Pour être allé quelques jours en Espagne cet été et avoir parlé un peu avec des espagnols, le constat est toujours le même. Pour ceux qui ont réussi à conserver leur job, il n’y a pas de crise, au contraire certains prix comme ceux de l’immobilier ont même baissé, en revanche pour ceux qui perdent leur travail en retrouver un reste très difficile, et en trouver un convenablement rémunéré est devenu presque impossible.Alors oui, il peut y avoir des « créations d’emplois » au sens statistique du terme, mais pas au sens d’un travail permettant de vivre dignement. Précarité, mini-job en Allemagne, ou encore contrats zéro-heure au Royaume-uni, sans oublier les 1099 l’équivalent des auto-entrepreneurs aux USA et qui représentent plus de 35% des nouveaux postes, toute la reprise mondiale de l’emploi tant vantée n’est qu’une vaste fumisterie économique.
Charles SANNAT
Source AFP ici via Boursorama

