Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)
Productivité

Productivité

Entreprises ; Etats ; Hommes

Toute l'actu traitée par Objectifeco dans le domaine de la productivité à la recherche de l'excellence.

Comment réfléchir à produire plus, plus vite ou en consommant moins de temps et d'énergie, les logiciels et stratégies en vogue, les dernières recherches, les témoignages d'expérience...

5 startups qui ont l'ambition de changer notre quotidien - partie 2

Audience de l'article : 4462 lectures
Nombre de commentaires : 0 réactions
Cette semaine Objectif Eco fait le point sur 5 autres startups qui risquent de révolutionner notre quotidien, bouleverser notre façon de vivre et changer notre rapport à la réalité.
Les procédés et technologies employés sont toujours de plus en plus innovants et ingénieux.

6. MakerBot

Makerbot

MakerBot est l'un des premiers constructeurs à s'être attelé à la démocratisation de l'impression 3D, notamment grâce à la technologie de dépôt de filament fondu utilisée sur sa gamme Replicator. L'un de ses derniers modèles, la Replicator Mini, affiche un format plutôt restreint et par extension un volume d'impression limité. La force de MakerBot reste de proposer un produit bien fini et surtout une solution logicielle complète et intuitive.
Comme l'impression 3D devient mainstream, on voit la demande pour les applications exploser, non seulement dans l'art / artisanat, les pièces de rechange, le médical, mais aussi dans les nouveaux marchés où les créateurs, designers. Les marques peuvent vendre ou donner des dessins aux consommateurs sous forme de devis et ainsi réaliser des économies sur la fabrication et la distribution.

7. Fuel3D

fuel3d

Elle a remporté le prix de la meilleure innovation du CES dans la catégorie de l’impression 3D cette année, la start-up américaine Fuel3D ne cesse de grandir depuis sa création. Auparavant, les produits imaginés par le Professeur Ron Daniel (Université d’Oxford) ne s’appliquaient qu’à l’imagerie médicale. En 2013, l’équipe autour du projet s’est rendu compte que la technologie de scan 3D pouvait avoir un bien plus large public. Pour connaître la portée de son produit, Fuel3D a lancé en août 2013 une campagne de crowdfunding sur la plateforme Kickstarter. L’entreprise a ainsi recueilli 325 343 dollars. Le scanner 3D a ainsi été lancé. Depuis, Fuel3D a complété un tour de table qui lui a apporté plus de 6 millions de dollars.

La start-up est aujourd’hui dirigée par Stuart Mead. Fuel3D emploie 30 personnes à ce jour. L’entreprise présente cette année au CES « Scanify », un scanner de poche qui ne nécessite qu’un clic pour enregistrer un visage ou autre, en 3 dimensions. L’objet renseigne l’ordinateur des couleurs et des formes précises de l’objet concerné pour la somme de 1 490 dollars.
En partenariat avec MakerBot ou d'autres imprimantes 3D, les possibilités sont ahurissantes.

8. Instacart

INSTACART

Créée par un ancien d’Amazon, Instacart est une application mobile de shopping alimentaire, qui propose au client d’envoyer un voisin, agréé « personal shopper », faire ses courses à sa place, au supermarché du coin. La livraison la plus rapide se fait en moins d’une heure, le service est payant. Son fondateur affirme que son service, sans entrepôt et sans camions en propre, est le seul efficace, dans un secteur où personne n’a trouvé le bon modèle économique. Son ambition? Supplanter Amazon Fresh, Google Shopping Express et Walmart. Si la Silicon Valley applaudit des deux mains ce « crowdsourcing » appliqué au commerce alimentaire, les enseignes chez qui Instacart vient faire ses courses, et qui n’ont signé aucun accord de partenariat, commencent à s’inquiéter.

A 27 ans, Apoorva Mehta, brillant rejeton de la Silicon Valley et ex-ingénieur supply chain chez Amazon, est le créateur d’Instacart. Fondée il y a moins de deux ans, cette start-up a l’ambition de résoudre l’une des plus féroces équations économique et logistique du commerce : la livraison de produits alimentaires à domicile.
C’est son expérience de 2 ans et demi chez le géant du web qui lui a inspiré l’idée d’Instacart. « Quand vous travaillez chez Amazon, vous vous rendez compte que vous pouvez tout vendre et tout livrer, partout, sauf dans un domaine : l’alimentaire, confiait Apoorva Mehta en septembre 2012, lors du lancement du site. Vous avez toujours besoin d’aller dans un magasin, pour acheter de l’alimentaire. Pour moi, c’était un point de rupture dans mon expérience chez Amazon. Je voulais créer quelque chose qui réunisse ces deux canaux : le magasin traditionnel et le online. »
Le voisin fait les courses à votre place

Le site marchand et l’application mobile Instacart permettent d’établir une liste de courses en ligne, et fait payer la livraison. Les produits proposés sont ceux que l’on trouve dans les rayons des supermarchés du coin. L’offre est large, l’assortiment peut grimper à plus de 30 000 références de produits.
L'application mobile propose les références présentes dans les grandes chaînes de supermarchés environnantes, comme Whole Foods, Safeway ou Costco.
C’est dans la phase suivante qu’Instacart innove : l’application envoie un « personal shopper » référencé, un particulier qui peut être votre voisin, faire ces courses à votre place, puis vous les livrer.

