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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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La radicalisation, bien sûr...

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Donc, le Ministère de l’intérieur, par l’intermédiaire de son second canif — son premier canif étant probablement un peu fatigué — fait savoir au pays que le crime à la préfecture de police de Paris du 3 Octobre a révélé un dysfonctionnement.

Ah bon ! On est rassuré, vingt jours plus tard, de savoir qu’il ne s’agissait pas de normalité au sein de notre police mais bien d’un sacré défaut.

L’explication, nous dit-on, tient au fait que certaines personnes se radicalisent, et que malheureusement elles ne sont pas assez dénoncées. On ne nous le dit pas, mais on comprend tout seul, que leur radicalisation ne gêne pas le service si personne ne les dénonce. Quand même…

Mais au fait, pourquoi faut-il les dénoncer et pourquoi personne ne le fait ? Là, ça se corse.

Normalement, dans un groupe lorsque un des membres commence à dérailler, pour quelque motif que ce soit, cela crée un malaise et le groupe peine alors à remplir sa tâche. Il cherche la plupart du temps à comprendre la problématique qui affecte le membre défaillant.

Cela suppose que le groupe ait un objectif défini, qu’il soit constitué de membres responsables, cooptés pour leur valeur et attachés à atteindre l’objectif assigné au groupe.

Rien de tout cela dans la fonction publique. Personne n’est responsable, les objectifs ne font pas partie de la culture d’entreprise dans la fonction publique. Seule compte la fraternité de service dont l’objectif essentiel est de dissimuler les connivences et de faire échec au mérite, en gros à tout jugement de valeur. Aucun client à conquérir ou à satisfaire, juste des assujettis à berner.

Dans ces conditions : qui dénoncer et pourquoi ?

Conséquemment, la radicalisation s’épanouit dans la fonction publique où le terrain est particulièrement favorable pour elle. Je dirais que c’est pratiquement son biotope naturel, son bouillon de culture, même si je vous accorde qu’elle n’en n’a pas totalement l’exclusivité.

Tout le monde le sait, le voit, personne n’y peut rien.

Entendons-nous sur la sémantique :

Le radicalisé est une personne qui adopte une croyance extrême et qui est prête à utiliser la violence pour la voir triompher. La violence est l’utilisation de la force pour contraindre, voire tuer.

Il en découle ceci, sans aucun doute.

Les premiers radicalisés sont les magistrats, rappelez-vous le « mur des cons ». Ils ne sont pas musulmans, ils sont globalement communistes — Ne cherchons pas des deux croyances celle qui a le plus de meurtres au compteur —. A partir de ce constat évidemment tout se complique, car ils ont la force à leur disposition et font partie d’un groupe dont il est interdit de dénoncer qui que ce soit, carrément.

Les seconds radicalisés sont les contrôleurs fiscaux. Leur croyance affichée est l’égalitarisme, surtout pour les autres très peu pour eux. Encore une croyance de tueurs. Eux ne tuent pas directement, ils projettent dans la misère qui tue à petit feu. Ils sont capables de détruire sur plusieurs générations. Ils font partie d’un groupe où la dénonciation ne marche que dans un sens : le leur, jamais contre eux.

En ce qui concerne les forces de l’ordre, inutile d’y revenir ce sont elles qui provoquent la réflexion tant elles dénoncent les autres, mais jamais elle- même.

Nous pourrions de la même manière passer à la moulinette toute la fonction publique le résultat serait le même.

La France est divisée en deux

D’un côté vous et moi qui sommes espionnés, suspectés, dénoncés, à longueur de journées et de fichiers, de l’autre côté les fonctionnaires qui sont intouchables, qui se protègent entre eux confraternellement.

De temps en temps, mais c’est si rare, un des leurs pète un plomb et leur fait honte, mais c’est si vite oublié que cela ne change rien.

Le truc explosera un jour. Comment ? Mystère, attendons, il n’y a que cela à faire.

Bien à vous. H. Dumas
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