
Plantons le décor
Les opérateurs boursiers sont hyper nerveux, les raisons sont multiples.
Les mauvaises
La bourse n’a jamais aimé les climats d’incertitudes pourtant, depuis quelques semaines celles-ci foisonnent :
Les élections US approchent (nov.) et ses incertitudes avec. La crise européenne est loin, bien loin d’avoir délivré son happy end (Euroquake.) Octobre est et restera toujours le mois de prédilection pour les Krachs, soyez certain que celui du 19 octobre 1987 est encore dans toutes les têtes des anciens. Le Q3 ne semble pas remplir le même rôle porteur que les autres plans de soutiens artificiels. Moyen Orient…
Et pourtant, le marché a choisit la consolidation latérale.
De vous à moi, il fut un tems pas si lointain que cela une seule de ces nouvelles auraient pu provoquer un cataclysme boursier ici, rien n’y fait, c’est la résilience qui prédomine et cela sous entend un marché bien plus fort qu’il n’y parait.
Analysons le plus simplement possible l’indice vedette
Comme attendu, nous venons de connaitre un léger retrait mais rien de dramatique tant que vous verrez la zone 1400/1420 tenir rien de grave n’arrivera à notre indice.

Retenez aussi que le RSI vient de repasser les 50, que l’OBV est en divergence positive et que les MM LT 50 et 200 sont encore ascendantes. Vous m’excuserez mais cela reste incompatible avec une baisse profonde. Par contre, nous devons nous attendre à une nouvelle attaque des bear aux environs des 1470(flèche bleue) ils mettront tout en œuvre pour empêcher cette résistance de céder sous les coups de cornes des bovidés. Ce sera la dernière étape avant le bris des 1500
Les investisseurs sortent des fonds d’action, le piège vient une fois de plus de fonctionner à merveille

Au risque de me répéter, je dis prudence quand vous voyez ce genre de fuite en avant. En effet, pendant la période août/octobre en 2011 - mais pas uniquement à cette époque, loin de là - nous avons pu contempler le même genre d’accélération. Vous devinez la suite, le marché en a profité perfidement comme toujours pour faire de ce moment de panique son botton et de passer de 1075 points à 1428, 6 mois plus tard.
Pour rappel, il demeure extrêmement rare que le marché laisse sortir les investisseurs à leur guise avant le grand plongeon, je parle ici d’un renversement de tendance supérieur à 15%. Ce serait trop simple. Le jour où une véritable tendance s’inversera pour de bon, les chances sont grandes de ne pas s’en rendre compte de suite.