- Le soutien massif de l'état à ce secteur, via le dispositif Scellier et le PTZ a réussi à regonfler la bulle.
- La baisse des taux qui a resolvabilisé certains acheteurs.
Nous sommes actuellement de nouveau au sommet de la bulle d'après les données de Jacques Friggit :
Le seul argument qui est opposé à l'étude de Friggit est que l'existence de taux très bas aujourd'hui rendrait les comparaisons historiques caduques, et que nous serions en conséquence entrés dans une nouvelle ère immobilière.
- Les incitations fiscales se réduisent fortement (disparition du dispositif Scellier en 2013 après une forte réduction en 2012, champ d'action du PTZ fortement réduit, fiscalité sur les plus-values durcie).
- Les contraintes budgétaires liées à l'endettement de la France font qu'il sera très difficile au gouvernement qui sera prochainement élu de relancer la bulle par le biais de nouvelles niches fiscales ou subventions à l'achat. Aucun candidat susceptible d'être élu n'en fait d'ailleurs mention dans son programme.
Il est donc urgent d'attendre (sauf cas particulier toujours possible dans certaines zones de province) pour ceux qui souhaitent devenir propriétaires, sans doute plusieurs années.
- Vous pouvez acheter et vendre à tout moment en fonction de votre vision du marché, sans subir des frais de transaction importants.
- Vous bénéficierez (au moins actuellement) d'une décote significative sur l'actif net dans la plupart des cas.
Attention quand même, en cas de plongeon du marché immobilier, ces foncières (sauf cas particuliers) en subiront pleinement les conséquences. Il s'agit bien ici d'une assurance, dont la souscription ne présente aucune urgence, mais qu'il est utile de connaître si la situation venait à se dégrader de nouveau sur le front des dettes souveraines en Europe.