectuelle ou si malheureusement elle débouchera sur la prochaine guerre mondiale ?

Évidemment je n’ai pas de réponse à ces deux question. Comment le pourrais-je ?

Par contre, puisque l’on me prend à témoin, j’ai un ressenti.

D’abord, je trouve insupportables ces annonces politiques de “contrat du siècle” lorsque l’on signe un partenariat industriel et commercial. Elles donnent l’impression que le client du contrat est le pigeon que l’on vient de plumer. Impression injuste et évidemment fausse, nul à ce niveau ne signant un contrat non équilibré. Pourquoi alors laisser penser à la population que l’on a bien eu les Australiens ? Parce que c’était le cas ? On peut le croire avec ce type d’annonce factice.

Objectivement, vus les enjeux, choisir entre des sous-marins ordinaires fournis par un pays en faillite morale et financière et des sous-marins de catégorie supérieure fournis par un pays qui fonctionne normalement ne me paraît pas scandaleux.

Dans ces conditions, faire tout un ramdam pour le fournisseur tapageur — que s’avère être la France ici — au moment de la rupture du contrat me paraît être la signature de l’absence de sincérité de celui-ci.

Normalement, l’industriel sûr de son produit a de la compassion pour le client qui passe à côté de ses propositions et non cette espèce de hargne mesquine qui nous est donnée à voir. Qui plus est, l’industriel trahi peut motiver, si nécessaire ,les raisons de sa compassion, c’est ce que nous attendons ici.

En revanche, que les dédits prévus, ou légitimement dus, soient exigés de celui qui casse le contrat qu’il avait signé — s’il l’a signé — rien de plus normal.

Enfin, je ne vois pas l’intérêt de prendre la population à témoin lors de ce genre de contrat industriel. Quel serait son rôle dans l’esprit de ceux qui l’impliquent ? D’aller défendre ce contrat, casquée et armée, dans des tranchées face aux Anglais ?

Très peu pour moi.

Bien à vous.
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