Jean Noel Heb
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Entrepreneur dans l'âme, j'aime la liberté. J'ai besoin de me sentir libre pour exister et être heureux. En 2016, je fais le choix de m'expatrier en Roumanie pour y monter mon business.
Chroniques d'un entrepreneur expatrié: je suis un extra-terrestre.
Audience de l'article : 2922 lecturesJ'aime bien Richard Branson, le patron de Virgin, c'est un self-made-man qui était nul à l'école. Il a, en son temps, bousculé plusieurs secteurs. Comme un Xavier Niel ou un Elon Musk, il a cette capacité à penser autrement. Après avoir lu une biographie, j'ai trouvé une de ses citations très intelligente: "prenez soin de vos salariés, ils prendront soin de votre business". J'essaie d'appliquer cette maxime dans la gestion de mon équipe. Je dois dire que cela fonctionne assez bien en Roumanie.
L'autre jour, ma comptable me dit que son fils de 7 ans est malade. Je lui dis de rentrer chez elle et qu'on se débrouillerait bien sans elle pendant un jour ou deux. Elle me regarde avec de grands yeux interrogateurs et me demande si ce n'est pas une blague. Elle part donc s'occuper de son fils. Devinez qui je vois le samedi matin au bureau en arrivant? Ma comptable. Que je suis obligé d'engueuler le samedi à 17 heures pour qu'elle rentre chez elle. Idem le dimanche matin!
Venons en maintenant à mon histoire. L'année 2016 aura été bonne, bien meilleure qu'espéré en réalité. Je décide donc de verser une prime à toute mon équipe. Finalement, ce sont eux qui ont bossé pour ce résultat, je n'ai fait qu'organiser! En plus, cela ne coûte pas très cher, puisque cela me revient à 15 à 20% de mon résultat annuel, pour grosso modo un mois de salaire par personne! J'ai annoncé hier à l'équipe l'arrivée de cette prime. Tout le monde est très content, évidemment. Beaucoup me téléphonent pour me remercier et me disent que c'est nouveau pour eux. La plupart ne s'y attendait pas et me promet de continuer un faire un travail de qualité l'an prochain. Je leur répond que la réussite de l'entreprise dépend de leur implication, pas de la mienne (évidemment, mon implication est totale, c'est mon entreprise)!
Une nouvelle idée
Voilà quelques semaines maintenant que je cherche une manière de fidéliser les cadres de ma société. Je pourrai augmenter leur rémunération, ou intégrer une rémunération variable, mais je trouve cela à la fois compliqué et risqué. Je pense avoir trouvé un moyen de les impliquer un peu plus et, qui sait, ils se prendront peut-être au jeu de l'entrepreunariat. Je pense monter une société d'achat-vente dans un secteur d'activité connexe au nôtre, et les mettre au capital, tout en restant majoritaire. Je voudrais les impliquer dans le processus de vente, sans qu'ils touchent de salaire. De cette manière, ils seront motivés pour toucher des dividendes et resteront impliqués dans ma structure. Ils restent dépandant de moi pour les finances et pour les approvisionnements. Parce que c'est bien beau de vendre, encore faut-il avoir quelque chose à vendre...
En France, je suis étrange, parce que je veux toujours monter de nouvelles sociétés...
Moi, il me semble étrange que personne ne voit les opportunités que moi, je peux voir un peu partout. Mais loin de moi, l'idée de m'en plaindre!
J'ai hâte d'être en 2017!
Jean-Noël
PS: La prochaine fois, j'essaierai de vous parler de mon achat de terrain. Je mène actuellement un vrai combat pour comprendre le fonctionnement des négociations, des parties prenantes et du côté juridique. J'ai l'impression d'être au far west!
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