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Zoom sur 3 top accélérateurs américains de startups - leurs conditions et états d'esprit

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Chaque mois, des centaines de start-up aux États-Unis adhèrent aux programmes de différents incubateurs. En participant à tous ces projets d’accélérateur de start-up, les jeunes pousses espèrent tirer profit en levant le capital nécessaire afin d’attiser une croissance rapide. Elles veulent aussi créer de nouveaux partenariats qui vont leur permettre d’évoluer et de dégager rapidement une rentabilité.

Les modèles de réussite sont nombreux, parmi eux citons, Dropbox, GrubHub ou encore AirBnB.

Les accélérateurs de start-up fournissent des clefs qui favorisent le démarrage d’une société. Ils mettent en relation également l’entreprise avec des contacts ou investisseurs extérieurs. La difficulté réside dans le fait que chaque start-up est différente et a de surcroît des attentes différentes. Pour les incubateurs, il s’agit de cibler sa clientèle. Pour les entreprises, il faut trouver le meilleur interlocuteur, car le temps perdu c’est de l’argent dépensé.

Dans ce milieu très hétérogène, voici l'offre de 3 leaders. Focus sur ces incubateurs, leur mentalité, leur culture et les conditions et perspectives, qu’ils mettent en avant. 


1. Techstars

Investissement offert

Jusqu'à 120 000 $

Commissions prélevées

Jusqu’à 10%

Candidatures

En moyenne, 15 000 demandes par an, entre 1 et 3% sont validées

Types d’entreprises acceptés

Toutes sociétés ainsi que des concepts novateurs cherchant commercialisation


Semyon Dukach, directeur général de TechStars Boston affirme l’intention de la plateforme de vouloir être un endroit de référence qui réunit les meilleurs investisseurs et jeunes startups. Les entreprises candidates sont rigoureusement sélectionnées, une liste de pas plus de 80 à 100 candidats est éligible chaque année au programme de démarrage.

Cette incubateur privilégie toutes sortes de sociétés, car elle a la conviction que la confrontation des idées, des univers, entrainent des oppositions mais permettent aussi de booster les choses.


Chaque start-up est unique

Selon Dukach, une bonne équipe peut travailler en traversant un conflit sans pour autant devenir prisonnière du piège de la querelle éternelle. Les différents amènent des issues nouvelles aux problèmes, dans la majorité des cas.

Le PDG met aussi l’accent sur la diversité d’un groupe de travail au sein d’une jeune entreprise. Il y a des facteurs influents, l’âge des individus, les types de personnalité, leurs origines, leur culture… Vient ensuite la question du leadership ! Un dirigeant de start-up doit avoir la passion qui coule dans ses veines et une motivation sans faille pour être capable de propulser sa société plus loin. Il doit inspirer son team et lui insuffler une énergie positive et créatrice.

Même si un démarrage rapide à l’aide d’un accélérateur de startups ne garantie pas toujours un succès, cela reste une expérience enrichissante. D’après Dukach, on y apprend beaucoup ; l’entreprise acquière des méthodes précises, étoffe des processus, ou améliore encore son management et son efficacité de travail en groupe.


2. AngelPad

Investissement offert

50 000 $, plus une participation de 4 000 $ pour chaque fondateur

Commissions prélevées

7%

Candidatures

En moyenne, 4 000 demandes par an, environ 25% sont validées

Types d’entreprises acceptés

Toutes sociétés à l’exception des entreprises, qui ont comme activités, les sites de rencontre, qui sont axées sur les biotechnologies, les sciences, les ventes de produits physiques ainsi que les sociétés ne voulant pas baser leur activité initiale aux Etats-Unis


Thomas Korte, est le cofondateur d’AngelPad. Dans une récente interview attribuée au magazine Forbes, il estime avoir noué des liens très étroits avec la Silicon Valley afin de développer l’ensemble de ses services et de pouvoir puiser dans un vivier de startups prometteuses.

Depuis 5 ans, date de sa création, AngelPad sélectionne à deux reprises dans l’année, 2 000 candidatures. Elle extrait environ 200 à 250 dossiers. Les dépositaires obtiennent un entretien oral avec Thomas Korte ainsi qu’un jury accompagné de Carine Magescas, l’autre fondateur d’AngelPad.

Ensemble, ils s’assurent par ce biais de la motivation des candidats, l’incubateur se base sur des critères comme la passion et l’énergie que mettent les nouveaux créateurs dans leur projet.

Un des meneurs de la start-up doit avoir des qualités inhérentes pour diriger, un leadership, qui va se traduire par une capacité à faire évoluer l’entreprise au fil du temps, au fur et à mesure de son développement. AngelPad ne tient par contre pas rigueur, de la taille du marché visée. Le produit ou l’offre peut aussi se modifier, car lors d’un lancement rapide beaucoup de clients peuvent être capricieux, ils ne savent pas ce qu’ils veulent. Pour un marché précis, parfois le produit n’existe tout simplement pas.


3. MuckerLab

Investissement offert

Entre 20 000 $ et 200 000 $

Commissions prélevées

7% à 15%

Candidatures

En moyenne, 5 500 demandes par an, environ 10% sont validées

Types d’entreprises acceptés

Toutes sociétés à l’exception des entreprises, qui ont comme activités, les énergies vertes et renouvelables, qui sont axées sur les biotechnologies, les sciences sur des matériaux,


La philosophie de l’incubateur MuckerLab, est de démontrer sa capacité à résoudre des problèmes grâce son produit, savoir convaincre et vendre. 
Un des fondateurs de la plateforme, William Hsu, a une question imparable « Pourquoi vous, et pas un autre ? ».

Selon la taille du marché, la personne doit trouver une solution et s’interroger comme faire pour pallier au manque de financement. Les entreprises doivent viser au minimum un marché de 1 milliard $. Ici, selon William Hsu, on ne prête pas attention à la gestion, au leadership, mais beaucoup plus sur l’aptitude du candidat à créer, s’adapter puis de créer à nouveau si des choses ne fonctionnent pas. Il y a aussi l’aspect d’être une personne inspirante pour les autres qui rentre en jeux.

William Hsu, affirme, « Nous recherchons des personnes qui ont accompli des choses exceptionnelles dans le passé ». Et il rajoute, « si elles ont été capable de réaliser de grandes choses dans le passé, nulle doute qu’elles seront réitérer cela dans un futur plus ou moins proche ».

Enfin, pour terminer de nombreux fondateurs sont trop préoccupés par la levée de capitaux dès le début. Le conseil de MuckerLab, restez humble. Si vous avez une entreprise dynamique et une excellente offre, les gens iront naturellement investir chez vous.



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