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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

Charles-Sannat

Blague du jour. La Marseillaise. Palme à l’Express et à Lambert Wilson

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Terrible internet qui permet de revenir tellement vite sur des propos tenus ou des articles écrits.

Il y a ceux qui font preuve de claivoyance et les autres, ceux qui seront balayés par les vents de l’Histoire avec un grand H.

Je vous laisse relire cet article du Figaro sur le visionnaire Lambert Wilson qui en Mai 2014 se pensait à la pointe du « progrêêêssisme » en crachant sur les paroles nauséabondes de La Marseillaise venant ainsi en aide à une garde des sottes (féminin de garde des sceaux, je n’y suis pour rien moi s’il y a une loi sur la parité) accusée de ne pas chanter notre hymne national assez fort lors des manifestations publiques (Hollande ne s’arrache pas non plus à cet exercice imposé, et vu ce qu’il flotte depuis qu’il est Président, il n’est peut-être pas non plus indispensable de le faire chanter plus fort).

Bref, on ne va pas l’entendre de sitôt le Lambert. Quant à l’Express, fayotant aussi la garde des sottes de l’époque l’article vaut son pesant de cacahuètes… L’Express vous explique doctement aujoud’hui que c’est vachement bien de chanter le plus fort possible La Marseillaise en agitant un drapeau tricolore…

Charles SANNAT

Lambert Wilson : « Les paroles de La Marseillaise sont racistes et xénophobes »

L’acteur Lambert Wilson, maître de cérémonie du festival de Cannes qui s’ouvre ce mercredi, a réagi à la polémique autour de Christiane Taubira et l’hymne national.

« Je suis extrêmement énervé que personne ne dise qu’il est temps de changer les paroles de La Marseillaise qui sont d’un autre temps. Quand j’entends ‘Qu’un sang impur abreuve nos sillons’, je suis sidéré qu’on continue à chanter ça », a affirmé Lambert Wilson au micro de RTL mardi.

Avant d’ajouter: « Les paroles sont épouvantables, sanguinaires, d’un autre temps, racistes et xénophobes. La musique est fantastique. Il y a pas mal de paroles qui passent et certaines qui sont inécoutables ».

Charles SANNAT

Lire l’article complet du Figaro ici pour rigoler un bon coup dans ce monde si triste

Trois raisons de changer d’hymne national

« Les changements récents d’hymnes nationaux dans certains pays soulèvent des questions sur la fabrique d’une unité nationale. Faut-il relever ou balayer les différences communautaires?
Modifier son hymne national au XXIe siècle est une pratique assez inédite. Six pays l’ont pourtant fait, pour des raisons politiques et culturelles diverses.

Nouvel hymne, nouvelle identité? C’est ce que six pays semblent avoir voulu ces quinze dernières années. Il n’est pourtant pas si évident d’instaurer un air et un texte censé emporter l’adhésion nationale, comme le suggère le tollé espagnol en 2008 qui a suivi la propositon d’un texte sur une marche militaire sans parole. A l’heure où la Suisse s’apprête à changer d’hymne national, il est intéressant d’examiner les raisons politiques et culturelles d’une telle décision.

1. « Représenter la diversité nationale »: deux positions contraires
Supprimer les références ethniques

Le 7 novembre 2001, le parlement rwandais vote l’adoption d’un nouvel hymne, au terme d’un concours de réécriture remporté par un citoyen, récompensé financièrement. Panapress rapporte que les Rwandais détestaient l’ancien hymne parce qu’il faisait, selon eux, « l’éloge de la suprématie des hutus et prônait la division ethnique dans la société ». Accusé par certains d’avoir été à l’origine des massacres ethniques aboutissant au génocide interethnique de 1994, l’ancien chant est remplacé par un hymne passant sous silence toute référence ethnique. De même, le 17 février 2008, la République du Kosovo déclare son indépendance à la Serbie et quelques mois plus tard, l’assemblée kosovare vote l’adoption de Europe, un hymne au titre fortement significatif. Sa particularité? Il est sans parole, afin de « respecter la nature multiethnique du Kosovo », comme le disent les autorités locales selon le magazine Europa.

Imposer la référence ethnique

A l’inverse, la constitution du gouvernement post-taliban, demande à ce que l’hymne national comporte les mots « Allahu Akbar » (Dieu est grand) et les noms de différents groupes ethniques de l’Afghanistan. Changement effectué en mai 2006, en prenant en compte toutes les communautés présentes sur son territoire. Les deuxième et troisième couplet recensent ainsi « les Baloutches et Ouzbeks, les Pachtounes et Azaras, Turkmens et Tadjiks, les Arabes et Gujjars, Pamiris, Nuristanis, Brahouis, et Qizilbash, également les Aimaks et Pashais ».

2. Reconstruire une identité à l’issue du colonialisme
Le 20 mai 2002, la République démocratique du Timor oriental choisit officiellement Patria comme son hymne. Après une longue période de transition vers son indépendance totale envers le Portugal et l’Indonésie, il n’est pas étonnant de trouver des vers comme « Nous crions: « À bas l’impérialisme! » Terre libre, peuple libre, non, non, à l’exploitation ! »

De son côté, le président Nursultan Nazarbayev réécrit lui-même les paroles de l’hymne national du Kazakhstan et le fait adopter le 7 janvier 2006. Malgré la gaffe du technicien qui avait passé un chant parodique au lieu du véritable hymne aux Jeux Olympiques de 2012, le chant officiel est donc Mon Kazakhstan, qui énonce clairement « l’indépendance » de la tutelle communiste du pays.

3. Faire passer une idéologie
Dans un tout autre registre, Vladimir Poutine remplace l’Hymne de l’Union soviétique de 1944, avec un nouveau texte et un nouveau titre: Hymne de la Fédération de Russie. Il s’agit de faire table rase de l’hymne qui avait entre temps été adopté lors de la dissolution de l’URSS en 1991. Faire passer ce texte militant coûte que coûte, voilà l’idée des dirigeants russes. Le site Agoravox explique que « quand l’hymne russe est joué officiellement, il doit obligatoirement être chanté. » Quelques associations auraient demandé en 2010 à ce que les paroles soient à nouveau altérées, pour supprimer la mention de « Dieu ».

Lire la suite sur le site de l’Express pour rigoler une deuxième fois un bon coup!!!  
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