Cela fait trois ans que j'attendais de savoir par quel moyen, les politiciens allaient solutionner le problème irrécupérable qu'ils ont créé avec les déficits budgétaires permanent basés sur l'inflation, une démographie positive et une hypothétique croissance économique pour tenir années après années. Il y a en effet besoin d'un ajustement nécessaire du système monétaire européen, ainsi que les politiques économiques communes, impossible à mettre en oeuvre. La question que je pose depuis le départ est : qui va payer ?
C'est important quand on a de l'argent, de veiller à ne pas se faire plumer...
Ce week end vient de donner une direction pour les années à venir. La BCE, banque centrale européenne, a été autorisée à racheter et monétiser la dette des Etats, sur le même modèle que celui des USA ou du Japon. En outre, certains organismes européens sont également autorisés à lever de l'argent et s'endetter, moyennant des nouvelles contributions à venir. En clair, on remonte d'un cran les dettes pour pouvoir continuer à dépenser sans compter !
En synthèse, l'euro est mort à long terme en terme de valorisation. Nous venons d'ouvrir la porte, malgré la présence de l'Allemagne dans le pool européen à la perversion de la valeur d'une devise par les politiciens.
L'histoire des monnaies papiers, concept inventé par les français, il y a de nombreux siècles, est une répétition permanente de ce qui a été annoncé aujourd'hui, 10 mai 2010.
Cela a commencé par la diminution de la part de l'or et de l'argent dans les pièces. Aujourd'hui, c'est le rachat des dettes d'Etats par les banques centrales. Le résultat sera le même à long terme.
Les monnaies de réserves à étudier, ce sont désormais le dollar canadien et le franc suisse !
Charles DEREEPER