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BARF

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Jeudi 25 avril 2013 :

Le chômage en Espagne a encore progressé au premier trimestre 2013, atteignant le nouveau seuil historique de 27,16%, avec plus de six millions de sans-emploi, alors que le pays reste plongé dans la récession.

A la fin mars, l'Espagne, quatrième économie de la zone euro soumise à un effort de rigueur sans précédent, comptait 6 202 700 chômeurs, soit 237 400 personnes de plus qu'au trimestre précédent, selon les chiffres publiés jeudi par l'Institut national de la statistique.

Parmi les pays de l'Union européenne, le taux de chômage en Espagne se situe juste derrière celui de la Grèce, le plus fort de la région, qui atteignait 27,2% en janvier.

Dette européenne : Pimco réduit ses positions sur l'Italie et l'Espagne.

Pimco, premier gestionnaire obligataire au monde, réduit ses positions sur les dettes espagnole et italienne, sans préciser le montant de ce changement, a indiqué mercredi au Wall Street Journal son directeur de la gestion des portefeuilles européens Andrew Balls.

Cette action intervient alors que les dettes espagnole et italienne bénéficient d'une forte détente de leur taux d'emprunt depuis plusieurs jours. Ces taux, qui évoluent en sens inverse des prix, se situent désormais à leurs niveaux de 2010.

Cet engouement pour des pays longtemps jugés fragiles résulte de la mise à disposition de liquidités par les grandes banques centrales, occultant pour le moment les problèmes économiques et budgétaires en zone euro, explique M. Balls au Wall Street Journal.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-00516879-dette-europeenne-pimco-reduit-ses-positions-sur-l-italie-et-l-espagne-561543.php

Andrew Balls n'est pas sensible à "la mise à disposition de liquidités" par la Banque Centrale Européenne.

Pourtant, la BCE fait de l'alchimie.

Depuis cinq ans, la BCE reçoit dans ses livres des centaines de milliards d'euros d'actifs pourris, en provenance des banques privées françaises, des banques privées espagnoles, des banques privées italiennes, etc.

En échange, la BCE fournit des centaines de milliards d'euros à toutes ces banques privées, par l'intermédiaire de la Banque de France, de la Banque d'Espagne, de la Banque d'Italie, etc.

En clair : depuis cinq ans, la BCE reçoit de la merde en provenance d'Europe du sud, et elle transforme la merde en euros.

Mais ça, Andrew Balls ne peut pas le dire, car c'est un homme poli, courtois.

A la place, Andrew Balls dit : "Cet engouement pour des pays longtemps jugés fragiles résulte de la mise à disposition de liquidités par les grandes banques centrales, occultant pour le moment les problèmes économiques et budgétaires en zone euro."
Mercredi 24 avril 2013 :



A propos de la zone euro, Olivier Berruyer écrit :



Je rappelle mon analyse : les contraintes nécessaires au maintien d’une monnaie unique sur une large zone sont très lourdes. Aucune zone n’est jamais véritablement optimale, mais une monnaie tient dans un pays car les écarts sont limités, et la volonté populaire de rester ensemble permet des transferts plus ou moins importants de personnes et d’argent.



La Zone Euro est bien trop hétérogène, et surtout aucune volonté réelle de faire les efforts de transferts financiers entre pays n’existe, raison pour laquelle la quasi-totalité des unions monétaires passées ont échoué.



L’euro disparaîtra donc probablement ; et comme personne n’a le courage de reconnaître que, bâti avec les meilleures intentions du monde, c’est néanmoins une regrettable erreur technique, péché d’orgueil, sa dissolution sera assez brutale.



Espérons qu’elle sera assez bien contrôlée, et que d’autres propositions de coopérations européennes se feront alors jour, mais raisonnables, et non bâties sur une lubie "d’États-Unis d’Europe", joli rêve mais bien loin des attentes réelles des peuples.



