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Balthazar

Balthazar

Tous les commentaires de ce membre (233 publications)
Je pense comme vous Brouxdeb.

"L'objectif de la Sicav est de rechercher une croissance régulière du capital en particpant à la hausse du marché des actions françaises tout en tentant d'atténuer ses baisses par l'utilisation des procédés de couverture sur des marchés actions étrangers."

> Le cac a pris 15% / an. Ce qui n'est pas rien. Compte tenu de l'objet de la sicav, on pourrait s'attendre à un score modeste, mais positif. Et inversement comme en 2008.

Je trouve les analyses et remarques de Delamarche souvent intelligentes et pertinentes, mais je ne comprends pas sa tactique. Quand ça monte, on achète ou on allège si on sent que ça va retourner, mais se battre contre le marché en anticipant les baisses, je sais pas si ça a jamais reussi à quiconque sur la durée. Meme Marc Faber, qui n'est pas exactement un débutant, reconnait qu'il est impossible de deviner le timing d'une baisse. Or à moins de ne selectionner que les canards boiteux, s'il est négatif avec un CAC qui n'a fait que monter, c'est qu'il a probablement shorté. 

En plus si on regarde la composition , on trouve du France Telecom, du c+ pour 8% chacun environ.  Donc des trucs pas forcément super défensifs :
 - C+ (peut-etre double bottom à CT mais en config baissiere depuis plus d'un an - triangle baissier) > la télé coule face à internet;
- FT (-50% en un an) > a tout à perdre face à des Iliad aux dents longues, et pas de nouveaux projets transcendants à ma connaissance;
donc en cas de sell off , ils vont se faire saquer

Si j'étais baissier MT comme il le dit je resterais out ou shorterais des secteurs en plein marasme  qui ne pourrait pas monter beaucoup (TF1, alcatel, ou .. France Telecom)
 
Merci pour ce rappel. Trop de gens déforment Keynes qui n'a jamais fait l'apologie de la mauvaise gestion. C'est bien de le rappeler.
"La solution à une crise déclenchée par une mesure non démocratique (l'introduction de l'euro)"

En france, le peuple a été consulté et il y a eu un vrai débat.
Au moins dans ce pays, on peut difficilement parler de "mesure non démocratique", alors que le referundum est l'essence de la démocratie (beaucoup plus que le parlementarisme).

 http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C3%A9rendum_fran%C3%A7ais_sur_le_trait%C3%A9_de_Maastricht
Le problème avec les français, c'est qu'ils ne se sentent pas engagés par leurs engagements. Les consommateurs surrendettés, les Maires qui signent des actes de prêts sans les comprendre, les gouvernements, le peuple lorsqu'il vote, c'est bien simple personne n'est jamais responsable de ses actes. Et en parallèle on désigne des coupables responsables de tout même dans un rôle passif (les credits-conso, les banques, la mondialisation, l'Europe, ..)  .

 Il suffisait de respecter les critères. Pour sa consommation courante, quand on a 10 sous, on en dépense 9 ou 10, mais pas 11. Les français ont d'autant moins d'excuse qu'ils ont justement été consultés directement sur ce texte.
Ils sont donc non fondés à se plaindre alors qu'ils ont demandé expressément à leurs gouvernements de ne pas respecter ces critères qu'ils avaient pourtant eux-mêmes acceptés en les élisant sur des programmes non budgétés.

Pour certains pays, je suis d'accord qu'on peut discuter la légitimité de l'euro, mais pour les Français, consultés, la démocratie a été parfaitement respectée (pour une fois).
"expropriations" ?

S'ils étaient expropriés, les propriétaires  ne seraient plus dans leurs maisons qui seraient détruites, comme cela se fait chez nous contre "dédommagement"
Pour le reste, bonne analyse, bien argumentée et complete.
" Il n'y a donc aucune pénurie en nombre de logements mais bien un problème de prix"

> Ce que vous dites est illogique.

