Alors qu'on continue de vanter le modèle allemand, les économistes nous annoncent qu'une Récession pointe son nez outre-Rhin...
Le soleil brille en Allemagne... mais les nuages s'amoncellent
Le PIB allemand a augmenté de plus de +3,0% en 2011 (pour la deuxième année consécutive, après +3,7% en 2010). Une belle performance doublée d'un taux de chômage historiquement bas, d'un commerce extérieur florissant, de coûts salariaux maîtrisés, de PME orientées vers les nouvelles technologies et de Finances publiques contrôlées. En France, on est loin d'afficher une telle réussite - la richesse nationale de la France est en déficit par rapport à l’Allemagne de 2046 milliards d’euros sur les 10 dernières années.
Mais la machine allemande est grippée. Les coûts salariaux devraient augmenter de près de +3% en 2012, et surtout les débouchés de l'Allemagne sont princiapelemnt à destination de l'Europe qui elle-même est enpanne. Après une fin 2011 marquée par le déclin (-0.25% pour le PIB allemand), le début 2012 s'annonce donc difficile… voir périlleux avec le spectre de la récession qui plane au-dessus de la tête de Berlin. C'est ce que nous indique le résultat d'une enquête «Online World» de 14 économistes de Grandes Banques.
Sondage auprès de 14 Economistes de Grandes Banques internationales
D'après une enquête parue dans le quotidien Die Welt, la majorité des experts économistes sondés (8/14) s'attend à ce que le PIB allemand diminue au premier trimestre 2012 - qui suivrait le déclin du 4éme trimestre 2011. Cela signifie tout simplement que l'Allemagne devrait entrer en Récession au premier trimestre 2012.
Source: WeltOnline
Sur l'ensemble de 2012: 12 Economistes sur 14 annoncent une criossance du PIB allemand infèrieure à +1%. De son côté, l'institut de conjoncture allemand DIW avance une prévision de croissance de +0,6% en 2012. C'est donc un sèrieux coup de frein. Certes, rien d'alarmant. Mais cela nous montre que même la locomotive de l'Europe est entrain de plier. Autant dire que l'Allemagne ne sortira pas indemne du ralentissement de ses principaux partenaires de la zone euro.
Des investissements dans la continuité : je privilégie toujours les US en 2012
Cela fait longtemps maintenant que j'ai fait mon deuil de la vieille Europe. Même le meilleur élève, l'Allemagne, s'apprête à sombrer dans ce qui se présente comme une Récession qui touche l'Europe dans son ensemble.
Comme en 2011, je suis à Sous pondérer sur l'Europe en 2012. J'ai une nouvelle fois la conviction que le seul marché qui devrait tirer son épingle du Jeu cette année sera une nouvelle fois les US !
Sacha Pouget
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