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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Les limites du socialisme

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Le socialisme est une philosophie matérialiste qui se la "pète" un peu, beaucoup. Les socialistes se prétendent les détenteurs de la justice sociale et de l'égalité des répartitions matérielles.

Ils virent le jour à l'occasion de l'extraordinaire développement de la technique et de l'industrie au 19ème siècle. La mutation de la société occidentale à cette époque fit exploser l'organisation sociale agraire qui était en place depuis 1.500 ans.

Les socialistes prétendent que, sans eux, cette mutation sociétale aurait été un carnage, engendrant paupérisation et injustice. Ils affirment que le marché seul n'aurait pas équilibré les pouvoirs en présence, notamment patronaux et ouvriers.

En affirmant cela ils jouent un type de partition que d'autres ont joué avant eux. Les nobles en prétendant que leurs muscles et ceux de leurs enfants garantiraient paix et prospérité, pour finir dans des guerres incessantes et démesurées.  Les curés en prétendant que l'amour du prochain et la vénération de Dieu scintillant autour d'eux garantiraient la tolérance ici-bas et le paradis dans l'au-delà, pour finir dans la soumission pour tous.

Tous ces "sans nous c'est le chaos" ne m'inspirent guère confiance. Quels qu'ils soient, se sont la plupart du temps de simples escrocs.

C'est donc l'énigme de la poule et de l'œuf qui image le socialisme. Est-ce le socialisme qui a rendu l'industrialisation acceptable, ou est-ce l'industrialisation qui a permis au socialisme d'avoir l'air acceptable ?

Cette ambivalence n'a pas de réponse, passons notre chemin.

La redistribution

Le dada des socialistes c'est la redistribution. Ils pensent que sans eux cette notion n'existerait pas. Ils ne croient pas à l'échange consenti. Ils pensent que toute transaction comprend inévitablement un voleur et un volé. Forts de cette vision sinistre de l'humanité, ils s'érigent en justiciers. Leur mission sur cette terre est d'y introduire la justice et l'égalité, rien de moins.

Cette propension égalitaire s'exprime de la façon suivante : ils traquent sans cesse le "possédant" et le "possédé", les deux acteurs de l'injustice.

La traque du "possédant"

Il peut se reconnaître à son compte en banque, mais pour notre socialiste de base ce n'est pas suffisant. Certes posséder de l'argent est mal, mais posséder une éducation, une famille unie, une vie tranquille, une sexualité classique, etc… autant de choses dont on doit rendre compte à ceux qui ne les possèdent pas. Les socialistes sont intransigeants, toute norme, tout confort sont louches ou à minima injustes.

La traque du "possédé"

Il ne s'agit pas du seul impécunieux. Toutes les misères sont du ressort des socialistes. Qu'elles soient passagères ou définitives, liées au hasard ou méritées, les socialistes en augmentent tous les jours la liste. Tant et si bien que leur somme donne le tournis et fout le moral à zéro. La misère heureuse n'existe pas chez le socialiste de base (sauf lorsqu'il part en voyage d'agrément dans le tiers monde), ce qui range dans la case du malheur bien plus de la moitié de l'humanité.

Les limites

Ces deux traques sont limitées naturellement par l'extraordinaire adaptation de l'être humain capable de mimer à loisir le statut de "possédant" ou de "possédé", rendant ainsi la traque du socialiste périlleuse.

Mais la prétention de ce dernier étant sans limite, il classe, puis passe à l'acte.

D'un côté il a mis les "possédés", de l'autre les "possédants", il va donc prendre aux "possédants" pour donner aux "possédés". Rien de plus simple en apparence. Bercy va se charger du transvasement.

Mais soudain les choses se compliquent :

            - Les "possédants" fuient ou cachent leurs possessions.

            - Les "possédés" se multiplient tels les lapins de garenne.

           - Et enfin, la multitude des socialistes rémunérés pour imposer justice et égalité est exponentielle et son coût devient exorbitant.

Alors une question se répand, elle n'est pas chiffrée ni mise sous forme de tableau, mais elle interroge y compris les bénéficiaires du système : Ne me prend-on pas plus que ce que l'on me donne ?

Là est la limite du socialisme. Elle est atteinte en Bretagne, c'est apparent. En réalité, même si c'est moins visible, elle est atteinte dans toute la France.

Au-delà de cette limite, quand et comment ?

Là est la vraie question. Quand l'ensemble du pays, toutes catégories confondues y compris les socialistes, va ressentir cette gêne de donner plus que ce qu'il reçoit, que va-t-il se passer ?

Nous avons la réponse, Hollande a dit : "je ne changerai rien". Nous devrons donc changer Hollande.

Cela suffira-t-il ? C'est peu probable. Cette organisation de redistribution par la force tentera de se redéfinir, mais n'acceptera pas une remise en question.

La Bretagne est un exemple flagrant. Les bretons exigent-ils la liberté ? Ils n'en prennent pas le chemin, puisqu'ils vont  quérir des aides en se faisant passer pour des "possédés".  Il faudra bien trouver des "possédants" pour les leur octroyer.

La fin du socialisme passe par la ruine, la faillite et la mort d'un grand nombre, hélas.

Bien cordialement.
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