Un "personal shopper" Instacart fait des courses dans un supermarché pour le compte d'un client.
Une révolution, certes, mais qui a déjà eu lieu dans d’autres secteurs. Une autre start-up américaine, Task Rabbit défriche déjà cette variante du « crowdsourcing », cet appel « à la foule ». En gros, Task Rabbit permet de faire faire à d’autres ses tâches "ingrates". Il en coûte une dizaine de dollars par exemple, pour qu’un étudiant inscrit chez Task Rabbit promène le chien du voisin, sorte ses poubelles ou lui monte son meuble Ikea. Walmart, lui, explore déjà la possibilité de faire livrer un particulier par un autre particulier qui, en rentrant de son supermarché, ferait un stop pour déposer la commande passée sur le web et récupérée en magasin.

Livraison… en une heure ! La véritable rupture Instacart intervient ensuite. Et c’est là que cela se complique. Alors qu’Amazon Fresh ou Google Shopping Express bataillent pour livrer à domicile le jour même de la commande en ligne (« same day delivery »), le trublion promet de déposer le sac de courses devant la porte seulement… une heure après !
Google Shopping Express, Walmart et Amazon Fresh (de gauche à droite), ont fait de la Baie de San Francisco un laboratoire pour la livraison de courses alimentaires le jour-même à domicile.

Son secret ? Il n’y en a pas vraiment, il faut plutôt parler d’un certain talent pour additionner plusieurs conditions. D’abord, le « personal shopper » est censé habiter près de chez vous, et se rendre au supermarché situé à quelques encablures. Les algorithmes d’Instacart localisent puis mobilisent ce personal shopper en quelques secondes. Ensuite, il est équipé d’applications mobiles conçues par Instacart, qui accélèrent son temps de courses : l’application lui affiche sur son smartphone l’emplacement exact des produits, et lui indique le parcours le plus rapide pour remplir le chariot.
En réalité, la livraison en une heure est une tête de gondole moins aguichante qu’il n’y paraît. Car les conditions pour se faire livrer en soixante minutes, voire 19 minutes, le record affiché sur le site Instacart, sont multiples : le nombre de produits ne doit pas être trop important, la commande prise dans un seul magasin… Et le service est tout de même facturé en plus au client 14,99$.
Le site parie donc plutôt sur les 2h ou 3h de délais de livraison. Il faut alors débourser 3,99$ pour une commande inférieure à 35$, et 7,99$ au-delà. Une commande doit afficher un plancher de 10$. Peu à peu, la proposition s’étend vers la livraison le jour-même, et Instacart va aussi proposer des plages horaires le lendemain de la commande.

A l’image d’Amazon Prime, la start up californienne vient aussi de dégainer une proposition d’abonnement. Pour 99$ par an, toutes les livraisons de moins de 35$ sont faites gratuitement en moins de deux heures.
Comme de l’autopartage
Une rapidité qui s’explique par la souplesse de son modèle. Instacart et ses 20 salariés permanents ne construit pas d’entrepôts et n’a pas de flotte de camions. « Amazon utilise un réseau d’entrepôts, de centres de distribution et de camions pour stocker et livrer les produits alimentaires, analyse le jeune entrepreneur. Instacart n’a pas d’entrepôt mais, à la place signe des contrats avec des particuliers équipés d’une voiture. Comme un site d’autopartage ! »

Apoorva Metah semble hermétique aux critiques et aux réserves sur son modèle économique. Le nouveau dynamiteur du commerce américain répond d’abord qu’Instacart est « très respectueux » des enseignes concernées, et affirme être en discussion avec certaines d’entre elles pour nouer des partenariats.
Surtout, la start-up californienne compte davantage de fervents soutiens que de contempteurs, dans un pays où l’innovation est une véritable religion. Les zélateurs les plus efficaces viennent sans surprise de la Silicon Valley. Steve Blank, un celèbre entrepreneur de la Silicon, balaie l’argument selon lequel Instacart aurait besoin de l’accord des distributeurs.
La jeune pousse du commerce ne bénéficie pas que du label « technologique » de la Silicon Valley. Elle s’appuie aussi sur des fonds solides, captés auprès de financiers reconnus. Michael Moritz, le « chairman » de Sequoia Capital, a par exemple injecté 8,5 M$ dans Instacart l’été dernier.

