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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Un destin commun

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Il ne me parait pas incongru d’affirmer que — en règle générale — la vie tend au pillage.

Je ne peux prétendre à aucune légitimité en tant que naturaliste, mais les observations empiriques que je peux faire, dans mon jardin ou dans la nature, m’amènent à penser qu’il n’existe pas de limite au pillage. Mes écureuils et mes ronciers m’en font régulièrement la démonstration.

Je ne crois donc pas au bon sauvage, à l’équilibre de la nature, mais au contraire au pillage systématique — et fondamentalement nécessaire — des êtres vivants sur leur environnement.

L’homme ne fait pas exception à la rège, bien au contraire. Je suppose qu’à Cro-Magnon déjà il pillait journellement son environnement et, chaque fois que l’occasion lui en était donnée, ses voisins.

Dans notre vision du monde, l’homme serait au sommet de la pensée intelligente. Ou, du moins, c’est ainsi qu’il nous est représenté. Il s’agit peut-être d’une simple perspective, un peu comme ces cartes mondiales dont chaque pays place le centre chez lui. Peu-importe, c’est cette vision de la vie qui nous habite. Nous, les hommes, en haut des êtres vivants, le reste en suivant.

Cette certitude, et probablement aussi nos compétences, nous ont fait dominer le monde des vivants, au moins momentanément. Cette domination fait logiquement de nous les plus grands pillards vivants. Cela sera-t-il éternel ou existe-t-il une fin programmée ou programmable ? Ce n’est pas le propos de ce billet.

Le problème que je souhaite évoquer est le fait que cette addiction vitale de l’homme au pillage détermine sa vie personnelle et les différentes organisations sociales qu’il met en place.

Ce principe induit deux conséquences :

-1°- La grandeur de l’homme se trouve dans sa capacité de résistance intellectuelle au pillage naturel. Il est alors “chevaleresque”. Ce n’est pas non plus le propos de ce billet.

-2°- Le pillage se dissimule systématiquement derrière de bonnes intentions pour pouvoir s’épanouir sans vergogne.

Ceci posé, l’observation de notre environnement à partir de l’acceptation de cette fonctionnalité est inquiétant, mais aussi, peut-être, lucide.

L’objet du pillage

Immédiatement vient à l’esprit le pillage dit des “ressources naturelles”, sans cesse vilipendé par la pensée commune occidentale, sans que soit bien défini ce que seraient les “ressources naturelles”. L’air, l’eau, le pétrole, les diamants, les esturgeons, la terre agricole, la forêt, l’énergie, etc…?

La frontière entre les “ressources naturelles” brutes et les produits travaillés issus de ces ressources est floue.

En fait, je veux vous parler d’une ressource naturelle particulière, produite par l’intelligence de l’homme, qui est rarement incluse dans les “ressources naturelles”alors qu’elle y a toute sa place car il n’y a pas d’économie possible sans elle, c’est : le capital.

Le capital n’est pas une ressource surnaturelle ou divine. Il est une énergie, une ressource — qui n’est pas fossile — créé par l’homme, sur laquelle est construit l’économie de l’humanité, ce n’est pas rien.

Cette “ressource naturelle”, cette matière première, peut prendre la forme de biens, de monnaies, de connaissances, et bien d’autres encore. Elle est si indispensable que tout le monde la convoite, groupes ou particuliers.

Les pilleurs ont bonne conscience

Le pilleur, même de base, habille son pillage d’un motif.

Actuellement, vivant une organisation sociale qui a plusieurs siècles de retard, une partie du monde Oriental et de l’Afrique est l’objet de pillages systématiques qui se réclament de la religion, comme au bon vieux temps de nos curés guerriers. Cela nous pouvons tous le voir à longueur de journée sur nos écrans.

Chez nous, c’est plus discret, les pillards sont beaucoup plus sophistiqués.

D’abord, ils commencent par dire pis que pendre de la ressource qu’ils entendent piller, le capital. C’est une habile manœuvre de diversion.

Puis, ils se présentent comme des consciences protégeant les “ressources naturelles”desquelles, évidemment, ils ont préalablement exclu le capital. Ce qui est une deuxième manœuvre de diversion, elle aussi très habile.

Et enfin, toujours très habilement, au motif de protéger les dites “ressources naturelles”, auxquelles ils ajoutent, ne faisant pas dans la demi-mesure, les “mal-dans-leur-peau”, ils pillent ceux qui détiennent le capital.

On les appelle les écologistes, en vérité ce sont les magiciens du pillage.

Il s’agit d’une mutation du virus pillant socialiste, plus coriace que l’évolution précédente le communisme. Il n’y a pas de vaccin. Mais il y a un antidote.

L’antidote

Nous avons déjà eu, par le passé, à affronter des pillages de masse. Tout particulièrement à l’époque de la royauté qui, en quelques siècles, est passée de la protection virile au pillage total.

Les observateurs de l’époque ont eu le loisir d’analyser la situation dont la durée s’est étalée sur plusieurs siècles. Ils ont constaté que pour que le pillage soit possible il faut que l’homme soit entravé, sans quoi il s’échappe.

Ils ont alors tout cassé et ont proclamé les libertés individuelles, à travers un texte qu’ils ont appelé “la déclaration des droits de l’homme et du citoyen”.

Ils auraient pu l’appeler “recette d’un antidote aux pillages”

La lecture de cette déclaration permet de comprendre que la seule parade au pillage est le respect absolu de la liberté individuelle.

Liberté individuelle que les pillards combattent, au moyen orient par la force des armes, chez nous par la force de la loi. Ainsi s’expliquent les lois liberticides qui voient le jour actuellement.

Le cocasse de l’histoire est que nos pillards font mine de nous défendre des pillages à venir de ceux du moyen orient — qui n’ont pas les moyens de nous nuire — pour dissimuler leur pillage à notre détriment.

Le bon peuple applaudit. Sans doute croit-il qu’il bénéficiera des miettes du pillage. Il se trompe lourdement. Il paiera la facture de la disparition de cette ressource naturelle indispensable qu’est le capital.

Bien cordialement. H. Dumas
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