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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Coronavirus : le révélateur

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Le coronavirus aura appris — durablement sans doute — trois choses à ceux qu’il ne tuera pas :

– 1 – L’Etat n’existe pas

– 2 – La centralisation et l’égalitarisme son reflet sont le mal absolu

– 3 – Les hommes de l’Etat sont irresponsables, avides de pouvoir, cupides et mortifères.

L’Etat n’existe pas

Cet Etat que d’aucuns appellent de leurs vœux à tout bout de champ pour tout, que les hommes de l’Etat agitent telles les marionnettes à gaine d’un guignol dont ils sont les opérateurs, cet Etat est aux abonnés absents face au coronavirus.

Égaux à eux-mêmes, les hommes de l’Etat au nom de cet absent, de cet hologramme, interdisent à tout va. Car pour toute réponse en tout, ils n’ont qu’une solution : interdire, qui est l’expression basique du pouvoir.

Alors qu’il ne tient qu’à chacun de nous, non pas de ne pas attraper le virus, mais de pas le transmettre, les hommes de l’Etat se croient obligés au nom de l’Etat qui n’existe pas d’interdire massivement ce que chacun s’interdirait naturellement.

Ce faisant ils disloquent la société, le groupe, stupidement à l’intérieur de leurs frontières donc pour leur seul intérêt, puisque le virus n’est évidemment pas concerné par celles-ci.

Les italiens font très fort dans le théâtral, ils surjouent volontairement la pantomime étatique en paralysant leur pays. Magistrale magie qui va leur permettre de tenter de faire payer leur faillite consommée avant l’arrivée du coronavirus à la richissime Allemagne, Merkel a déjà la larme à l’œil.

La preuve nous est donc rapportée que l’Etat n’existe pas. Cette preuve est liée à l’extraordinaire démocratisation de l’information. Car le pouvoir n’existe que par la retenue d’information, l’initiation, le secret d’Etat.

Or internet dans le drame du coronavirus nous rend informés, plus sans doute que les hommes de l’Etat moins disponibles que nous pour le consulter.

Cette inversion de l’information est cocasse et porte un coup mortel à l’idée de l’Etat et à l’image des hommes de l’Etat, simples escrocs usurpateurs.

La centralisation et l’égalitarisme son reflet

Face au virus chacun de nous est seul. L’idée de solidarité et d’égalité ne résiste pas.

La centralisation, cette gangrène bureaucratique fille de la passion du pouvoir, qui s’appelle monopole dans une société ou l’économie prime sur la bureaucratie, la centralisation fait faillite.

Il fut un temps ou chaque ville moyenne abritait trois ou quatre cliniques. Cette diffusion de la force des soins serait bien utile aujourd’hui où la débrouille, la responsabilité individuelle, l’initiative personnelle seraient les seuls remparts crédibles face au virus.

Au lieu de cela nous avons des monstres administratifs, les hôpitaux, un seul par ville, voire un seul pour plusieurs villes, totalement déconnectés de la maladie qui est toujours individuelle.

En temps normal cette structure centralisée fait illusion par son volume. Son inadaptation à des missions de soins forcément individuelles n’est pas perceptible par le groupe, du fait de l’isolement sociétal de chaque malade. Mais quand tout le monde est malade en même temps, les tares du système sautent aux yeux de tous. A l’exclusion des croyants intégristes du collectivisme, évidemment, mais ceux-là…

Les hommes de l’Etat irresponsables

Au moment où j’écris ces lignes les élections municipales sont toujours programmées pour dans 48 heures.

Comment peut-on interdire les rassemblements de plus de 1.000 personnes, voire pire sous peu, et réunir plus de 40 millions de personnes pour aller voter ?

C’est à se demander si les hommes de l’Etat ont voté un jour avec le peuple, autrement que seuls devant les caméras.

Ont-ils participé aux files devant les tables de signature des listes électorales, devant les isoloirs ? Pensent-ils qu’investir l’isoloir juste derrière un malade contagieux est une bonne idée, un signe de civisme ? Ont-ils été assesseurs, tenant de l’urne ? Pensent-ils que le virus collé sur le bulletin de vote y reste sagement lors du dépouillement ?

Tout cela est scandaleux. Car de deux choses l’une, soit cette maladie est banale et n’a aucune raison de déclencher les mesures que l’on nous impose, soit cette maladie est dangereuse et réunir pour un vote plus de 40 millions de français est une écrasante responsabilité.

Je penche pour la deuxième hypothèse. Je me dis : pourquoi ?

Peut-être un peu le coût, mais ce ne peut pas être la raison profonde. Je crois tout simplement que les hommes de l’Etat s’accordent une importance démesurée.

Cette vue de l’esprit leur parait si fondamentale qu’ils sont prêts à tout faire pour qu’elle soit partagée par tous. Plier devant le virus serait, pour eux, un signe de faiblesse qui mettrait en danger leur théâtre de marionnette. Objectivement, ils n’ont pas tort.

Mais il est possible qu’ils n’arrivent pas à dissimuler les conséquences sanitaires de ce vote, si la maladie est du niveau de danger de contagion que l’on nous rapporte. Dans ce cas, les conséquences pour eux seront terribles.

Enfin, va voter qui veut, pour le résultat obtenu…. En ce qui me concerne, ce n’est pas là que j’attraperai le virus…

Bien à vous. H. Dumas
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