La Revue Nature, qui publie des recherches médicales à la base, vient de publier un article sur la concentration dans le secteur Bancaire ("Systemic risk in banking ecosystems": LIEN ICI). Cet article met en avant un graphique édifiant, qui laisse apparaître que les 3 plus grosses Banques américaines détiennent plus de 40% des actifs totaux américains (Banque commerciale).
Jusqu'au milieu des années 90. Pour les grands Trusts financiers, il en fallait encore davantage. Le travail de lobbying de Directeurs de grandes institutions financières, comme Sandy Weill de Citigroup, auront suffit à faire plier les politiciens américains. En1995, le secrétaire au Trésor américain Robert Rubin, ancien de Goldman Sachs, a voulu exploiter la puissance des grandes banques du centre de l'argent pour assurer leur " efficacité et leur compétitivité internationale ". C'est lui qui a soufflé à Allan Greenspan de mettre la roue libre et faire le choix d'un marché financier sans entraves (ont le voit à gauche suggérer quelques bonnes idées).Années 2000 : on reprend les mêmes, et on continue
Durant sa campagne, qui se trouvait être le conseiller économique de Barrack Obama ? je vous le donne en mille: c'était Rubin. Le même qui, 15 ans auparavant, avait soufflé les bonnes idées ultra libérales à Greenspan pour relancer la compétitivité américaine. Au Trésor américain, on trouve ce même conflit d'intérêt, au point que le fil rouge fonctionne directement entre les grandes institutions bancaires et les politiques : "sept mois après son entrée en fonctions, Geithner avait eu au moins 80 contacts téléphoniques avec les PDG de Goldman Sachs, JP Morgan et Citigroup. Il a eu plus souvent Citigroup au bout du fil que Barney Frank, le législateur-clé de la réforme à la Chambre" rapportait Challenges en Octobre 2009 (Lien ICI).

