Quand bien même les pays survivraient à coup de QE aux énormes problématiques budgétaires et démographiques, la vague en cours va tout fracasser.
On appelle ce problème le chômage technologique : en clair, les robots remplacent les humains pour bosser...
Du coup, la solvabilité de la demande dans les pays consommateurs est menacée à long terme. Et les Etats qui vivent et se sont développés sur ce modèle social du salariat esclavagiste largement taxé avec des promesses de sécurité en échange, vont se faire plier. Les promesses ne seront pas tenues. C'est inévitable. Par contre, tous les salariés payent actuellement cette promesse...
La robotisation en cours, c'est du très sérieux. J'imagine que des charges sociales et patronales seront appliquées sur les robots pour rééquilibrer par rapport aux humains, mais il suffira d'installer les robots dans des pays qui ne jouent pas le jeu pour contourner.


La moitié des jobs à horizon 20 ans seront robotisés. 20 ans, c'est court. La prévision est peut être excessive, mais la tendance elle est bien réelle.
Quelle stratégie adopter ?
La première consiste à fuir le système économique français qui exige de faire payer la promesse de sécurité, alors que celle ci ne sera pas tenue.
La deuxième chose à faire consiste à choisir son job avec soin désormais. Il est impératif de bosser à un endroit de la chaîne économique où on a besoin de jus de crâne. D'après certains, dont un ponte de Google, on va accéder à une forme de conscience robotisée vers 2035 avec l'intelligence artificielle. Cette conscience fera alors la compétition dans la création avec les hommes.
Une très grosse fracture sociale va s'opérer entre les gens créatifs économiquement et ceux qui ne le sont pas et qui seront concurrenciables par des robots. Les non créatifs vont s'écrouler socialement et financièrement, leur valeur étant très limitée dans le futur.
Quand je regarde la violence des chocs à venir, je me dis que les 30 prochaines années vont être sportives...
Il faut absolument se spécialiser dès maintenant dans des tâches qui font appel à l'inspiration humaine. Je pense par exemple que la création de produits et services et l'aptitude à les vendre est fondamentale. Un robot aura bien du mal à lire les comportements des humains, à analyser leurs humeurs et leurs besoins changeants...
Charles Dereeper