Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)
Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail

Macron, retraite, solidarité : erreur ou cynisme ?

Audience de l'article : 1715 lectures
Nombre de commentaires : 0 réactions
En gros, Macron est-il un gamin inexpérimenté, crédule, victime de sa formation, où une « enflure » parfaitement consciente de ce qu’il fait ?

En ce qui me concerne je n’ai pas d’opinion, pour en avoir une il faudrait que j’aie l’occasion de l’interviewer. Je fais donc partir, par le net, une demande dans ce sens à l’Elysée, accompagnée de ce billet – je m’attends à être convoqué la semaine prochaine –….

Jeudi 3 Octobre, Macron était à Rodez. Il y assumait son premier grand discours pédagogique concernant l’organisation qu’il préconise pour contrer la faillite à venir des systèmes de retraite.

La retraite

Telle quelle nous est vendue par les hommes de l’Etat la retraite est une abstraction – encore une –.

Dans la réalité il s’agit du moment ou l’être humain se retire de la vie active. Quelle que soit l’organisation sociale, ce moment particulièrement personnel arrive à tous.

Ce moment est si personnel qu’il habite chaque être humain et que la plus grande partie d’entre eux prépare à sa façon, seul ou en famille, cette exclusion de la vie active, qui en principe précède l’exclusion plus générale de la vie qu’est la mort.

Je veux dire que 80% des êtres humains s’attendent à se retirer de la vie active et savent parfaitement s’organiser à ce sujet. Encore faut-il les laisser faire.

La solidarité

Selon mes chiffres – émotionnels — il resterait néanmoins 20% d’imprévoyants où de bousculés de la vie qui oublient de s’organiser pour cette étape et doivent alors affronter subitement la misère matérielle en même temps que leur retrait de la vie active. Il est clair que ceux-là ne peuvent pas être abandonnés. Un minimum vital doit leur être fourni par la société. Cela s’appelle la solidarité.

Conclusion

Les français sont parfaitement capables, majoritairement, d’organiser la date de leur départ de la vie active et les moyens de vivre au-delà de ce départ.

Pour cela il suffit qu’ils soient libres de le faire et qu’on ne leur vole pas les moyens qu’ils ont acquis dans ce but.

Or ces conditions, simples, ne sont pas réunis. Ils ne sont pas libres d’organiser leur départ de la vie active en temps. Ils ne le sont pas non plus en capital puisque tout est fait pour qu’ils ne puissent pas capitaliser. Bien plus, ils continuent jusqu’à leur mort à être assujettis à des prélèvements d’un niveau incompatible avec un retrait de la vie active.

L’escroquerie

Des hommes de l’Etat escrocs, merci de bien vouloir me pardonner ce pléonasme, n’ont pas manqué de percevoir la charge émotionnelle de la « retraite », les contraintes liées. Ils s’y sont engouffrés, ils ont inventé une histoire à dormir debout, elle arrive aujourd’hui à son terme.

Globalement, l’histoire est la suivante : ne vous faites plus de souci en ce qui concerne le moment de votre sortie de la vie active, les autres, enfin les enfants des autres, les générations à venir, vous entretiendront, pour cela il vous suffit de verser une somme modique pour entretenir aujourd’hui ceux qui quittent la vie active. Ainsi le problème est réglé. Nous nous en occupons à votre place, vivez l’instant présent, soyez la cigale, nous serons la fourmi pour vous.

Ils ont appelé cette histoire la « solidarité intergénérationnelle ». Alors qu’il ne s’agissait que d’une conjoncture mathématique, donc sans portée morale, qui, tenant compte du nombre d’actifs par rapport au nombre de retraités et de la durée de vie de l’époque, était un bon coup financier, que les hommes de l’Etat se sont accaparés en le monopolisant au titre pompeux de la solidarité.

Les conséquences ont été et sont multiples.

A l’époque, les français ne se le sont pas fait dire deux fois, ils ont complètement oublié cette étape cruciale du retrait de la vie active, ils ont profité sans retenu de l’instant présent.

Ils ont perdu de vue tout schéma organisationnel visant leur départ de la vie active, ils sont devenus des ignorants graves à ce sujet.

Et, phénomène extraordinaire, cette fin de vie matérielle, la retraite, pire des affections juste avant la mort, est devenue le but de vie d’un très grand nombre de français.

En quelque sorte la retraite s’est transformée, pour beaucoup, en paradis sur terre, en lieu et place du paradis religieux à venir juste après.

Comment cela est-il possible ???

Surtout aujourd’hui que l’échec de cette escroquerie est patent.

Cela tient au fait que l’arnaque financière initiale était géante et que ceux qui en ont profité et en profitent encore, les hommes de l’Etat et leurs affidés, ne sont ni prêts à passer aux aveux, ni prêts à se priver de ce bon coup.

L’ignorance et l’incapacité dans laquelle a été mis le peuple de France face à cette contrainte pour tous du retrait de la vie active, de la retraite, font les affaires des hommes de l’Etat qui, responsables du fiasco, se présentent comme seuls capables de le solutionner.

Ils vont faire payer les passifs passés et à venir, dont ils portent seuls la responsabilité, à l’ensemble du pays en profitant de l’ignorance et de la déresponsabilisation dont ils ont entouré ce sujet, pourtant essentiel pour chacun de nous.

C’est très grave.

La réforme

Il ne s’agit pas de centraliser un système défaillant mais de l’éradiquer, de donner la liberté à chacun de pouvoir capitaliser pour se procurer une retraite décente, tout en assurant un minimum aux seuls imprévoyants, minoritaires.

Ce n’est pas ce que préconise Macron.

Est-il un escroc lucide ou un naïf abusé par une situation effectivement explosive, qui de toute façon explosera ?

C’est ce que je vous dirai, quand…… je l’aurai rencontré…… ce qui ne saurait tarder, évidemment.

Bien à vous. H. Dumas
Poster un commentaire