Tout d'abord, jamais la situation n'a été aussi illisible. Donc j'applique mon système de prise de risque avec des scénarios sans trop choisir le winner, en laissant la réalité m'indiquer celui qui va sortir du chapeau, comme je l'ai décrit dans cet édito http://www.charlesdereeper.com/blog/les-deux-consequences-tres-positives-de-la-contradiction-des-humains-et-comment-les-exploiter-pour-reussir.html
Ensuite
Quel est mon scénario le plus probable à horizon 10 ans ?
Oui je parle de carbone et Loic parle de l'échec de la décarbonisation. Mais qu'on se comprenne, cette histoire de carbone est pour les idiots qui ont envie de se faire faire le cul par les socialos et de regarder à la TV la petite Greta, sponsorisée par l'énergie noire. J'ai autre chose à foutre désolé.
Je suis méprisant car le carbone dans l'atmosphère représente entre quéquette et quéquette plus 1...

Lorsque je parle de carbone, je parle du pouvoir politique mondial qui fixe le prix de l'argent et les conditions politiques qu'on impose au parc humain. Comme toutes leurs mesures, ce n'est que mensonge et manipulation. Je ne sais pas s'ils vont réussir ou échouer avec le carbone. Je ne suis pas en désaccord avec Loic qui n'est pas dupe de toute cette folie actuelle et de ces réthoriques distrayantes qui occupent les esprits pour les détourner de l'essentiel.
Comme je l'ai exposé dans cet édito où je montre 3 modèles de prévisions long terme dont 1 financé par les banques anglaises coeur du pouvoir mondial, puis retiré du net, donc accessible juste dans les archive.org http://www.charlesdereeper.com/blog/choisir-un-pays-pour-survivre-a-un-effondrement-du-socialisme.html
Le souci est un souci de matières premières disponibles par rapport à 7 milliards d'humains et non de carbone. Et là on n'est plus du tout dans la blague de carbone ou de corona virus, mais du réel quantitatif mesurable. Si on veut offrir à 7 milliards d'humains le niveau de vie de l'Europe ou des USA, faut 2 ou 3 planètes... Une seule n'y suffira pas. La pensée magique de l'innovation qui compense le manque de ressources naturelles est superbe... mais jusqu'à présent... cela reste de la pensée magique...
Donc je pars du principe que le pouvoir mondial ne veut plus de croissance du PIB (et en ce sens je les rejoins... il est temps de repenser notre fonctionnement, et s'écarter de la tyrannie débile du PIB qui va finir par nous envoyer tous à la morgue).
Nous savons aussi que la dette est inoffensive jusqu'à environ 90% de dettes sur PIB, seuil à partir duquel, la croissance est stérélisée, comme je l'ai publié sur Objectif Eco à de nombreuses reprises, ces recherches sur l'histoire de nombreux pays avec une analyse long terme des datas ayant été publiées en 2011.
Enfin, nous maîtrisons la certitude que la croissance des pays est inversement proportionnelle à la quantité d'impôts prélevés sur l'économie privée. De nombreux documents quantitatifs ont établi le lien formel.
Pour finir, la démographie est le carburant numéro 1 de la croissance / décroissance économique. Nous sommes en situation de vieillissement de la population assez massif. Le Japon qui a un cycle de 30 ans d'avance sur l'Occident a démontré par A plus B que nous pouvons secouer le cocotier dans tous les sens. Si la population active se réduit, la croissance est écrasée car les gains de productivité ne suffisent pas à compenser.
Donc si on regarde notre situation actuelle, nous avons une question de survie, une question d'endettement, une question de vieillesse moyenne et une question de corruption (euh pardon de fiscalité) qui concordent toutes pour limiter la croissance.
Si je dois faire un prognostic à horizon 10 ans, c'est évidemment qu'il n'y aura pas de croissance, peut être entre 0 et 1.5% par an. Et si vous interrogez Loic, vous verrez qu'il n'est pas super super optimiste en matière de croissance économique...
Charles Dereeper