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patlr

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Dans une toute récente analyse, Barclays estime que les prix du pétrole pourraient atteindre 185 dollars le baril d’ici la fin de cette décennie. En fait, le niveau des 130-140 est probable dans les 12 à 24 mois et ce dans la meilleure des hypothèses, c’est-à-dire en l’absence d’un choc majeur impliquant l’Arabie Séoudite ou l’Iran… Le facteur géopolitique est de nos jours bien-sûr inclus dans les tarifs pétroliers, encore qu’il soit d’une part très difficile d’en quantifier la prime et que d’autre part les aléas et chocs émanant de la région moyen-orientale aient jusque là été assez limités, en tout cas du point de vue de l’impact sur les sources d’approvisionnement. Quoiqu’il en soit, c’est les marchés qui définissent ces tarifs et ce dans un contexte où la consommation pétrolière devrait avoisiner 88 millions de barils par jour en 2011. En dépit de la récente appréciation des coûts énergétiques, ce secteur ne compte que pour 13.5% dans l’indice S&P alors que sa quotité avait grimpé jusqu’à 25% au pic de la Révolution Iranienne au début des années 80 quand le baril avait flambé pour atteindre … 30 dollars le baril. Pour mémoire, la part de l’énergie dans l’indice S&P s’était dégradée à 7% il y a quelques années avec un baril à 10 dollars. Toujours est-il que la tendance haussière est aujourd’hui appelée à se perpétuer et – incertitudes voire incidents géopolitiques ou pas – l’objectif prédit par Barclays sera atteint tôt ou tard. source : Michel Santi
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