Dans ces temps troublés, conserver certains acquis, et construire un tout petit peu plus (en particulier sur le plan social et démocratique) serait déjà un très grand succès… À trop vouloir, à tout jouer à quitte ou double, on finira par tout perdre…



Olivier Berruyer.



http://www.les-crises.fr/miscellanees-2013-04-24/
Lundi 22 avril 2013 : chiffres de la dette publique pour le quatrième trimestre 2012.



La dette publique de plusieurs Etats européens atteint des sommes inimaginables.



La dette publique de plusieurs Etats européens est devenue hors de contrôle.

L’Union Européenne, la BCE et le FMI ont échoué dans leurs soi-disant « plans de sauvetage ».

Tous les « plans de sauvetage » sont un échec total.

En Europe, plus personne ne contrôle quoi que ce soit.



$11-      Médaille d'or : la Grèce. Dette publique de 303,918 milliards d'euros, soit 156,9 % du PIB.



Le premier défaut de paiement de la Grèce avait effacé 107 milliards d’euros de dettes. Mais depuis, la dette publique continue à augmenter, à augmenter encore, à augmenter toujours. La Grèce va de nouveau se déclarer en défaut de paiement.



2- Médaille d'argent : l'Italie. Mario Monti laisse derrière lui une dette publique de 1988,658 milliards d'euros, soit 127 % du PIB. Mario Monti a fait la preuve de sa nullité. Mario Monti a fait la preuve de son incompétence.



3- Médaille de bronze : le Portugal. Dette publique de 204,485 milliards d'euros, soit 123,6 % du PIB. Là encore, le soi-disant « plan de sauvetage » a échoué. La dette publique du Portugal continue à augmenter.



4- Irlande : dette publique de 192,461 milliards d'euros, soit 117,6 % du PIB. Là encore, le soi-disant « plan de sauvetage » a échoué. La dette publique de l’Irlande continue à augmenter.



5- Belgique : dette publique de 375,389 milliards d'euros, soit 99,6 % du PIB.



6- France : dette publique de 1833,810 milliards d'euros, soit 90,2 % du PIB.



7- Royaume-Uni : dette publique de 1387,436 milliards de livres sterling, soit 90 % du PIB.



8- Chypre : dette publique de 15,350 milliards d’euros, soit 85,8 % du PIB.



9- Espagne : dette publique de 883,873 milliards d’euros, soit 84,2 % du PIB.



10- Allemagne : dette publique de 2166,278 milliards d’euros, soit 81,9 % du PIB.



http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22042013-AP/FR/2-22042013-AP-FR.PDF
Dans l'Antiquité et au Moyen Age, les alchimistes essayaient de transformer le plomb en or.



Les alchimistes sont des petits joueurs.



Mario Draghi, lui, a fait plus fort : il a transformé la merde en euros !



Les banques françaises ont dans leurs livres des centaines de milliards d'euros d'actifs pourris, de créances irrécouvrables, bref des merdes, ... mais des merdes françaises.



Pour s'en débarrasser, les banques françaises donnent leurs merdes à la Banque de France.



Ensuite, la Banque de France donne à Mario Draghi ces merdes françaises ... et Mario Draghi lui donne en échange des milliards d'euros, tout beaux, tout neufs, tout propres.



Ensuite, la Banque de France donne ces milliards d'euros aux banques françaises, qui les utilisent pour acheter les obligations de l'Etat français.



Et tout le monde est content !



Les banques espagnoles font pareil avec la Banque d'Espagne, les banques italiennes font pareil avec la Banque d'Italie, etc, etc, Mario Draghi est un très grand alchimiste !



Bon, évidemment, les journalistes allemands et les dirigeants politiques allemands disent que la BCE a tort de recevoir toutes ces merdes et de donner en échange tous ces milliards d'euros aux pays européens du sud : France, Espagne, Italie, etc.



Schäuble en faveur d'une action de la BCE pour réduire les liquidités.