9. Electric Objects

Electric-Objects

Qui n'a jamais rêvé pouvoir changer le décor et l'ambiance de son intérieur en un claquement de doigts ? La start-up new-yorkaise Electric Objects semble pouvoir exaucer ce vœux en métamorphosant vos murs avec ses tableaux connectés.

Un concept ambitieux que l'on doit à Jack Levine, ancien manager de chez Digg et désormais CEO d'Electric Objects : une start-up qui vient contredire l'idée qu'Internet est un lieu impersonnel et déshumanisé. Souhaitant offrir une expérience plus tangible et intimiste, Jack Levine a eu l'idée d'exposer sur nos murs ce qu'il y a de plus beau sur la toile. Une volonté traduite par l'invention d'un écran connecté baptisé EO1.
A première vue, l'objet laisse penser à un simple cadre numérique ou encore à une smart TV. Une comparaison hâtive puisque outre son écran, l'appareil se rapproche davantage du classique ordinateur de bureau que nous utilisons quotidiennement. En effet, l'écran 23 pouces full HD et anti-reflet compte également dans ses caractéristiques techniques, un processeur dual-core, des cartes graphiques accélératrices 2D et 3D, ou encore des capteurs intégrés.

Des composants que l'on a l'habitude de retrouver dans un pc, à la différence, que celui-ci a été conçu pour un usage strictement "passif". Il ne s'agit pas ici d'un simple produit de consommation que l'on utilise et éteint dès lors qu'on ne s'en sert plus, mais plutôt d'un objet faisant partie intégrante de notre vie, capable de se fondre parfaitement au sein de nos environnements de vie et de travail.
"Les gens rêvent d'un ordinateur qui ne solliciterait pas leur attention. Un appareil les laissant librement contempler la beauté des œuvres de l'esprit présentes sur Internet sans ce besoin constant d'interagir, de retweeter, de liker ou de mettre en "favori" Jack Levine

Ainsi, le logiciel présent dans E01 est un navigateur dépourvu de toute interface utilisateur. Nul onglet ou barre de recherche, Levine a souhaité restreindre au maximum ses fonctionnalités. Pour donner vie à leur écran, les heureux détenteurs de l'EO1 doivent se rendre sur le site d'Electric Objects pour se créer un compte et faire leur choix au sein d'une galerie d'art numérique. Une fois l'oeuvre sélectionnée, un simple clic sur un bouton et l'écran se transforme en tableau autant de temps que l'utilisateur le souhaitera.
Il pourra ensuite télécharger l'application (android ou iOS) et changer l'œuvre via wifi à tout moment grâce à son smartphone. Ce dernier pourra par ailleurs choisir d'afficher une image statique, un GIF ou encore une animation javascript.

Après avoir réussi à lever cet été plus de 700 000 $ sur Kickstarter avec pour objectif initial 25 000 $, le E01 séduit incontestablement les foules et est désormais disponible sur le site officiel à partir de 399 $. Certains trouveront l'objet trop "gadget" et onéreux, d'autres moins cher que de changer sa déco avec en prime les frais d'encadrement.
Jack Levine, a dans tous les cas réussi le pari de proposer un objet résolument moderne et en phase avec le caractère versatile de notre époque.

10. Slack

slack

La startup Slack pourrait lever prochainement de nouveaux fonds, doublant sa valorisation. La solution de collaboration d'entreprise se positionne en tout cas pour devenir une référence pour les pros
Elle pourrait procéder rapidement à une nouvelle levée de fonds qui la valoriserait à hauteur de 2 milliards de dollars, et ce à peine plus d'une année après son lancement, affirme Bloomberg.

Une progression spectaculaire et surprenante d’autant que le produit proposé, une messagerie instantanée pour les pros, ne semble pas se différencier de prime abord de concurrents, tel Hangouts ou encore Skype. Mais si cela permet de réduire le nombre de mails… Slack propose surtout des salles de réunion virtuelles qui hébergent des discussions entre membres. Et le partage de documents est également un point fort de la solution.

Slack affirme gagner un million de dollars de contrats tous les 11 jours, et compter plus de 500.000 utilisateurs. Et le fondateur de la société, Stewart Butterfield, n’est pas un inconnu. C’est lui qui a vendu Flickr à Yahoo en 2005.

Si ce tour de table est confirmé, Slack doublerait sa valeur en 6 mois. L'entreprise avait levé 120 millions de dollars en octobre dernier, la menant à une valorisation de 1,12 milliard de dollars.
La croissance de Slack ne laisse pas indifférent les concurrents. Dropbox annonçait ainsi récemment la disponibilité d'une fonctionnalité groupe destinée à rehausser le niveau de la solution sur la partie collaboration.
lead-enrichir-25000
Poster un commentaire