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Balthazar

Balthazar

Tous les commentaires de ce membre (233 publications)

En meme temps il s'agit des 8 boites  qui représentent clairement l'avenir de l'economie du 21e siecle. Normal qu'elles montent. Normal que les autres baissent. Il faut un peu relativiser.

C'est un beau texte avec de belles théories.

L'auteur dit en substance qu'aujourd'hui la plupart des pays ont une monnaie basée sur le crédit ("l'argent-dette"), ce qui est vrai. Et que cette monnaie est pilotée par une politique monétaire émanant de la banque centrale, ce qui est aussi vrai.

Mais il dit ensuite que cette politique monétaire détermine en définitive le budget et l'impôt puisqu'elle peut aller jusqu'à contraindre le peuple à prendre des décisions qu'il ne veut pas (ex : la Grèce) et que c'est un problème.

Or cela est un raccourci intellectuel digne d'un collégien !! C'est inexact.


1. Tout d'abord il est faux de dire que le peuple ne choisit pas la politique monétaire.

C'est le peuple qui a voté Maastricht (en europe), lui encore qui a élu un gouvernement qui a signé les traités (en europe), ou mis en place une banque centrale (en europe, aux USA, ..). Donc ce systeme EST la volonté du peuple.
Ou alors c'est dans la représentation du peuple qu'il faut chercher le problème, pas dans le mécanisme de pilotage des banques centrales.

Par ailleurs ce qui est fait peut être défait : la Grèce pouvait parfaitement sortir de l'euro.  C'eut été très compliqué, douloureux au moins à court terme, mais possible.  Donc on peut conclure que le peuple CHOISIT sa politique monétaire.


 2. Une politique monétaire n'est pas forcément nécessaire.

L'auteur fait une erreur grossière (ou est de mauvaise foi ?) d'estimer qu'il est absolument nécessaire que la politique monétaire soit "ajustée" aux besoins de l’économie.

Il ne faut pas oublier ce qu'est une monnaie en tant que réserve de valeur : C'est un réceptacle de confiance.
Si on change les règles trop souvent, ou de telle sorte que l'épargnant perde tout ça ne marche pas longtemps (Zimbaboué, Weimar, ..)  ! Et tout le monde fuit cette monnaie et réfugie son épargne ailleurs (dollar, or, bitcoin, ...).

La solution que l'auteur préconise, on la connait et on sait où elle mène : à la ruine. Cela a déjà été fait. Parce qu'un jour ou l'autre, l'Etat qui contrôle sa monnaie, s'en sert indirectement pour piocher dans le patrimoine de ses administrés au lieu de prendre des mesures difficiles à prendre. Puis, une fois ruinée, s'en suit l'abandon de cette monnaie par la population.

Si les BC ne vont pas toujours dans le sens de la représentation du peuple, c'est dans l'idée de créer un contre-pouvoir, comme le sont la constitution, le Conseil Constitutionnel, la CEDJ, la Cour Suprême, etc ..
Dans la mesure où la BC a bien été souhaitée initiallement par le peuple, ça n'a rien d'une atteinte à la démocratie. Au contraire. C'est une garantie pour lui.

De plus on voit bien qu'au final ce contrepouvoir n'a d'effet qu'un moment. Les QE et autres "inventions" du genre, montrent qu'en définitive les banques centrales finissent par suivre les politiques gouvernementales et représentatives du peuple. Et c'est peut-être bien ça le problème !!

Parce qu'en définitive, Sapir oublie le principal : derriere chaque dette il y a un créancier et donc des déçus s'ils ne sont pas réglés. Meme quand il s'agit d'argent-dette.

N'oublions pas que d'autres monnaies ont existé, comme il l'évoque brièvement. Les monnaies métal comme l'or ont permis à des civilisations entières d'exister sans qu'une politique monétaire quelconque puisse être menée. La Grèce Antique par exemple s'en est pas mal sortie , nan ? Et c'etait pourtant bien une démocratie.
Article interessant. Je partage aussi l'idée qu'il n'y aura pas de "grand soir" immobilier, mais une baisse longue et faible. Ce qui est exactement le but inavoué de la BCE : amortir la baisse (ou l'éclatement de bulles dans d'autres pays) avec un océan de pognon. Et je dois dire qu'à mon avis ils parviennent pour l'instant assez bien car il en resulte un dérappage finalement assez bien contrôlé.

A terme (mais quand ?) on aura forcément le contrecoup de "l'impression monétaire" (ce n'en est pas une à proprement parler) : l'inflation des prix immobiliiers qui viendra éponger l'argent devenu trop disponible.