L'offre définitit les prix. S'il y a surrabondance, les prix baissent, je vous le garantie. Comme en Espagne par exemple. 

Si les prix sont haut c'est parce que l'offre est réduite ET sans doute aussi parce que l'offre  financière (taux bas) est abondante. Mais pas par un "problème de prix" qui n'est que la conséquence des deux causes sus-indiquées. Vous raisonnez en socialiste ici.

Enfin la pénurie existe dans certains endroits de France. Au fin fond du Limousin, peut être pas, mais à Paris, vous avez des exemples concrets de logements vacants. Vous connaissez autour de vous des bailleurs sans locataires ? Le problème est même plutôt de s'en débarrasser en général. Vous connaissez des entreprises qui peuvent se payer le luxe de conserver des locaux vides au bilan ?
A moins d'être un militant du DAL ou d'être borgne, soutenir qu'il n'y a pas de pénurie en France, est une conclusion trop rapide, et fausse à certains endroits.
 
@ backslash

Répondez à ces questions :
- vous avez des exemples concrets de logements vacants à Paris autour de vous ?
- Vous connaissez autour de vous des bailleurs sans locataires à Paris ? 
 
- les marchands de biens qui achetaient, puis attendaient avant de revendre étaient monnaie courant en 89-90 (cela signifiait donc des logements vides). En connaissez vous, avez vous des exemple actuels ? 
 - sources de vos stats insee ? Comment est défini un 'logement vide' ?
Avez vous des exemples concrets ? Je ne dis pas que ça n'existe pas, mais personnellement, je n'en connais pas. 10,3% ce n'est pourtant pas un épiphenomène mais au contraire quelque chose de constatable sans effort normallement.
@ blackslash

Enfin, je ne faisais que souligner l'incohérence de la notion de "problème de prix".

A moins d'etre marxiste altercomprenant, il est illogique de dire qu'un "prix est le probleme". Le prix ne peut pas être un problème en soi. Le prix peut  refleter l'existence d'un problème (pénurie, étatisme, fiscalité idiote, etc ..) mais il ne peut pas être le problème lui-même.
D'où mon developpement sur les lois du marché que 70 ans de communisme en URSS et partout ailleurs dans sle monde n'ont pas reussi à mettre à défaut. Parce que c'est la simple logique.

Comprendes ? 
@ alex6

Il faudrait être plus précis.
Où se situe le million de logements vides ( il faudrait donner la source svp) ?
Ca fait toute la difference. Personne ne nie que les petits villages se dépeuplent au profit des grandes villes par exemple. Si c'est pour dire que y a plein de logements là où personne ne veut aller, ok, vous avez raison. Mais quand on parle de pénurie , moi je le comprends comme les endroits où les gens veulent aller, c'est à dire les villes moyennes et grandes (ça changera peut-être un jour d'ailleurs - et ça provoquerait une enorme baisse ).

Dans les grandes villes, il y a peut-être une abondance de biens. Mais dans ce cas personnellement, elle ne me semble pas évidente, car personnellement je n'ai pas d'exemples autour de moi. Et s'il y a vraiment 10% de vacance, je trouve cela vraiment étonnant, car 10% c'est énorme. On devrait le constater sans efforts.

Par ailleurs, au vu de l'augmentation de la population (+10 M en 30ans quand meme) et que la France n'a pas construit tant que ça et que la France est assez conservatrice du bâti existant dans les centres villes, j'ai du mal à comprendre d'où viendrait la vacance dont vous parlez. Pour qu'elle ait lieu, il faudrait une désafection, comme il y en a dans les villages ruraux par exemple, où là, sans effort, on constate une baisse de prix et des logements vides .

Enfin c'est ma reflexion. Je ne pretend pas savoir mieux que vous. Si vous êtes sûr de ce que vous dites, argumentez vos propos avec des données sourcées et régionalisées, donnez des exemples précis.