Le ministre allemand des Finances verrait d'un bon oeil une action de la Banque centrale européenne (BCE) pour réduire les liquidités en circulation dans la zone euro, selon un entretien à WirtschaftsWoche, mais juge que cela est difficile dans la situation actuelle.



"Il y a beaucoup d'argent sur le marché, selon moi trop d'argent", a déclaré Wolfgang Schäuble dans un entretien au magazine allemand à paraître lundi, mais dont des extraits ont été publiés vendredi.



Donc "si la BCE essaie d'utiliser sa liberté d'action pour réduire un peu cette grande quantité de liquidités, je ne pourrais que le saluer", a-t-il ajouté.



Mais la liberté d'action est minime actuellement en raison de la crise qui frappe nombre de pays de la région, a-t-il aussi souligné. "Nous ne devons pas oublier en Allemagne que beaucoup de pays européens sont encore dans une situation de croissance précaire".



http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00515597-schauble-en-faveur-d-une-action-de-la-bce-pour-reduire-les-liquidites-560016.php

La Grèce de nouveau sous pression de l’Europe.

 

Autre sujet d'inquiétude, la dette qui devrait s'envoler l'an prochain à 189,1% du PIB, soit 346,2 milliards d'euros, contre 175,6% attendu en 2012. La dette s'alourdit car la Grèce reçoit de nouveaux prêts de l'UE et du FMI depuis 2010, tout en peinant à lancer son programme de privatisations censé l'aider à rembourser ses dettes.

 

Au terme des quatre ans sur lesquels table la Grèce pour assainir ses comptes – si elle obtient le sursis demandé les estimations de dette sont encore plus inquiétantes, la Grèce voyant son ardoise culminer à 220,4% du PIB en 2016, selon le "cadre de stratégie des finances publiques à moyen terme 2013-2016" introduit parallèlement au parlement mercredi.

 

http://www.boursorama.com/actualites/la-grece-de-nouveau-sous-pression-de-l-europe-79837ab43be348b862e91518f5d1673b

 

Dette publique de la Grèce :


2007 : dette publique de 107,4 % du PIB.
2008 : dette publique de 112,6 % du PIB.
2009 : dette publique de 129 % du PIB.
2010 : dette publique de 144,5 % du PIB.
2011 : dette publique de 170,6 % du PIB.

2012 : dette publique de 175,6 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec. La dette augmente, augmente encore, augmente toujours, alors que le premier défaut de paiement de la Grèce a effacé 107 milliards d'euros de dettes.

 

2013 : dette publique de 189,1 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.

 

2016 : dette publique de 220,4 % du PIB, selon la prévision du gouvernement grec.

 

La question n'est plus de savoir si le deuxième défaut de paiement de la Grèce va avoir lieu.

 

La question est de savoir quand le deuxième défaut de paiement de la Grèce aura lieu.

 
Pierre-Henri de Menthon pointe notamment le fait que les Français les plus riches réalisent des retraits et que cela se passe « loin des caméras, à l’abri des bureaux cossus des banquiers privés, ceux qui gèrent le patrimoine des grandes fortunes ! » Dans la vidéo ci-dessous, il est précisé : « Chez Pictet et Lombard Odier, deux grandes banques privées de Genève, les ouvertures de comptes par les Français se multiplient, des dizaines de millions d'euros affluent tous les jours. » http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_oEWxIkVA7o#! Nous sommes embarqués dans un grand bateau appelé "ZONE EURO". Or, que voyons-nous ? Nous voyons les passagers les plus riches qui sont en train d'entasser leurs richesses dans des canots de sauvetage. Nous voyons les passagers les plus riches qui sont en train de fuir le bateau "ZONE EURO", pour aller mettre leurs richesses dans les banques privées suisses : la banque Pictet, la banque Lombard Odier, etc. Nous voyons les passagers les plus riches qui s'éloignent du bateau "ZONE EURO", et qui mettent à l'abri leur épargne en-dehors de la zone euro. C'est un signe qui ne trompe pas. C'est un signe qui montre que le bateau "ZONE EURO" est en train de couler.
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