Voici ce qui nous attend en 2017 au niveau politique, les élections pour les 6 premiers mois de l'année :

Au niveau économique, Trump va prendre les renes du pouvoir début janvier 2017. Des doutes commencent à peser sur sa politique budgétaire et son protectionnisme.
Les marchés ont régit avec allégresse :
les indices américains volent de record en record, les taux longs US ont pris 50 points de base en quelques jours, le dollar franchit des résistances et accélère sa hausse entamée il y a quelques mois.

L'Europe a du souci à se faire, il n'est pas certain que le dynamisme américain puisse servir de locomotive à l'Europe.
Les marchés ont été dopé jusqu'à maintenant par une politique accomodante des Banques centrales, l'ajout d'une politique budgétaire d'investissement massif comme l'a annoncé Trump servira aux Etats-Unis avant tout ( et sans doute se retournera contre eux passé un an). Le différenciel de taux entre les USA et l'Europe va pousser les capitaux à investir aux USA, et déserter l'Europe. Conséquences ? Un eurusd sans doute à parité dans les prochains mois, certaines banques annoncent même des objectifs à 0.98.
Il ne faut pas rêver : une politique budgétaire outre atlantique ne sera pas relayée par une même politique en Europe, la patronne (Merckel) bloquera. Et le programme de Fillon est déjà un vieux pieux pour moi. Une politique budgétaire doit être européenne ou sera vouée à l'echec ( les allemands continueront à profiter des investissements de la France).
Le marché immobilier à CT va être booster par une future hausse des taux ( il vaut mieux emprunter aujourd'hui alors que les taux sont encore bas), mais rapidement la hausse des taux va créer des difficultés pour les emprunteurs à rembourser leurs échéances et freiner les vélléités d'emprunts.
- Il y a un impact sur les secteurs sensibles aux taux d’intérêt, comme les automobiles et le logement, et aussi les obligations d’entreprises elles-mêmes,.
- En outre, la hausse des taux rendra, pour ceux avec des prêts hypothécaires à taux variable, induira une grande difficulté à garder leurs maisons.
Il ne faut pas oublier que des taux élevés finissent par ralentir l'économie. Et cela va arriver avec un pays qui croulent déjà sous des milliards de dettes et dont le futur président veut en rajouter sur un marché obligataire déjà bien chargé :
- la dette des étudiants américains : 1300 milliards de dollars
- la dette automobile : 1100 milliards de dollars
- la dette Carte de crédit : 1000 milliards de dollars ( qui permet aux américains de ne pas arrêter de vivre le 10 du mois)