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Jean Noel Heb

Jean Noel Heb

Entrepreneur dans l'âme, j'aime la liberté. J'ai besoin de me sentir libre pour exister et être heureux. En 2016, je fais le choix de m'expatrier en Roumanie pour y monter mon business.

Chroniques d'un entrepreneur expatrié: le premier bilan.

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Six mois se sont écoulés depuis mon arrivée en Roumanie, il est temps de faire un premier bilan de mon expatriation.

Ce premier semestre est passé à une vitesse délirante! En vrac, quelques uns des derniers évènements:

Côté pro, la masse de travail est toujours hallucinante. Je projette d'arriver cette année à une rentabilité brute 3 à 4 fois meilleure qu'en France, alors que je n'ai même pas encore eu le temps de lancer les activités les plus rentables! Bref, c'est la fête! J'ai aussi fini par vendre l'appartement que j'avais en France, il ne me reste plus qu'à solder le crédit pour être tranquille. L'achat et l'entretien de cet appartement aura été la plus mauvaise opération financière que je puisse faire. Acheté en 2007, quand les prix étaient très élevés dans ma région, à 159 000 €., je l'ai revendu à 127 000 €... Je récupère tout juste mon apport initial. Je peux vous dire qu'on ne me reprendra pas de sitôt à racheter une résidence principale! J'avais 23 ans à l'époque de l'achat, je ne mesurais pas toutes les conséquences d'une mauvaise décision. J'ai payé 9 ans ma connerie! Ca fait cher la connerie... Au moins, cela me laisse un peu de fonds pour mes projets suivants.

Parlons-en des projets!

  • Je suis actuellement à la recherche d'un terrain industriel de 2 hectares environ, pour y installer ma société et me doter d'un outil de production conforme à mes besoins. J'espère signer au premier semestre 2017 et démarrer une construction au second semestre.
  • Je prévois une nouvelle embauche d'ici la fin de l'année et l'augmentation des mes moyens de production pour l'an prochain. En 2016, nous sommes passés de 11 à 22 personnes.
  • D'ici la fin de l'année 2016, j'aurai terminé la rédaction des statuts de ma société d'import-export et je les aurai déposé. Ca me gonfle un peu, je pensais pouvoir démarrer l'activité au 1er janvier prochain, mais je ne suis pas seul dans l'affaire. Il m'a fallu pas mal de temps pour vaincre les réticences (liées à des préjugés sur la Roumanie, pas du tout sur la pertinence du modèle économique!).
  • J'ai aussi poursuivi mon étude de l'investissement immobilier. Je voudrais bien avoir un business plan ficelé (urbanisme, juridique, économique à à la fin juin 2017. Le projet cible les expatriés, qui sont nombreux ici. Mes première simulations révèlent une rentabilité d'environ 10%, malgré l'embauche de personnel et des crédits immobiliers. Cela s'annonce juteux. Il va par contre falloir jouer serré auprès des banques! Je n'ai même pas 10% de la mise initiale de départ... Je risque d'avoir un problème avec les garanties à apporter, on verra bien au moment de la négociation. Je peux toujours donner ma grand-mère en garantie...

Côté santé, j'ai perdu 25 kilos en 8 mois. Là encore, cela aurait été pour moi presqu'impossible à réaliser en France, à moins de faire preuve d'une discipline de fer, ce qui n'est pas mon fort. Mon arrivée en Roumanie m'a permis d'embaucher. J'ai par exemple trouvé quelqu'un pour me faire à manger. Finie la junk food, bienvenue aux légumes! Ajoutez cinq heures de sport par semaine et vous obtenez la combinaison gagnante.

Côté finance, j'ai de quoi mettre de côté. Il faut dire qu'un salaire français dans un pays émergent, ça aide quand même un peu.

Côté perso, je me suis fait quelques amis. On regarde le rugby, on fait la tournée des bars, bref, on s'amuse bien! La gueule de bois a de beaux jours devant elle! Je prends aussi des cours de roumain depuis 3 mois. Le travail commence à payer puisque je commence à saisir les conversations. D'ici 6 mois ou un an, je pourrai probablement vendre en roumain. J'ai hâte! Mais il reste encore pas mal à faire!

Vous l'aurez compris, la Roumanie, c'est comme Disneyland pour les enfants mais en 1000 fois mieux!

Revenir en France? Pour quoi faire?

Jean-Noël, réfugié, mais plus tellement!

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