Etant plutôt souverainiste, je suis totalement opposé à l’opinion de certains libéraux souhaitant la libre circulation sans restrictions de toutes les personnes de toutes nationalités, donc la suppression de l’idée de nation.
Nous bénéficions (encore) aujourd’hui en France d’un niveau de vie, de conditions de santé et de sécurité et d’une qualité de vie nettement au dessus de la moyenne mondiale.
Cet avantage est dû au fait que la population française est en moyenne plus qualifiée, mieux formée et plus productive que la moyenne mondiale, et que cela crée des synergies spécifiques dans notre pays, qui expliquent par exemple qu’à niveau et travail égal, un ingénieur français sera mieux payé que son homologue indien ou tunisien.
Si nous ouvrons notre pays à tous vents sans aucun contrôle (c’est pratiquement ce que font nos dirigeants actuels en raison d’un humanisme mal compris et utopique), cet avantage de "synergie" disparaîtra, et nous chuterons au niveau de la moyenne mondiale (ou même en dessous si les immigrants proviennent majoritairement de régions situées en dessous de cette moyenne).
Ce n’est évidemment pas une raison pour supprimer toute immigration et de nous priver des apports bien réels de certains immigrants. Simplement, le droit donné à un étranger de pouvoir travailler en France devrait être une chance accordée seulement aux plus méritants et à ceux qui sont le plus susceptibles de contribuer à la richesse nationale. Une sélection via le niveau de formation (tests de niveau de type PISA par exemple) serait une bonne solution.
Il n’est évidemment nullement question pour moi de « race » ou de « religion » ici. Simplement de sélectionner les candidats les plus intéressants, d’où qu’ils viennent, ce qui serait pour eux une assurance d’intégration dans notre pays, et pour nous un apport intéressant.
Une fois qu’une vraie politique d’immigration choisie (et pas la politique «passoire» actuelle qui est extrêmement coûteuse) serait mise en place, l’allocation universelle (qui serait distribuée à tous les français, ainsi qu’aux immigrés réguliers ayant un travail et participant à la production de richesses du pays) permettrait de décourager l’immigration illégale, dont les coûts viennent s’ajouter à ceux de l'immigration légale non sélective actuelle
En effet, un immigré entrant illégalement sur notre territoire ne bénéficierait pas du « filet de secours » et de l’allocation universelle, et se trouverait en compétition avec des français ou immigrés réguliers plus intéressants à employer du fait de la subvention permise par l’allocation universelle. Il aurait alors très peu de chances de trouver un moyen de subsistance dans notre pays et serait ainsi fortement incité à aller tenter sa chance ailleurs !
Mes propos pourront choquer ou sembler trop durs. Mais notre pays n’a ni la vocation, ni les moyens de subventionner ou d'accueillir le reste du monde au nom de prétextes humanistes irréalistes. Si il continue de le faire, il faut bien comprendre que tout le monde finira par y perdre, français comme immigrés.
Conclusion et garde-fous sur l’allocation universelle.
Evidemment, le filet de secours universel ne règlerait pas tous les problèmes. Il créerait cependant les conditions de base nécessaires à la réalisation d’une société libérale (c’est à dire celle où l’état influence le moins possible nos choix de vie), qui assure en même temps le minimum de solidarité nécessaire à la cohésion sociale, et rende cette société acceptable par tous.
Le principal danger de ce système est qu’une partie de la population ne revendique une hausse incessante de l’allocation universelle.
Si le niveau est bien calculé pour permettre la subsistance mais pas plus, l’allocation universelle est un encouragement et une subvention intelligente au travail et à la production de richesses.
Mais au delà d’un certain seuil, l’allocation encourage les modes de vie parasites et la production de richesse globale s’effondre (dérive vers le socialisme).
Il est évident qu’il faudrait inscrire dans la constitution des garde-fous solides en terme de pourcentage du PIB à ne pas dépasser, non modifiables autrement que par référendum.
La crise qui se développe, avec les faillites d’états qui s’annoncent comme étant de plus en plus probables, nous offrira sans doute l’opportunité de changer de système de protection sociale et d’adopter l’allocation universelle à la place des lourdes et coûteuses usines à gaz actuelles.
Espérons que certains dirigeants sauront la proposer aux citoyens le moment venu !
Vous pouvez suivre mes anticipations économiques, la composition de mon PEA et mes opérations avec ma lettre Boostez votre PEA ! .
Loïc Abadie