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3 secteurs qui poussent et suscitent un intérêt majeur des capital risqueurs malgré le ralentissement du PIB

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Le contexte économique est dans une situation délicate en ce moment. De nombreuses entreprises annoncent des plans de licenciement, les investisseurs cherchent à minimiser un maximum le risque et ralentissent leurs opérations financières. En fait, c’est le manque de fondamentaux réellement solides qui inquiète les acteurs du marché. Certains entrevoient un effondrement économique majeur et imminent. Les valeurs pétrolières, par exemple, ont été sévèrement touchées par la chute des matières premières. La déflation et la dynamique molle ont également plombé les résultats de beaucoup de sociétés, manœuvrant sur un ensemble de domaines très diversifié.

Mais même, si l’enthousiasme des investisseurs, semble avoir nettement diminué certains secteurs ne connaissent pas la crise, et possèdent un potentiel de croissance exponentielle sur les prochaines années. Ils offrent de nouvelles pistes d’investissement, les sociétés dans leur phase de création et développement sont d’ailleurs soutenues par les banques.

Ce cadre favorable mérite que l’on s’attarde sur ces trois secteurs qui ont de grandes chances d’exploser à court terme.


1. Commander un plat ou faire ses courses alimentaires sur Internet

Le commerce électronique est déjà bien développé dans les articles de détails comme les vêtements, les accessoires en tout genre, les livres, les ordinateurs, téléphones… Désormais, c’est autour des produits alimentaires qu’une tendance nette de forte croissance va s’amorcer.

Les raisons qui plaident en faveur d’un tel phénomène sont notamment la quantité de plus en plus astronomique d’aliments vendus en ligne. Cela est provoqué par le comportement des consommateurs. La plupart des personnes n’ont pas beaucoup de temps disponible pour se faire à manger, entre le travail, les nombreuses activités, la famille, il reste très peu d’intervalle pour se consacrer à la cuisine ou aller au supermarché. Les achats en ligne facilitent le processus d’optimisation du temps. Il y a aussi le facteur positif, de plus en plus d’utilisateurs se sont familiarisés avec  Internet et la livraison à domicile.


2. La télésanté


Dans une problématique des coûts des assurances maladies ou des frais de soin, il est certain que le secteur de la télésanté va tendre à se développer. On pourra de plus administrer des dossiers médicaux à distance, numériser les informations dans une base de donnée informatique. Il y a le contexte de vieillissement de la population de plus en plus conséquent, qui est aussi à prendre en compte. Les personnes auront d’avantage besoin d’accès aux soins, mais à un moment il y aura un déséquilibre entre l’offre et la demande. Pour répondre à ce besoin, des technologies de télésanté vont  se mettre en place pour combler l’écart. Les consultations chez un médecin physique ne seront pas systématiques.

Le nombre croissant de personnes atteintes de pathologies chroniques, de maladie cardiaque ou de diabète pourront être diagnostiquées et suivies à distance.


3. Les boissons bien être

Pendant des décennies, nous avons connu la mode des boissons énergisantes. Aujourd’hui, une tendance opposée s’est dessinée. Les boissons bien être ont pris le relais. Les consommateurs cherchent à vider le stress et la nervosité accumulés au cours de la journée. Le secteur des boissons aux effets bénéfiques offrent des produits qui aident les personnes à être plus calmes et à mieux dormir. Elles sont composées entre autre de mélatonine et de théanine. Elles se déclinent sous la forme de boissons gazeuses, des produits laitiers, des thés ou des solutions instantanées prêtes à l’emploi.

Même si l’on est encore aux balbutiements de ce marché, la réaction des consommateurs est positive quant à son développement. Les retours sont très encourageants. Les effets secondaires, souvent procurées par les boissons énergisantes éloignent de plus en plus de personnes de ces sodas chimiques. Un bon point pour les nouvelles boissons bien être ! Un rapport récent a en outre fait part de l’augmentation de ce secteur de 23% sur l’exercice 2014-2015. De nombreux spécialistes estiment que cette branche d’activité risque de générer encore une hausse de 260 millions $ au cours des années à venir.


La crise n’est pas une fatalité en soi, Charles Dereeper, a d’ailleurs déterminé d’autres tendances qui vont exploser d’ici 2020. Pour plus de détails, son étude est disponible ici.

William Finck



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