Quelques modèles ont retenu notre attention :
L’Audi R8 est l’une des meilleures sportives au monde, si ce n’est la meilleure
Il suffit de la voir pour être hypnotisé. Son design est magnifique. Un dessin agressif dans la lignée de la nouvelle TT, et des lignes franches qui rappellent celles des Lamborghini.
Pour le lancement de la deuxième génération, Audi a sorti pas moins de trois versions : la R8 V10 : 540ch, la R8 V10 Plus : 610ch (la version la plus puissante), et la R8 e-tron de 462ch tout de même.
La V10 Plus est la version la plus puissante de l’histoire de la marque. Un gros V10 5,2 L de 610ch pour un 0-100 km/h abattu en 3,2 sec et une v-max de 330 km/h. Un missile ! D’autant plus que la voiture perd en poids avec moins 50kg, soit 1454 kg.
La nouvelle Audi R8 est disponible depuis juin 2015 à partir de 165 000 € pour la V10 et 187 400 € pour la V10 Plus.
L’Audi TTS, un bolide aux performances explosives !
Sous son capot, le TTS hérite de la version la plus puissante actuellement existante du 2.0 TFSI. Un moteur dernier cri, qui possède notamment un collecteur d'échappement intégré à la culasse, ce qui lui permet d'être irrigué par le circuit de refroidissement, au bénéfice de montées en températures plus rapides. Les deux arbres à cames disposent d'un calage variable, tandis que les soupapes disposent d'une levée variable (système Audi Valvelift). Enfin, ce moteur dispose de la bi-injection : des injecteurs situés dans les tubulures d'admission viennent compléter ceux localisés dans les chambres de combustion durant les phases de charge partielle, ce qui réduit consommation et émissions (de particules fines notamment).
Cette version 310 ch reçoit en outre un équipage mobile, un carter et une culasse renforcés, ainsi que de nouveaux ressorts et sièges de soupapes. Autant dire qu'avec ce moteur, la boîte à double embrayage S Tronic et la transmission Quattro, le TTS humilie littéralement ses rivaux sur l'exercice du 0 à 100 km/h : 4,6 s, contre 5,1 s pour le BMW Z4 sDrive35i DKG et… 5,6 s pour le Porsche Cayman PDK ! Chez Porsche, il faut choisir une 911 Carrera PDK pour obtenir ce niveau de performances.
Qu'on se le dise : le TTS prend les choses très au sérieux. La transmission intégrale reçoit un différentiel central Haldex de dernière génération, capable d'envoyer la totalité du couple aux roues arrière, tandis que l'amortissement piloté Magnetic Ride est ici livré en série. Résultat, l'efficacité atteint un très haut niveau ! Le coupé Audi passe très fort en virage, se rit des trous et des bosses, et dévore la route avec avidité. L'amortissement est parfaitement bien géré, et la direction est précise. Tout paraît facile, presque trop, au volant de ce coupé ! Ce qui permettra de rouler vite et en toute décontraction à ses commandes, en appréciant la présentation intérieure raffinée, la finition soignée, et le caractère high-tech de son instrumentation sur écran à cristaux liquides. Celle-ci dispose d'ailleurs d'un mode d'affichage spécifique à cette version, avec un compte-tours central de grande dimension.
L’Audi RS7, la sultane des routes
Ce n’est pas la première fois que la Audi RS7 émerveille : sa capacité à rouler jusqu’à 240km/h de manière totalement autonome n’est pas sa seule qualité. Voici quelques détails supplémentaires sur la limousine la plus performante de la marque aux anneaux.
Passée entre les mains des ingénieurs un peu fous de la division Quattro de la marque, la RS7 se veut aussi performante qu’un super car tout en apportant des niveaux de confort et de finition dignes des plus belles voitures du monde. Admirez un peu ses jantes de 21 pouces couplées à des pneus taille basse : de quoi vous filer des frissons !
Equipée d’un bloc V8 4.0L bi-turbo développant pas moins de 560 ch, la RS7 est certainement l’Audi de série la puissante sur le sol européen. Tous ces chiffres permettent au missile roulant d’atteindre les 100km/h en seulement 3,4s pour une vitesse de pointe de 308km/h.
Bien entendu, le prix de ce bolide est aussi à la hauteur des performances et des sensations qu’il procure : 131 000 euros, minimum.
L’Audi Q7, un colosse de premier choix pour ce qui aime le confort
Long de 5,05 mètres, le nouveau Q7 montre toujours une stature imposante avec une grande calandre retravaillée, des blocs optiques plus étroits, comme les feux arrière, tout en ayant perdu 37 mm en longueur, 15 mm en largeur, mais surtout 325 kg sur la balance. Une contribution à de meilleures prestations routières et à une moindre consommation grâce entre autres à un allègement du châssis, de la structure de carrosserie et des portes désormais en alu.
L’habitabilité demeure tout aussi généreuse et les trois passagers arrière peuvent allonger leurs jambes sans problème. En version trois sièges indépendants de la seconde rangée, ceux-ci coulissent pour apporter un peu plus d’espace aux occupants des deux sièges optionnels de la troisième rangée, escamotables électriquement dans le plancher.
Dès la mise de contact, un grand écran sort du haut de la console pour gérer la navigation, mais aussi les systèmes audio et de téléphonie. Derrière le volant, un autre écran paramétrable peut offrir toutes les indications possibles d’un ordinateur de bord. En option, l’affichage tête haute des informations clefs sur le pare-brise. En fait, dès que l’on souhaite un peu de sophistication, il faut avoir recours aux options et la liste est longue. C’est le cas pour le fameux système d’info-divertissement avec surface tactile et contrôle vocal.
Des V6 de 3 litres en essence ou Diesel
Deux moteurs V6 de 3 litres sont disponibles. Un Diesel de 272 chevaux et un essence de 333 chevaux, tous les deux associés à une boîte tiptronic à 8 rapports avec commandes par palettes au volant. Bien entendu, la transmission se fait en quatre roues et en temps normal le système quattro envoie 60 % du couple sur les roues arrière. En fonction de l’adhérence, le couple peut aller jusqu’à 70 % sur l’avant ou 80 % sur l’arrière. Pour simplifier la vie du conducteur, tous les plus récents systèmes d’assistance sont prévus, comme le régulateur intelligent qui calque sa vitesse en fonction du trafic, l’assistant évitement de collision, l’aide au stationnement et l’avertisseur de sortie, et surtout l’assistant de manœuvre avec remorque.
Une direction intégrale
Sur la route, le Q7 s’impose aisément par sa taille mais aussi par sa puissance qui lui permet de n’être pratiquement jamais en difficulté, malgré un poids qui frise les deux tonnes. Il accuse très peu de roulis et le confort de suspension est de qualité, notamment avec la suspension adaptative où les secteurs pavés sont effacés en douceur. Enfin, le nouveau Q7 se montre assez agile, bien épaulé par une direction intégrale. Boîte réactive et consommation modérée – jamais plus de 10 litres – sont à mettre à son actif.
Son prix est de 63 500 € !