Pour en revenir à votre article :
- le 1 , je suis d'accord. Mais attention quand meme, certaines villes comme Paris deviennent des pôles mondiaux et attirent comme NYC ou Londres, et la hausse des prix est sans doute due partiellement à un "rattrapage" plutôt qu'à une bulle totalement artificielle. Il y a aussi des effets sociologiques (divorces, immigration, ..) donc oui, mais à tempérer.
- le 2, pas d'accord, on en sait rien. La politique de relachement monétaire est une solution facile qui pourrait très bien faire illusion pendant de nombreuses années
- le 3, la population est agée, mais .. elle vieillit ! Cela retarde d'autant la libération des lieux. Par ailleurs, certes les vieux meurent .. mais c'est pas nouveau ! Ce ne signifie rien. Au global la population augmente en France, donc les jeunes ont plutot du mal à trouver des locaux dans lesquels beaucoup de vieux s'entetent à ne libérer faute de mourir !
- le 4, ça oui ! c'est une évidence. TOut le monde connait la séquence. La difficulté de déterminer le tempo.
???

Ca prouve une chose : la durée d'emprunt diminue mais pas beaucoup plus plus.

Quand on sait que les taux d'emprunt ont baissé et que les prix n'ont pas monté (ils stagnent, voire baissent un peu) il est logique que la durée d'emprunt baisse.

Si bulle il y a , cela veut dire qu'elle doit eclater (sinon c'est juste une hausse).

Pour le moment on constate plutot un atterrissage en douceur, puisque les gens profitent de la baisse des taux pour emorunter moins longtemps, sans renchérir, ce qui est est rationnel, et non bullaire.

Je pense qu'on pourra parler de bulle, quand on aura vu des éléments montrant une baisse des prix franche et /ou une panique du genre baisse massive du nombre de ventes (éventuellement du nombre d'emprunts).







"Autrement dit, la taxe, qui devait permettre de “libérer du foncier”, va contribuer à le geler un peu plus"

> comme toute bonne mesure socialiste qui prétend avoir trouvé la solution miracle à des "problèmes" qui n'existent pas pour rien et dont on veut résoudre les causes plutot que les conséquences.

On créé des lois pour protéger les salariés dans l'entreprise, pour leur assurer un salaire minimum, et toute une palanquée de comités, représentants sociaux ? Les voici au chomage

On créé des lois pour protéger les locataires ? Les bailleurs partent en courant et les locataires se retrouvent en surnombre, peinent à se loger et paient des loyers chers

On crée des taxes pour faire la peaux des riches pour améliorer la condition des pauvres ? Les riches partent ou  renoncent à s'enrichir (ou le font autrement), mais les pauvres n'ont toujours pas de quoi améliorer leur condition de vie plutot que d'attendre l'aumone étatique de toute façon toujours limitée.

On donne le bac à tout le monde ? Le niveau baisse tellement qu'il ne vaut plus rien et ne sert donc plus à rien.

La loi Dufflot est dans la continuité. Rien de nouveau en socialie :) 



C'est la preuve de rien du tout !

Les gars comme Bill Gates, Steve Jobs , Elen Musq, Warren Buffet and co , tous milliardaires, expliquent facilement cette structure.

Ils ne sont pas une oligarchie. Ils sont des mecs assez géniaux, que je déplore que nous n'ayons pas (assez) chez nous.

Pour moi, ces gars méritent leur fric. Ils n'ont volé personne, contrairement à toute la palanquée de politicards qui nous promettent la solidarité merveilleuse et les lendemains qui chantent, avec notre pognon, et bien sur, en prélevant leur dîme au passage, sans avoir fait avancer l'humanité sur le moindre sujet concret, bien sur. 
Et quand je vois ce que ces super riches font de leur pognon (projets humanitaires, scientifiques, ..) pour la plupart, je dis meme que c'est une bonne chose.

La seule preuve que je vois, moi, c'est qu'il se cache un Melanchon, parmis les redacteurs de objectif eco :)
Un conseil :
A supposer que le marché du hamburger soit représentatif de la croissance, (ça reste à démontrer, mais pourquoi pas) prenez au moins les 3,4 plus grosses enseignes. Vous enleverez ainsi le biais de concurrence entre-eux, qui peut, à elle seule, expliquer la baisse du nombres de restaurants.
Je n'interviens pas à chaque fois, faute de temps et d'interet, mais le nombre de raisonnements à l'emporte pièce que vous faites et consternant.