Entre les dettes de la France intenables qui provoqueront notre agonie, voire notre ruine et aujourd'hui, il existe plusieurs scénarios. Et pour moi, c'est vraiment la tournure que vont prendre les prix immobiliers qui va déterminer si on peut encore se marrer ou non !
LES FAITS
François Hollande dans son dogmatisme écervelé poursuit un but politique, à savoir haine de tout ce qui touche au capitalisme et à la fortune. Les mesures phares qui impactent les prix immobiliers, c'est la fin des subventions dans l'immobilier locatif. Actuellement, les riches (appelons les comme cela) peuvent gommer leur impôt sur le revenu par le biais de la construction de logement. Scellier et tous les autres dispositifs consistent à allouer des ressources financières vers un secteur phare. Ce dispositif disparaît. Le Duflot avec ses plafonds, ne concerne plus les riches !
(Petite parenthèse politique, il est très important pour les socialistes communistes que les pauvres et les modestes participent à l'économie. Chaque décennie, de nouveaux régimes politiques de ce genre tentent l'expérience, se pètent la gueule les uns derrière les autres, puis disparaissent après avoir laissé derrière eux des dommages irréparables, mais comme les humains sont cons, ils aiment bien recommencer en boucle leurs âneries. La concentration du capital est certes inhumaine et injuste, mais c'est aussi une réalité qu'elle seule fonctionne pour le business ! Je ferme la parenthèse).
Avec la fin des subventions fiscales, la construction s'effondre en volume. Rajoutons le blocage des loyers qui tue les espoirs de gains pour les investisseurs. Et également, l'arrivée de toutes nouvelles très copieuses taxes diverses et variées qui rendent l'immobilier de moins en moins attractif. Et nous obtenons une chute des transactions de l'ordre de 30%. Mais un non ajustement des prix immobiliers à la baisse.
SCENARIO 1
Le fait que les vendeurs n'aient pas ajusté à la baisse leur prix, peut laisser penser qu'il ne croit pas à la chute. Depuis 15 ans de bulle immobilière qui devait s'écrouler en France et qui ne l'a pas fait, on peut tout à fait comprendre leur optimisme. A chaque fois, les prix sont repartis à la hausse ou restés stables selon les régions. C'est pour moi très important le fait que personne n'a craqué ou paniqué. En effet, dans un scénario 1, après six mois ou neufs mois de stagnation contraction des transactions, il n'est pas exclu que les élites qui gouvernent (j'aurais bien écrit les crétins à la place des élites, mais bon, ça fait moche et prétentieux, ah zut, comme je le pense, c'est que je dois l'être un peu alors), bon donc, les élites qui gouvernent peuvent à chaque instant dire : eh les gars, on s'est planté, le duflot, on va l'élargir aux mecs à pognon qui ont forcément plus de couilles pour la prise de risque, vu que la prise de risques dépend quand même pas mal de la taille de son compte en banque...

Dans ce scénario 1, la machine immobilière repart tranquilou et on oublie la parenthèse socialo communiste de François H le glorieux.
SCENARIO 2
François H le glorieux poursuit sur sa lancée aveugle. Les invervenants dans le marché immobilier panique et craque. Ils baissent leur prix de vente et démarrent la spirale de dégonflement de bulle. Là, le scénario 2, on va en avoir pour notre argent. Un marché immobilier qui part à la baisse, cela ravage l'économie générale. L'immobilier en chiffre, c'est 20% de la valeur ajoutée de la France, 8% de l'emploi, le premier poste de consommation des ménages (25% des dépenses), la moitié des investissements en France (55% exactement des investissements, largement devant l'industrie... normal pour une société profondément socialo communiste, l'industrie, c'est sale, on arnaque les ouvriers pour faire du pognon).
Vu que la France parvient tout juste à se maintenir dans le merdier mondial, imaginez si 20% de son économie part en bas avec les banques au bord de la faillite. C'est tout le système qui va tanguer ! Dans ce scénario 2, François Hollande méritera qu'on lui coupe la tête comme à la belle époque. Car il aura créer un vrai désordre évitable qui accélérera l'arrivée du gros désordre, le désordre inéluctable lié à 40 ans de dérapages budgétaires.

Attention, je ne discute pas des bienfondés de la présence ou non d'une bulle immobilière. Je dis juste : elle est là et quelle est la manière la plus pragmatique de la gérer.
SCENARIO 3
Un atterissage en crabe. François H le glorieux parvient l'impossible : les prix immobiliers baissent de 10% lentement sur deux à quatre ans. Personne ne panique. Le volume de transaction et de construction repart à la hausse. Les pauvres et les modestes accèdent enfin à la propriété et l'investissement locatif, faisant la nique aux sales riches. La France résoud dans la foulée son gros problème de déficit budgétaire journalier... quel chef ce François !

Je vous fais une confidence. Je vais même prendre un engagement public (et je suis le genre d'individu à forte discipline qui tient sur le long terme) : si le scénario 3 sort du chapeau aux cours des 4 prochaines années, je m'engage à prendre une carte de vote et à devenir membre du parti socialiste jusqu'à la fin de mes jours !!!!!!!!!!!!!!
Allez avouez que vous êtes plus détendu après la lecture de cet édito qu'avant, hein ? Quand l'écroulement budgétaire des pays n'est pas là, les humains dansent...
Charles Dereeper